Chronique

GORGON
Titanomachy

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Autoproduction

8 titres, 40 minutes
Sorti le 21-05-2016


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Lundi 6 juin 2016

Si le black dit symphonique crève l'écran depuis déjà un bout de temps maintenant – avec en tête de gondole les incontournables Cradle Of Filth
Cradle Of Filth


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et Dimmu Borgir
Dimmu Borgir


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– et produit des nouveaux groupes à ne plus savoir qu'en faire, le death symphonique, lui, a mis un peu plus longtemps à se développer. Mais depuis quelques années, les mastodontes du style que sont SepticFlesh
SepticFlesh


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et Fleshgod Apocalypse
Fleshgod Apocalypse


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font des petits, et de plus en plus de groupes font appel à des orchestrations sans sonner cheap, loin de là.
Gorgon
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fait partie de ces nouveaux venus. Les Parisiens sortent leur premier album, Titanomachy, et semblent bien décider à marquer les esprits – par exemple en mettant un certain Jens Bogren aux manettes (connu pour ses travaux avec... Fleshgod Apocalypse
Fleshgod Apocalypse


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, entre autres, tiens tiens). Le résultat est un son massif, titanesque serait-on tenté de dire, qui colle parfaitement à la musique grandiloquente de Gorgon
Gorgon


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, inspirée – comme les noms du groupe et de l'album le soulignent – de la mythologie grecque.

Dès Arising Thunderlord, le ton est donné : un death plus mélodique que celui de Fleshgod Apocalypse
Fleshgod Apocalypse


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, moins emphatique que celui de SepticFlesh
SepticFlesh


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, globalement up tempo et particulièrement bien accompagné par des orchestrations omniprésentes, mais pas trop envahissantes. Les cordes sur cet énorme titre d'ouverture sont très prenantes, culminant en un break épique en fin de morceau. Le tout encadre un morceau classique mais particulièrement efficace, comme toutes les compos de ce Titanomachy.
Le point culminant de l'album, c'est probablement ce formidable Ashes & Blood aux ambiances orientales et aux riffs incisifs, où la qualité des orchestrations atteint un niveau difficilement imaginable pour un premier opus. En plus des classiques cordes et cuivres, un bouzouki, joué par le chanteur Paul Thureau, fait également son apparition pour un résultat très réussi. Certes, SepticFlesh
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est ici très, très proche, voire même un peu trop : le refrain du morceau fait irrésistiblement penser à la mélodie d'Order of Dracul des Grecs. Hommage (in)conscient ou vulgaire resucée ? Difficile à dire, mais ça ne gâche pas vraiment le plaisir. La reprise du refrain en fin de morceau est certainement le moment le plus jouissif de Titanomachy. Titans Unleashed, plus classique, aura du mal à se démarquer après un tel titre, malgré un beau solo de guitare. Mais Gorgon
Gorgon


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ne commet pas l'erreur de beaucoup de groupes en laissant retomber la pression en fin d'album et soigne sa sortie autant que son entrée. L'interlude Oracles prouve encore le savoir-faire des Parisiens en matière d'ambiances, mais est surtout suivi par un incroyable Everlasting Flame of Olympus. Le titre le plus véloce et le plus sombre du lot, où les vocaux de Paul se font par moments plus profonds -une variété bienvenue, les choeurs féminins n'empêchant pas une certaine linéarité du chant par moments.
Gorgon se paie même le luxe de conclure son album par une longue pièce de près de 11 minutes, condensé de toutes les qualités de Titanomachy, sans vouloir trop en faire. Une seule envie une fois l'outro d'Elysium terminée : se repasser le tout.

Car si Gorgon
Gorgon


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ne sort pas l'album le plus original de l'année, sa durée et sa structure intelligente le rendent très digeste et, au final, addictif. Impossible de résister à des titres du calibre d'Ashes & Blood, Arising Thunderlord ou Everlasting Flame of Olympus, et impossible aussi de nier un sacré talent au niveau des orchestrations. Titanomachy est d'ores et déjà la belle surprise de 2016, et Gorgon
Gorgon


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confirme la vitalité de la scène française.



Tags : death symphonique, france, septicflesh
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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