Chronique

WINDHAND
Grief's Infernal Flower

image
Relapse Records

9 titres - 71 minutes
Sorti le 18-09-2015


image
Dimanche 7 février 2016

Si le format long, glacial, minimaliste – Doom – vous effraie, alors Windhand
Windhand


Clique pour voir la fiche du groupe
n’est évidemment pas pour vous. Peu de changement de tempo, une approche mammouthienne longue durée du riff, Windhand
Windhand


Clique pour voir la fiche du groupe
a un sens bien typé d’un songwriting sans merci. A la manière de différents groupes menés par Electric Wizard
Electric Wizard


Clique pour voir la fiche du groupe
, Windhand
Windhand


Clique pour voir la fiche du groupe
fait pencher la balance très lentement vers le bien lourd, au risque de perdre l’auditeur en route comme c’était un peu le cas sur le Soma paru en 2013. Grief’s Infernal Flower suit la même approche, mais voit le groupe varier quelque peu son propos en raccourcissant quelques chansons ou en ajoutant au besoin énergie et urgence. Une palette plus large qui capte mieux l’attention.

Pourtant, l’ouverture ne permet pas de déceler ce changement subtil. Reprenant les instru exactement là où Windhand les avait laissées sur Soma, Two Urns nous peinturlure la face 8 minutes durant à l’aide d’un énorme riff fuzzy et du chant voilé de Dorthia Cottrell. La simplicité de la chanson fonctionne et fait penser à un mélange de Saint Vitus
Saint Vitus


Clique pour voir la fiche du groupe
et d’Electric Wizard
Electric Wizard


Clique pour voir la fiche du groupe
, avant que sa durée ne finisse par faire perdre patience. De la même manière, le côté répétitif de Forest Clouds entache malheureusement le travail sur les guitares, des plus ravageurs.

Des titres plus courts comme Crypt Key fonctionnent mieux et animent l’album d’une vibe 60’s assez vibrante, sans parler de la réussite de l’acoustique Sparrow. Hyperion captive aussi, avec son atmosphère occulte et son chant envoutant. Jusqu’à l’énigme de l’album : cette doublette monstre de quatorze minutes (Hesperus et Kingfisher) qui fonctionne étonnamment bien, vivante, charmeuse et un peu en dehors de la routine habituelle du groupe.

Riffs écrasants, chant hypnotique, trippant, et plus varié que son prédécesseur, Grief’s Infernal Flower réussit mieux et devrait élargir sans problème l’aura de Windhand
Windhand


Clique pour voir la fiche du groupe
auprès des fans du genre, malgré ce côté toujours un peu trop bavard.



Tags : Pallbearer, Sleep, Electric Wizard, Graveyard, Yob, Uncle Acid
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE