Chronique

PROSTITUTE DISFIGUREMENT
From Crotch To Crown

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Willowtip

10 titres - 42 minutes
Sorti le 04-02-2014


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Lundi 28 avril 2014

En directe provenance de l’autre pays du Death Metal, les Pays-Bas, Prostitute Disfigurement
Prostitute Disfigurement


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a eu l’occasion de se faire remarquer par le passé grâce à autre chose que son patronyme. Du bon blast, du bon gras et un sacré gruik porcin qui faisait si bien résonner Deeds of Derangement et Left in Grisly Fashion. Avec le temps, le groupe a évolué pour se rapprocher d’un Brutal Death presque plus facile d’accès que ses débuts plus grindisant. Depuis Descendants Of Depravity, Prostitute Disfigurement
Prostitute Disfigurement


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s’est rattaché aux growls plus classiques, mais pas forcément moins efficaces puisqu’en parallèle le son du groupe s’épaississait et gagnait de nouveaux fans (tout en perdant les plus anciens, qui regrettaient amèrement la période tripaille pure). Une évolution à nouveau confirmée par ce nouvel album, From Crotch To Crown.

En dépit d’une petite pause discographique (six années se sont écoulées depuis l’album précédent), Prostitute Disfigurement
Prostitute Disfigurement


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continue dans cette lignée Brutal Death... mais d'une manière un peu trop académique. En effet, la première écoute de l’album déçoit. Si la production est aussi vigoureuse que nécessaire pour supporter l’avalanche des riffs proposés, elle fait par contre ressortir comme jamais une influence Cannibal Corpse
Cannibal Corpse


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très prononcée, en tout cas bien plus que sur les efforts précédents.

Alors, les trois premiers morceaux s’écoutent non sans déplaisir (Only Taste for Decay), mais avec une pointe de regret (Battered to the Grave, Crowned in Entrails). Les riffs n’ont en effet plus la facilité à la fois technique et mélodique d’antan, et cette approche plus directe surprend.

Mais les autres écoutes révèlent que ces trois premiers morceaux sont en réalité les arbres qui cachent une forêt de bonnes idées : quelques riffs trashy par ici, quelques breaks bien groovy par-là, et surtout d’excellents soli ornent la suite de l’album, à commencer par Dismember the Transgender. Si on peut déceler ici l’œuvre des nouveaux venus à la guitare (Martijn Moes et Mike Ferguson), Prostitute Disfigurement
Prostitute Disfigurement


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peut toujours compter sur une base rythmique impeccable (ces blasts !). On se rend compte d’ailleurs que le rendu est plus rentre-dedans que celui de son prédécesseur, grâce notamment à une utilisation plus parcimonieuse des mid-tempo.

From Crotch To Crown dégage ainsi un côté furieux, auquel Niels (chant) n’est pas étranger. Bien au contraire, ses lyrics déviants, et cette alternance entre cris et growls bien gras, donnent une personnalité pleine au combo. Plus solide, plus varié, le chant de Niels a clairement profité des expériences chez Nox
Nox


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et Centurian.

Au final, cette nouvelle approche, qui ne manque certainement pas d’efficacité, permet au groupe de se renouveler un peu. Alors, plutôt que d’essayer de rapprocher Prostitute Disfigurement
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de son propre passé, ou de les comparer avec d’autres maitres du Brutal Death, surtout américains, il est bien plus préférable de se concentrer sur les qualités mises en avant par cet album, qui n’en manque pas, même si on aurait aimé y retrouver davantage de folie que dans les seules lyrics.


Tags : death grind neurotic
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