Chronique

ILYDAEN
Maze

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Autoproduction

Sorti le 28-11-2014


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Mardi 2 décembre 2014

Pour le lecteur habitué de ces pages, ILYDAEN
ILYDAEN


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est un nom connu. Si le groupe vient de Liège et rayonne quelque part entre Post-Rock et Math-Rock, il se fait de plus en plus suédois (mais rien à avoir avec la politique!). Après un premier LP sorti, il y a deux ans, ILYDAEN
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débarque avec son premier vrai album. C'est ainsi qu'il faut appréhender Maze. Comptant neuf plages pour quarante-quatre minutes de musique, ce nouveau disque possède tous les attributs pour être nommé comme tel.

Cette référence à la scène suédoise, on la retrouve dans le stylisme visuel de ses artworks, mais principalement dans la délicatesse que le trio parvient à insuffler à son genre, autour d'une dimension dramatique. Pensez à LOGH
LOGH
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ou plus récemment EF
EF


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avec qui ILYDAEN
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a déjà partagé la scène.

Lux, l'introduction qui ouvre l'album, laisse entrevoir un ILYDAEN
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qui a choisi une autre voie que celle de l'épique crescendo. En à peine trois minutes, la formation liégeoise nous fait comprendre que le suspens sera le mot d'ordre de sa musique.

Articulée autour de ces instants fragiles, cette musique se veut également tendue et pleine de rebondissements. Maze tient en haleine grâce à ces différentes imbrications. Chaque composition évite de tirer en longueur un effet qui se révèlerait inutile. ILYDAEN
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joue plus avec cette sensibilité emprunte des pays nordiques et l'énergie de la tension, allant jusqu'à les superposer, là certains préfèrent les alterner.

Autour de ce suspens mis en musique, Maze possède un autre atout. Trop de tension affaiblirait l'excitation et ILYDAEN
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dose justement ces moments en proposant des instants d'accalmie qui dynamise la trame émotionnelle (Quandary cumule ces moments).

Le chant présent avec parcimonie sur certaines compositions démontrent que ILYDAEN
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devient une formation de plus en plus accomplie dans l'interprétation de ses intentions. Il laisse plus de place à la musique qui ne souffre nullement d'une absence de structure couplets-refrain traditionnelle pour exister pleinement.

A l'écoute de Maze, il m'aura fallu toutefois deux temps d'adaptation. Perçus initialement comme des défauts, ces choix s'avèrent au final des qualités. Au moins pour un.

Masterisé par Chris Common, ancien batteur de THESE ARMS ARE SNAKES
THESE ARMS ARE SNAKES


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, Maze me laisse un peu perplexe sur le son de la batterie. Cette dernière trop sèche et étouffée, principalement sur la grosse caisse et les toms, n'apporte pas le relief escompté. Personnellement, j'aurais aimé qu'elle soit plus imposante et ronde, bien que progressivement je me suis fait à ce choix, disons monotonique.

De son côté, l'adoption de certaines distorsions m'a dans un premier temps rebuté. Très présentes et imposées sur la première partie du disque (Lux, 1/121, Curves And Saeptums), je les ai trouvées trop cheap avant de revoir mon point de vue. Des titres comme Breach ou Daedalus ont eu mes premières préférences. Ensuite Shelter m'a semblé être le bon compromis entre ce que le groupe tentait d'obtenir en début d'album et la finesse des deux autres compositions, avant de me familiariser à ce trio d'ouverture et d'en apprécier le dessein.

Le premier album du trio liégeois séduit donc par son orientation musicale avant de convaincre par des choix assumés. Une démarche qui ne se contente pas uniquement de satisfaire des attentes, cela se souligne autant qu'un album bien écrit. Avoir les deux, c'est s'élever encore un peu plus haut !
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