Chronique

OBSCURA
Akróasis

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Relapse Records

8 titres - 54 minutes
Sorti le 29-01-2016


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Mardi 23 février 2016

Si l’on pouvait encore douter, Obscura
Obscura


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, encore plus dans sa version 2016, se trouve entre les seules mains de son fondateur, chanteur et guitariste, Steffen Kummerer. La liste des départs depuis le cycle Cosmogenesis / Omnivium impressionne : Hannes Grossmann
Hannes Grossmann


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(batterie), Jeroen Paul Thesseling (basse) et Christian Münzer (guitare). Akróasis constitue alors un nouveau départ, pour lequel Kummerer s’est une nouvelle fois bien entouré avec Linus Klausenitzer à fretless, Sebastian Lanser derrière le kit et Rafael Trujillo pour compléter les guitares : de quoi doter Obscura
Obscura


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de tout le talent requis pour aborder son avenir.

D’Obscura
Obscura


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, je retiendrai toujours, et sans conteste, le formidable Cosmogenesis, un album de très haute voltige, varié, mélodique, technique – une perle du genre. Akróasis délivre justement le meilleur de lui-même quand il s’efforce d’emprunter les mêmes chemins, déroulant les riffs à l’envie (Ten Sepiroph, Ode to the Sun), et témoignant de la toute-puissance des Allemands lorsqu’il s’agit d’écrire du contenu tantôt technique, tantôt brisé, mais toujours enchanteur (le titre éponyme). On pense à Necrophagist
Necrophagist


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, on pense à Cynic
Cynic


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(Perpetual Infinity), on pense au Obscura
Obscura


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que l’on adore.

Comme sur chacun de ses albums, Obscura
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délivre donc un propos riche, complexe, dynamique... au risque de trop vouloir en faire et de privilégier la forme au détriment du fond. Déjà à l’époque, Omnivium était bien plus expansif que le plus direct Cosmogenesis, et Akróasis poursuit sur ce chemin un peu trop chargé. Outre les démos techniques pures parfois un peu stériles (Sermon of the Seven Suns), parfois impressionnantes (The Monist), le songwriting s’est étiré, sans réellement se justifier. L’accumulation d’embryons d’idées prend le pas sur une véritable structure et dénature la progression au sein de cet album foisonnant. Le meilleur exemple se trouve peut-être dans la conclusion fleuve Weltseele et ses 15 minutes, dont les deux premiers tiers empilent les idées de riffs avant de dévoiler enfin la « vraie » mélodie clôturant l’album.

Akróasis constitue finalement un album assez frustrant. On apprécie ces moments de pure virtuosité tout comme on peste devant ce manque d’une vraie vision, claire, conférée à un album dont on peut regretter également la production assez étrange, où la basse ressort aussi magnifiquement que le reste sonne assez plat au final (surtout en comparaison de Cosmogenesis). Comme Omnivium avant lui, Akróasis croule un peu sous son poids, et, contrairement à d’autres albums progressifs, les écoutes répétées étiolent l’intérêt que l’on y porte au lieu de le renforcer. Beau, mais un peu superficiel.


Tags : Death, Necrophagist, Gorguts, Spawn of Possession, Cynic, The Faceless, Origin
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