Chronique

OMSQ
Thrust / Parry

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Navalorama Records / Antée Records

Mandaï Distribution
Sorti le 05-09-2014


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Lundi 15 septembre 2014

Pendant qu'ils parcourent l'Angleterre, nous, nous écoutons leur premier album tout frais tout chaud. Après deux Split-EPs, l'un avec SHKVAL
SHKVAL
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et l'autre avec THE FABULOUS PROGERIANS
THE FABULOUS PROGERIANS


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, les Bruxellois de OMSQ
OMSQ


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reviennent avec leur mélange pléthorique d'influences.

Si une étiquette devait classer le style de OMSQ
OMSQ


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, sa longueur serait inversement proportionnelle au nom énigmatique que le groupe s'est choisi. Sur album, OMSQ
OMSQ


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peut d'ailleurs s'en donner à coeur joie pour brouiller les pistes et compliquer la tâche des rédacteurs. Thrust/Parry compte douze plages (treize pour la version vinyle). Un terrain de jeu propice aux expérimentations donc.

A défaut de piocher dans un registre unique, la formation bruxelloise parvient malgré tout à proposer un album cohérent, avec ses aléas plus psychédéliques, Noise, Space-Rock, Sludge ou Stoner. Posséder une musique instrumentale s'avère ici un atout. OMSQ
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ne se retrouve pas obligé d'inclure des lignes mélodiques inutiles entre une série de beuglements.

Soleil est une légère exception toutefois. Ce titre sombre et puissant, use de samples parlés (comme d'autres) et d'un (seul) cri pour rappeler le caractère humain derrière la musique. Une humanité douloureuse qui s'exprime par ailleurs avec aisance sur les plages les plus longues.

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est aussi à l'aise avec des titres qui atteignent ou dépassent les six minutes qu'avec des compositions plus courtes qui s'apparentent plus à des interludes expérimentaux.

Que ce soit sur des morceaux courts, des compositions longues, des titres construits ou des plages plus expérimentales, ce qui fédère derrière la musique de OMSQ
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, c'est une forme d'hypnotisme. Le jeu des Belges reste redondant et à la limite de certaines bases. De là se dégage cette force de cohésion, tandis que la maîtrise justement de ces élémentaires conduit les musiciens de la formation à surpasser le sentiment de répétition par des structures intelligemment amenées et des excès justement dans la réitération (le final de limitless par exemple).

Parfois, il est aisé de se retrancher derrière le caractère expérimental pour masquer ses imprécisions ou son manque de maturité. Le final 4:48 résume assez bien la démarche de OMSQ
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et sa longueur qui atteint les seize minutes et demie prouvent que les Bruxellois savent où ils voulaient nous emmener. La longueur ne souffre d'aucun essoufflement et ce titre condense toutes les bonnes idées, mûries tout au long de l'album.
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