Chronique

GADGET
The Great Destroyer

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Relapse Records

17 titres - 26 minutes
Sorti le 11-03-2016


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Vendredi 29 avril 2016

Ne culpabilisez surtout pas de ne pas réussir à associer la moindre note de musique au nom Gadget
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, pourtant vétéran de la scène Grind. Le groupe va et vient depuis plus de vingt ans et n’en est d’ailleurs pas à son premier line-up. Pour tout dire, The Great Destroyer constitue son premier album en dix années, et le troisième en tout et pour tout. Un album en forme de tremplin qui pourrait donc permettre au groupe, bien soutenu par Relapse , d’atteindre une nouvelle génération de fans... à condition de ne pas se louper au passage.

S’il est bien gras et chaotique, le Grind proposé par Gadget
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sur ce The Great Destroyer n’est en réalité pas bien loin de ce que l’on pourrait attendre d’un album Grind en 2016. Succession rapide de morceaux tirant davantage sur le spectre Punk/hardcore du style que son versant Metal, la formule se révèle aussi insouciante qu’elle le devrait et n’oublie pas de noyer l’auditeur sous un déluge d’aboiements et de blasts – le mix aidant l’ensemble à rester intelligible, mais pas trop quand-même (on parle de Grind hein !). Cette formule sait même gagner en diversité, par exemple en misant sur quelques baffes façon Death/Grind à la Napalm Death
Napalm Death


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, avec pour exemple le plus évident Violent Hours (For A Veiled Awakening), featuring Barney lui-même.

Mieux que ça, des morceaux comme Lack of Humanity ou Down and Out révèlent un Gadget
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brillant, capable, et méritant de reprendre le flambeau laissé par ses compatriotes de Nasum
Nasum
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. Oui, carrément, et ce, dans le sens où Gadget
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parvient à utiliser quelques bonnes idées avec autant de parcimonie que d’à-propos pour renforcer ses effets. Ainsi, Dedication met intelligemment à profit sa longueur (relativement au reste de l’album) au service d’un break savamment pensé. Le morceau titre, lui, se permet de couper son atmosphère dynamique par un solo épique assez unique en son genre au sein de cet album. Unique également, le tempo limite Sludge de In The Name Of Suffering, qui assure un court instant groovy et décapant. Impossible également de ne pas citer la superbe conclusion (I Don’t Need You / Dead and Gone) oscillant entre virulence, explosivité, et leads entrelacés.

Au final, toutes ces subtiles nuances permettent à Gadget
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d’aérer son propos et de proposer ce petit truc croustillant en plus, ce petit gout de reviens-y que ses congénères ont généralement du mal à insuffler à leurs ouvrages fous. Un beau retour pour Gadget
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, donc, en espérant ne pas avoir à attendre à nouveau dix années pour en voir la suite...



Tags : Nasum, Rotten Sound, Napalm Death, Nails, Misery Index, Wormrot
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