Chronique

ENSEMBLE ECONOMIQUE
Melt Into Nothing

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Denovali Records

Sorti le 27-06-2014


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Dimanche 3 mai 2015

Artiste minimal de musique électronique, Brian Pyle cultive les moments de solitude pour créer une musique mélancolique, imprégnée du bruit des vagues et du climat austère de l'Humboldt County, situé au large des côtes californiennes du pacifique où il s'est établi. Après un passage chez Not Not Fun, le rouquin est devenu, le temps de deux albums, l'une des figures amblématiques du label allemand Denovali.

Son ambient se révèle comme la bande origiale d'un voyage mystique et hallunciné avec en toile de fond, les vagues qui s'abattent le long des côtes et qu'il capte en field recording. D'autres éléments agrémentent également ses compositions grâce à sa guitare, toujours stridente et aiguisée puis son synthétiseur et sa voix filtrée par son micro shure SM57.

Il est aussi assez francophile, son nom de scène, d'abord, en est la preuve, faisant référence à sa démarche minimaliste. Brian voyage toujours sans guitare ni ampli et glane, au fil des dates les quelques instruments qu'on lui confies. Ses samples de dialogues de films français, ensuite, où voix féminine fait écho au cinéma de la nouvelle vague.

L'oeuvre éthérée d'EE semble surfer sur une vague anglobant des sonoritées empruntes de mystère caressant de doux rêves traversés par des souvenirs à jamais enfuis où restés à l'état de fantasme. Le cinéma, tout comme la photographie (black and white) orne la plupart de ses visuels.

Son dernière album "Melt Into Nothing", n'échappe pas à ce format et continue le chemin entrepris déjà depuis le très beau "Light That Comes, Light That Goes", également paru sur Denovali. 6 titres inspirés comme le plus long "Fade For Miles" (10 minutes), sans oublier "Hey Baby" et le titre d'ouverture "Your Lips Against Mine" où apparait le chant de Sophia Hamadi et Denmother.

Brian nous offre, avec cet album, ce qu'il fait de mieux, une BO hallucinée pour road-trip noctambule aux mirages incontournables. Un côté légèrement macabre transparait également via les titres "Never Gonna Die" et "Melt Into Me" qui clôturent cet album où l'orgue se mêle à nouveau au son des vagues éclipsant tous autres bruits.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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