Chronique

WEEKEND NACHOS
Apology

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Relapse Records

13 titres - 37 minutes
Sorti le 20-05-2016


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Jeudi 28 juillet 2016

L’année 2016 ne pouvait pas plus mal commencer pour les fans de Weekend Nachos
Weekend Nachos


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, puisque le groupe natif de l’Illinois annonçait sa dissolution dès le premier janvier dernier. Pour aider ses fans à faire leur deuil, Weekend Nachos
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propose donc une dernière tentative de canalisation enthousiaste de Powerviolence à l’aide de ce dernier album, Apology.

2015 ouvre ce chant du cygne à coups de batterie pulsative et de feedback bruyant, bientôt relayés par une basse très lourde mettant en valeur un tempo plus ralenti sur lequel Matt Barnum et Matt Izzi (Homewrecker
Homewrecker


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) secondent les soufflets de Hoffman. Voilà de quoi nous rassurer. Pourquoi donc ?

Car Weekend Nachos
Weekend Nachos


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a toujours approché le genre Powerviolence d’une manière bien plus lourde que ses contemporains, et ce avec succès. Et en se dotant au fil du temps d’un son assez unique, le groupe a naturellement ressenti une certaine pression vis à vis de cet album-adieu : Hoffman l’a déclaré, toute l’écriture de l’album s’est accompagnée d’un grand sentiment de nervosité, le groupe avouant lui-même devoir racler les fonds de tiroir pour écrire cet album, le dernier sur lequel ils seront encore capables de proposer du matériel de qualité. En récoltant au passage la confirmation que leur décision initiale était la bonne.

Comme pour s’aider dans cette démarche, ou afin de célébrer leur fin à leur propre manière, les Weekend Nachos
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ont également invité plusieurs guests pour quelques featurings bien sentis. Ainsi, Dylan Walker (Full of Hell
Full of Hell


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) monte sur le ring à coups de cris perçants sur Dust, l’occasion pour les gaillards d’asséner quelques commentaires bien sentis sur leur propre scène (''Meanest and toughest guys around / Kicking me on the ground''). Autre moment fort, la conclusion poignante (Apology), magnifiée par quelques nappes de piano, un instrument plutôt rare dans le genre, joué ici par Mike Kinsella (American Football
American Football


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) pour une chanson d’abord lancinante puis punitive.

Après une dizaine d’années au service du Powerviolence, Weekend Nachos
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a jugé bon de s’arrêter et signe avec Apology la parfaite conclusion d’une discographie robuste. Mais inutile de pleurer la disparition du groupe, car, après un dernier mot d’adieu militant à ses fans (''My dear friends, our time is done / Time to move on, did we have our fun'', sur Eulogy), Weekend Nachos
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le dit lui-même : Don’t cry for us, we’re already dead.




Tags : Nails, Magrudergrind, Spazz, Full of Hell, Crossed Out, Dropdead, Infest
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