Chronique

NORTHLANE
Node

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UNFD Records

Sorti le 24-07-2015


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Jeudi 23 juillet 2015

Northlane
Northlane


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ou un des groupes les plus influents de la nouvelle scène metalcore teintée de djent. Leur galette précédente, Singularity, était déjà foutrement bon pour seulement leur deuxième disque. En deux ans, leur cote a monté en flèche jusqu'à ce qui semblait être un coup d'arrêt : le départ de leur frontman, Adrian, en automne 2014. Parmi des centaines de propositions, c'est Markus Bridge qui a été choisi. Un choix controversé et ses premières prestations scéniques n'ont pas fait taire les sceptiques. Quid de ce nouvel album du coup ?!

Si cette chronique était sortie plus tôt, voilà comment elle aurait commencé : "On peut ajouter ce nouvel album de Northlane
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à la longue liste des déceptions de 2015 au même titre que les nouveaux Papa Roach
Papa Roach


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et Nightwish
Nightwish


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". Et pourtant... ce n'est pas le cas. Ce nouvel opus des Australiens nécessite plusieurs écoutes pour être apprivoisé et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le nouveau chanteur : Markus n'est pas Adrian et s'il gère mieux les voix claires que son prédecesseur, on peut regretter son style un peu plus groovy. Ensuite, l'approche musicale est différente, encore plus ciblée sur la mélodie et les ambiances que sur Singularity. Enfin, le groupe avait prévenu qu'ils prendraient une direction quelque peu différente. Si on tient compte de tout ceci, du fait qu'on a affaire à un Northlane
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2.0 et par conséquent, que cet album ne sera pas un Singularity 2.0, alors là et seulement à ce moment-là, on pourra apprécier Node à sa juste valeur. Il m'a bien fallu au moins 8 écoutes approfondies pour me défaire de l'image classique du groupe et rentrer, enfin, de manière objective dans ce nouvel opus.

Mais cet album n'est évidemment pas parfait, loin de là. Si une phrase le résumait bien, ce serait la suivante : "Trop de mélodie tue la mélodie". La qualité technique est là, leur créativité aussi mais à côté de ça, plusieurs chansons manquent cruellement de puissance et risquent d'endormir les auditeurs. Alors que des morceaux comme Soma,Ra, Impulse ou le déjà culte Rot n'ont pas du tout ce problème. Ils pourraient prendre exemple sur August Burns Red
August Burns Red


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qui, depuis 3 albums, laissent de plus en plus de place à la mélodie et à leur créativité incessante, sans qu'ils ne perdent de leur énergie.

Si les Australiens arrivaient à faire un mix entre les qualités de Singularity et de Node, ils pourraient nous sortir un album magistral. Quoi qu'il en soit, il nous tarde d'entendre les nouveaux morceaux de Node en live pour voir si Markus gère autant qu'en studio.
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