Chronique

PLANKS
Perished Bodies

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Golden Antenna Records

Sorti le 11-09-2015


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Jeudi 10 septembre 2015

En guise de quatrième album, c'est un testament que nous livre PLANKS
PLANKS


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. Perished Bodies clôture huit années de service pour le groupe allemand. Ce denier a entamé l'écriture de ce disque au milieu de l'année 2014 avant de décider de s'arrêter. L'album terminant une trilogie débutée avec The Darkest Of Grays et Funeral Mouth, PLANKS
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tenait malgré tout à sortir ce disque.

Le chanteur-guitariste et leader du groupe voue un amour secret pour THE CURE
THE CURE


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. La première partie de cette trilogie pouvait référer à Pornography tandis que Funeral Mouth, le précédent disque renvoyait à Kiss Me, Kiss Me Kiss Me avec quelques accents Pop. Perished Bodies sera le Desintegration des Allemands.

On pointe directement le côté mélancolique de cet album. Peut-être en partie parce que l'on sait qu'il s'agira du dernier. Sans doute aussi grâce à la manière d'utiliser des passages répétitifs et à cet alternance de moments d'intense lourdeur avec des temps plus clairs.

Les années 90 ont également joué un rôle dans le background du groupe qui aime construire ses ambiances froides mais humaines, autour d'un jeu saturé.

On entend clairement que la maturité du groupe et la maîtrise de ses intentions ont encore gagné en potentiel sur ce disque. C'est donc avec beaucoup de regrets que l'on doit se dire qu'il n'y aura pas de suite ni d'évolution. Tout en préservant son style, PLANKS
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réussit à insuffler encore plus de profondeur dans ses compositions que l'on qualifie parfois rapidement de Post-Metal.

La dualité du chant masculin-féminin sur She Is Alone fait partie des plages riches sans être surjouées. On sent que le groupe désirait ouvrir encore quelques frontières pour inscrire sa mélancolie. La composition fonctionne d'autant mieux que les deux voix suivent la même progression, passant du chant clair à celui hurlé, cassant ainsi les codes trop simplistes des genres sexués.

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a décidé de tirer sa révérence sur la seconde partie du titre qui ouvre Perished Bodies, The Sacrifist. Plus qu'une simple ouverture et fermeture, cette plage est aussi le plus prostrée de l'album. La progression, le démarrage en sonorité claire et l'émotion cathartique traduisent cette fin définitive jusqu'à la dernière résonance.

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n'est plus. Le groupe a laissé un excellent album comme lettre d'adieu, allant par la même occasion jusqu'au bout de sa démarche.
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