Chronique

DEAD SKELETONS
Orõ

image
Sound Of Cobra Records

http://www.deadskeletons.com/
Sorti le 09-07-2013


image
Vendredi 19 juillet 2013

Sound Of Cobra est un label fétichiste, portant autant d'importance à la qualité de l'objet qu'a son contenu.
Vinyls colorés, face b en sérigraphie, papier recyclé, légérement fumé, etc... Ce label d'orphèvre ne fait pas les choses à moitié, sauf que ce qui se paye en qualité se perd souvent en quantité.
Exemple, avec le EP Orõ de Dead Skeletons
Dead Skeletons


Clique pour voir la fiche du groupe
dont le premier pressage à 600 exemplaires s'était assez rapidement écoulé.

Heureusement, voici qu'un an plutard, le label Berlinois annonce un second pressage (limité cette fois à 400 exemplaires) du successeur du limineux debut-album "Dead Magick". Album qui en 2011 avait été écoulé en un jour.

Depuis cette plantureuse sortie le trio Icelandais a réalisé quelques EPs dont Orõ est sans nul doute l'une des pièces maitresses. Ce quatre titres s'inscrit dans la lignée du premier album, en restant dans la sphère psychédélique mais avec quelques influences dark-folk et rock.

Le premier morceau "Odauðleg Orð" est clairement plus krautrock et psyché, inquantatoire et méditatif. Alors que pour le second, "God Is dead", on redescend du ciel pour un son beaucoup plus rock et légérement shoegaze, à l'image d'un Jesus and Mary Chain, par exemple.
"Cemalym", le troisième morceau, est bien plus calme. Ici Dead Skeletons
Dead Skeletons


Clique pour voir la fiche du groupe
explore des sphères plus dark folk en retranscrivant en icelandais une chanson traditionnelle turc.

Enfin, "ódauðleg orð (museum version)" cloture cet EP par une touche expérimentale, plutôt drone et lumineuse. Ce magma sonore harmonieux est le fruit d'une installation muséale réalisée par Jón Sæmundur, front-man de Dead Skeletons, mais également artiste reconnu à Reykjavík pour ses installations à base de musique et de vidéo.

Sachant que Jón lutte depuis 94 contre le sida, sa musique est marquée de manière indélébile par cette tention entre vie et mort qui le déchire. Sa musique cosmique et méditative, à la fois sombre et lumineuse, évoque en filigrane cette ambivalence où le corps mourant laisse petit à petit échapper une vie nouvelle.

Ce nouveau pressage propose cette fois un vinyl blanc une face, avec sur son revers une face b sérigraphiée.
Clairement, Orõ, comme toute la musique de Dead Skeletons
Dead Skeletons


Clique pour voir la fiche du groupe
, n'en a pas fini de renaitre de ses cendres.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE