Chronique

HATE ETERNAL
Infernus

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Season of Mist

10 titres - 45 minutes
Sorti le 21-08-2015


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Mardi 13 octobre 2015

Ancien guitariste de Morbid Angel
Morbid Angel


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et producteur renommé, Erik Rutan est le maître à penser de Hate Eternal
Hate Eternal


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depuis sa création en 1997. Faut-il le rappeler, le groupe floridien est l’auteur des remarqués I, Monarch et du plus récent, mais âgé de 4 ans déjà, Phoenix Amongst The Ashes ; des albums qui ont permis d’asseoir la réputation de Hate Eternal
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et de justifier le choix d’Erik Rutan de le privilégier au détriment de Morbid Angel
Morbid Angel


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. Alors que son ancien groupe annonce un nouveau changement de line up et regarde vers le passé, Infernus vient allonger une discographie maintenant riche de six albums.

Rappeler le passé de Rutan c’est certes facile, mais c’est aussi nécessaire, tant Hate Eternal
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s’emploie à nouveau avec Infernus dans ceDeath floridien rapide et agressif, celui qu’on aime, celui qui rappelle le Morbid Angel
Morbid Angel


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deuxième période – le côté expérimental en moins, le côté méticuleux en plus.

Ainsi, le petit nouveau, Chason Westmoreland, réussit haut les baguettes son test d’endurance en gardant vive les volées de blasts qui ont permis de définir ce son à la Hate Eternal
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. Côté guitares, on reste dans le Hate Eternal
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typique, avec ce riffing anguleux qui laisse cependant de la place pour quelques explorations plus franches vers la mélodie, au risque de donner parfois le sentiment de bricoler un peu. Bien que la plupart du temps cela fonctionne : on retient notamment la clôture de Locust Swarm, qui dévoile une ligne de guitare bien mélodique sans que cela sonne forcé ou trop écœurant. Plus franchement encore, le morceau titre savoure des leads mélodiques à foison sous un tempo glacial peu utilisé par le groupe.

Et lorsqu’il évolue dans ses cordes habituelles, Hate Eternal
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assure tranquillement, si bien que l’on se retrouve au final avec deux schémas, sans que l’on souhaite voir l’un s’imposer par rapport à l’autre, (ce qui est bon signe). Ainsi, Zealot, Crusader of War et The Chosen One répondent pile poil au cahier des charges, le songwriting restant suffisamment éloquent pour continuer à susciter l’intérêt. Jusqu’à ces éléments limites Black sur les guitares de O’ Majestic Being, Hear My Call, conclusion par ailleurs assez habile de l’album.

Mais aussi bons et aussi inspirés ses musiciens soient-ils, Hate Eternal
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pose avec Infernus sa problématique habituelle : sa musique ne parvient pas à accéder au statut d’écoute indispensable de l’année en matière de Death. Ceci notamment en raison de quelques morceaux un peu en deçà. Order of the Arcane Scripture peine à s’imposer et rappelle trop I, Monarch, l’instrumental Chaos Theory – sans chercher à en faire des tonnes - ne convainc pas plus que cela, et La Tempestad, trop chargé en blasts et en riffs typiques à la Rutan, ne passionne guère.

Globalement, Infernus répond aux exigences et ne déçoit pas. La production s’est améliorée depuis Phoenix Amongst the Ashes (la basse notamment), et rend justice au contenu proposé qui - c’est un grand classique ! - plaira aux fans, sans pour autant convaincre ses détracteurs. Du bon Death floridien qui possède suffisamment de quoi être écouté quelques fois cette année, mais qui n’en atteindra probablement pas les listes annuelles de best-of.


Tags : cannibal corpse decapitated deicide dying fetus death metal erik rutan extreme m
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