Chronique

THE BLACK DAHLIA MURDER
Abysmal

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Metal Blade Records

10 titres - 37 minutes
Sorti le 18-09-2015


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Dimanche 13 décembre 2015

Difficile de comprendre ce qu’a cherché à faire The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder


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en intitulant son album de la sorte (Abysmal pouvant signifier « épouvantable », « exécrable » ou « sans bornes » suivant le contexte), même si l’on doute que Trevor and co se soient lancé dans de profondes allégories quant à leur art. De toute façon, on s’est habitué depuis longtemps déjà à ce que l’on pouvait retirer d’un album de The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder


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: un artwork qui attire l’œil, du Death mélodique, et, au minimum, deux ou trois gros tubes.

Si Everblack s’était révélé moins marquant sur la durée que ses prédécesseurs, il est indéniable que The Black Dahlia Murder
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a gagné en consistance depuis ses premiers jours, parvenant à affirmer son identité au-delà des riffs inspirés par la scène suédoise, à commencer par At The Gates
At The Gates


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, dont l’ombre plane cela dit toujours assez lourdement sur cet opus (cf. The Fog). Cette façon si catchy de faire sonner les refrains, le chant dual de Trevor et ce groove proéminant font de The Black Dahlia Murder
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un groupe qui sait proposer son truc. En bref, il a su évoluer et varier son jeu en dépit d’une présence assidue n’épargnant ni la scène ni les changements de line up, et aboutissant à ce (déjà !) septième album.

Et pourtant, Abysmal pourrait presqu’être vu comme un petit retour en arrière, écrit pour fêter l’anniversaire des dix ans de Miasma. La production, excellente, et le jeu, plus varié on l’a dit, tendraient à considérer ce propos comme réducteur. Mais le feeling bien plus immédiat que les quelques lourdeurs ressenties à l’écoute de Everblack, et ce songwriting serré, rapide et bien cadencé confèrent à Abysmal une aura qui nous rappelle la fraiche jeunesse de nos gars du Michigan. Ceci, dès l’entame, constituée de deux morceaux pourtant assez classiques pour du The Black Dahlia Murder mais non moins généreux (Receipt et Vlad, Son of the Dragon).

Frénétiques, fortes et inspirées, ces nouvelles chansons confirment que The Black Dahlia Murder
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excelle dans l’exercice, pas si aisé, de l’écriture de nouvelle chanson visant à renouveler un peu un répertoire habité. Accrocheuses et mélodiques, mais surtout variées et dotées d’un jeu de guitare démentiel, elles dénotent certes de la formule typique du groupe, mais restent en tête immédiatement et ne donnent pas l’impression d’un groupe en roule libre. Bien au contraire.

Abysmal ferait presque croire à un retour aux années 2000 époque Miasma. Presque, car, sur cet album, The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder


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jouit encore plus de ces influences swedish classiques tout en dévoilant un talent de composition dont le groupe ne pouvait pas encore se targuer à l’époque. Et sans chercher de continuité avec le matériel le plus récent, ce nouvel album doit simplement être pris pour ce qu’il est, à savoir une collection raffinée d’excellentes chansons. Quand je pense, qu’à l’époque, le groupe se voyait assimilé - à tort - à la scène Deathcore...


Tags : Metal, Death melo, Mark Lewis, At the gates
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