Chronique

SKELETONWITCH
Serpents Unleashed

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Prosthetic Records

11 titres - 31 minutes
Sorti le 29-10-2013


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Mercredi 22 janvier 2014

Skeletonwitch
Skeletonwitch


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fait partie de ces groupes qui trouvent leur formule dès le premier album (At One with the Shadows en 2004) pour ensuite la peaufiner et sortir ici ou là des petites pépites dans leur genre (par exemple : "Vengeance Will be Mine", "Beyond the Permafrost" ou encore "This Horrifying Force (The Desire to Kill)").

Le genre en question constitue un hybride de black/thrash, caractérisé par les éructations très particulières de Chance Garnett. Pour le moins personnel, le style du groupe semble par contre comme figé, laissant peu de place à l’innovation. Autant l’avouer tout de suite : ce cinquième album en 10 ans, superbement mis en valeur par l’artwork signé John Baizley (encore une fois), ne déroge pas à la règle et s’inscrit dans la continuité discographique de nos barbus de l’Ohio.

L’album, aussi court qu’il est fougueux (seulement 3 chansons dépassent les 3 minutes !), propose en effet une suite de brûlots efficaces, mais très homogènes dans l’ensemble, et définitivement représentatifs du savoir-faire testostéroné de nos barbus : attaques extrêmes suivi d’intenses cavalcades à la limite du heavy (“Beneath Dead Leaves”), riffs typiquement skeletoniens enrichis par un refain imparable (le tubesque "I am of Death (Hell has Arrived)"), base thrashy au possible transcendée par un aller-retour à la frontière du death mélodique ("Burned from Bone"), voire piquée d’un venin Black dans l’âme ("Unending, Everling").

Les titres sont donc bons, voire mêmes excellents pour certains (le démentiel "Born of the Light That Does Not Shine"), et l’apport de Kurt Ballou à la production n’est pas étranger au résultat : il suffit d’écouter le premier morceau (qui donne son titre à l’album) pour se rendre compte que chaque instrument sonne à merveille (cette basse !!), et que le travail accompli sur les mélodies est remarquable, sans parler des quelques soli bien sentis ("From a Cloudless Sky" ou "This Evil Embrace" pour n’en citer que deux). En résumé : ça sonne !

Alors certes, le groupe n’a pas changé sa formule (excepté peut-être sur le dernier morceau "More Cruel Than Weak", dont la réussite est à méditer), mais celle-ci est suffisamment personnelle et rare pour ne pas leur en vouloir. Le fan se retrouve ainsi en terrain connu, et le nouveau venu peut profiter de l’occasion pour découvrir le groupe…comme c’est le cas pour chaque album de Skeletonwitch
Skeletonwitch


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En revanche, on espère davantage que deux années avant la prochaine offrande : une sorcière doit aussi savoir prendre son temps pour élaborer de nouvelles potions…


Tags : black thrash skeletonwitch ballou
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