Chronique

ZAKK WYLDE
Book Of Shadows II

image
Entertainment

14 titres, 65 minutes
Sorti le 08-04-2016


image
Dimanche 24 avril 2016

Zakk Wylde
Zakk Wylde


Clique pour voir la fiche du groupe
est un artiste pour le moins ambivalent. Derrière ses allures d'ours mal léché, de shredder fou et d'usine à riffs plus pesants les uns que les autres bat en effet un petit coeur tendre, capable d'écrire à Ozzy Osbourne
Ozzy Osbourne


Clique pour voir la fiche du groupe
une de ses plus belles ballades (Mama I'm Coming Home, devenue culte) et de saupoudrer les albums de Black Label Society
Black Label Society


Clique pour voir la fiche du groupe
de morceaux tout en douceur, comme In This River.
Et le guitariste avait tenu, dès ses débuts, à exposer son amour pour une musique folk/blues typique de son Amérique natale – sensiblement différente du southern rock et de la country bien que la rejoignant sur certains titres. Le résultat, c'était un Book Of Shadows très bien accueilli par la critique, mais aussi un unique opus de Pride & Glory
Pride & Glory
Clique pour voir la fiche du groupe
et même quelques albums électro-acoustiques sortis avec Black Label Society
Black Label Society


Clique pour voir la fiche du groupe
. Et alors qu'on commençait à trouver que ces derniers tournaient un peu en rond, voilà le barbu de retour en solo avec ce Book of Shadows II, juste le temps de nous rappeler quel formidable auteur-interprète il est.

Car Wylde a d'autres qualités que son jeu de guitare supersonique, qui éblouit autant qu'il agace (bon dieu, ses soli en live qui te bouffent un quart d'heure de temps de jeu...). Une voix très personnelle, notamment, et totalement adaptée à ce répertoire folk. Sleeping Dogs et ses harmonies vocales (pour l'anecdote, c'est Corey Taylor qui double Zakk sur le refrain!) ou encore la conclusion tout en douceur The King, qui montre la facette la plus sensible du chanteur, en sont de bonnes preuves. Tout l'album est baigné d'une espèce de sérénité qui tranche particulièrement avec la musique énervée de Black Label Society
Black Label Society


Clique pour voir la fiche du groupe
, sérénité renforcée par un orgue omniprésent en fond sonore (Forgotten Memory, superbe) et qui donne parfois l'impression d'entendre Wylde chanter depuis le fond d'une église américaine. Parfait pour cultiver vos paradoxes avant de retourner écouter Mayhem
Mayhem


Clique pour voir la fiche du groupe
et Deicide
Deicide


Clique pour voir la fiche du groupe
.
On regrette parfois que la voix de Zakk reste fort monotone au long de ces quatorze titres, ce qui donne parfois un sentiment de déjà-entendu. Le Hangover Music de Black Label Society
Black Label Society


Clique pour voir la fiche du groupe
avait pourtant prouvé que le chanteur est tout à fait capable d'intégrer son chant le plus écorché au service de titres plus folk – comme sur l'extraordinaire reprise de Whiter Shade of Pale, dont l'esprit se rapproche de Book of Shadows II. Heureusement, l'album se laisse écouter avec une facilité déconcertante, illuminé par des refrains intelligents... et, bien sûr, par un jeu de guitare qui rappelle à tout le monde le calibre de Zakk Wylde
Zakk Wylde


Clique pour voir la fiche du groupe
en la matière.
Si, comme beaucoup, vous en étiez venu à penser qu'au final, l'ancien gratteux d'Ozzy Osbourne
Ozzy Osbourne


Clique pour voir la fiche du groupe
n'était qu'un shredder de plus, confit dans son jeu répétitif et démonstratif (une attitude cultivée par Wylde en concert), ce Book of Shadows II arrive à point nommé. C'est bien simple, le solo de Darkest Hour, rempli de feeling et pourtant d'une technique folle, est non seulement un des meilleurs écrits par le guitariste mais également un des plus beaux qu'il nous a été donné d'entendre. Et l'album est parsemé d'éclairs de ce genre, comme sur le très beau (et au final gospel!) Lay Me Down, qui rappellent que oui, Zakk Wylde et bel et bien à classer parmi les meilleurs guitaristes au monde. Et qu'il ferait peut-être bien de s'octroyer des parenthèses de ce genre plus souvent, si ça peut ramener l'inspiration à Black Label Society
Black Label Society


Clique pour voir la fiche du groupe
...
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE