Chronique

YEAR OF THE GOAT
The Unspeakable

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Napalm Records

9 titres - 52 minutes
Sorti le 31-07-2015


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Mardi 2 février 2016

Le 'Occult Rock', cette scène en pleine expansion. Et sans aller jusqu’à affirmer que Ghost
Ghost


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est l’arbre qui cache la forêt, cette scène reste une vraie nébuleuse, dans laquelle on retrouve Year of the Goat
Year of the Goat


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. Ces Suédois, on les placerait volontiers aux côtés de In Solitude
In Solitude


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, Witchfinder General ou même carrément Blue Öyster Cult. Juste à côté d'un petit flacon d'épices gothiques. Auquel on ajouterait un soupçon de mystère, heavy en diable.

Joueurs, les Year of The Goat
Year of The Goat


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misent d’emblée sur un morceau de presque treize minutes pour introduire ce nouvel album. Un coup de poker qui fonctionne, tant All He Has Read renvoie à tout ce qui se faisait de mieux (excès y compris) dans les scènes Metal & Prog des années 70. On y décèle quelques relents plutôt agréables de Fates Warning
Fates Warning


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(première époque), de Mercyful Fate
Mercyful Fate


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et de cette magie typique du NWOBHM. De quoi donner l’impression d’entendre plusieurs bonnes chansons fusionnées en une seule très accrocheuse, variée, et animée par cette ambiance si sombre.

Propulsée par un travail sur les guitares créatif et évocateur, une vibe prog puissante se dégage de cet album, sans qu’elle n’empêche les chansons de dégager un feeling assez immédiat et addictif : le plutôt Blue Oysterien Pillars of the South (au niveau des guitares surtout), le plus psyché The Emma, sur lequel Thomas Sabbathi dévoile toute son intensité dramatique au chant, ou les plus mélancoliques The Wind et Black Sunlight, dont les refrains fonctionnent si bien. Clairement, son chant sied parfaitement à ce type de musique, sorte de croisement entre Papa Emeritus de Ghost
Ghost


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et Pelle Ahman de In Solitude
In Solitude


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.

Finalement, le sentiment le plus étrange provient du fait que ces quelques titres arrivent après cette intro dantesque, et se voient un peu entachées par une conclusion qui manque d’épaisseur, voire un peu fastidieuse sur son final (Riders of Vultures). Dommage, car, autrement, The Unspeakable se révèle comme un excellent album, de ceux qui se détachent sans problème de cette foultitude de groupe d’obédience similaire.


Tags : occult doom rock sweden
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