Chronique

AVENGED SEVENFOLD
Nightmare

Roadrunner Records

Samedi 7 mai 2011

Avenged Sevenfold

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, le groupe de metalcore américain emmené par son chanteur M. Shadows nous revient avec un cinquième album intitulé Nightmare. Le titre de l’album n’est sûrement pas innocent quand on sait que celui-ci est le premier réalisé sans James Owen Sullivan alias The Rev, le batteur du groupe décédé en décembre 2009. The Rev avait participé activement à la composition de cet album et le groupe lui rend en quelque sorte un dernier hommage à travers ce disque. Entre temps, The Rev n’a pas été remplacé par n’importe qui, puisque c’est Mike Portnoy (Dream Theater

Dream Theater

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) qui reçu la lourde tâche de prendre sa place.

En soi, Avenged Sevenfold

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nous propose avec Nightmare un album assez complet mais on a l’impression qu’à trop vouloir en faire un disque parfait, ils sont peut être aussi tombé dans l’excès inverse. Tout semble en effet trop bien léché et nous empêche de vraiment décoller lors de l’écoute de cet album. En comparaison à Avenged Sevenfold, titre éponyme de leur album précédent, on a l’impression qu’on a perdu en intensité tant Nightmare semble avoir été travaillé et retravaillé en studio. Personnellement, je trouve cette réalisation beaucoup moins « punchy » que la précédente et ne retrouve pas l’intensité que le groupe arrivait à transmettre dans des titres comme "Almost Easy", "Scream" ou encore "Afterlife" présents sur le quatrième album studio d’Avenged Sevenfold

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Cependant, Nightmare est loin d’être un mauvais cru et comporte son petit lot de morceaux destinés à faire bouger le public habitué du groupe. Emporté par un M. Shadows en pleine forme et qui nous étale tout son registre, Avenged Sevenfold

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nous propose également des titres plus sombres tels que "Danger Line" ou encore "Buried Alive". Nightmare satisfera aussi les amateurs du côté plus rentre-dedans du combo américain grâce à des morceaux comme "Natural Born Killer" et l’excellent "God Hates Us" sur lequel M.Shadows nous offre un chant « sream » qui rappelle enfin le côté plus ravageur de l’album précédent.

En conclusion, cet album n’a aucun défaut quant à la réalisation. On peut aussi dire que Mike Portnoy arrive presque à faire oublier The Rev tant son jeu transpire la maîtrise de son instrument. Mais malheureusement Nightmare est, après le décès du batteur phare du groupe, logiquement redescendu un cran en dessous de ce qu’Avenged Sevenfold

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