Chronique

COLOSUS
Blestem

image
Kaotoxin

8 titres - 1h05
Sorti le 24-07-2013


image
Samedi 25 janvier 2014

Voici donc la première sortie des SideBlasts Series du label Kaotoxin . Ce concept étant relativement neuf, en voici une brève explication : il s’agit de financer les side projects d’artistes du label via un système de crowdsurfing, sachant que le montant ainsi investi est récupérable sous forme de bon d’achat à valoir sur le shop du label. Intéressant et innovant.

Mais revenons-en à cet album de Colosus
Colosus
Clique pour voir la fiche du groupe
. Une fois n’est pas coutume pour le label, point ici de grind furibard ou de doooooooooom. Il s’agit du projet d’un seul homme, un artiste du label ayant pris ici le pseudonyme de Krhudd, probable manière pour lui de sortir en toute tranquillité cet album de Black atmosphérique.

L’intro énigmatique qui ouvre l’album ("Desertaciune") laisse place à "Mormant", pavé de presque 13 minutes pétri dans un moule dépressif à souhait. La chanson frappe en effet par sa noirceur, et les différents passages qui la composent nous font comprendre que le projet est spécial : douleur, désespoir, mort, sont les termes qui viennent alors à l’esprit.

Car la suite de l’album est du même acabit : les (longs) titres Black sont entrecoupés par des interludes ambient renforçant le côté atmosphérique du projet. Seulement, si l’auditeur averti peut se laisser absorber par les compositions proposées, on peut aussi ressentir un effet de too much qui nuit un peu à la découverte. De nombreuses écoutes seront nécessaires pour s’approprier l’album, en particulier ses meilleurs passages : le riff de "Dorinta", "Intuneric" et sa collection de cris plaintifs, ou "La Apus", avec Déhà de We all die (laughing). Vu la longueur et la noirceur de l’album, ce ne sera sans doute pas possible pour tous. Carapace required.

Du reste, la production assez timide n’aide pas forcément à l’appropriation des différents morceaux. En revanche, elle présente l’avantage de renforcer l’ambiance dégagée par les morceaux, comme s’ils avaient été composés puis enregistrés dans un brouillard, obscur, forcément. On notera aussi le traitement particulier réservé au chant, visant à le fondre autant que possible dans la sombre musique proposée, pour en faire un instrument à part entière.

L’album s’achève par "Pustiu", conclusion aussi énigmatique (et dispensable ?) que ne l’était l’introduction de cet album à recommander aux amateurs du genre, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.


Tags : black metal, death metal, doom death metal, grindcore
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE