Chronique

VOLBEAT
Seal The Deal & Let\'s Boogie

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Republic

15 titres, 58 minutes
Sorti le 03-06-2016


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Vendredi 10 juin 2016

La progression de Volbeat
Volbeat


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est probablement une des plus fulgurantes du metal moderne. Les Danois sont en effet passés du statut de grand espoir de la scène à celui de tête d'affiche du Graspop (et d'autres grands festivals européens) en l'espace de même pas une dizaine d'années. Il faut dire que Volbeat
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a tout : une sacrée personnalité, des hymnes irrésistibles, des morceaux péchus, des ballades réussies, un côté foncièrement metal mais une incroyable variété musicale, le tout porté par la voix reconnaissable entre mille de Michael Poulsen.
Depuis The Strength, the Sound, the Songs, la carrière de Volbeat
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pourrait même être qualifiée de sans-faute, incorporant de plus en plus d'influences et s'éloignant parfois du metal des débuts mais réussissant à s'en sortir par le haut grâce à un sens de la mélodie incroyable. Le dernier album du groupe, Outlaw Gentlemen & Shady Ladies, délaissait ainsi les riffs directs et les duos avec Napalm Death
Napalm Death


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ou Kreator
Kreator


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pour offrir un rock/metal mélodique qui laissait sceptique au début, mais s'est avéré incroyablement accrocheur à moyen terme.

Alors, que donne ce Seal the Deal & Let's Boogie (le groupe a toujours un don pour les titres d'albums), accompagné d'un artwork toujours aussi classieux ? Les singles auguraient du bon, ou en tout cas mettaient en confiance. The Devil's Bleeding Crown, titre d'ouverture tout ce qu'il y a de plus classique, fait penser aux morceaux les plus heavy de Nickelback. La voix bardée de reverb' de Poulsen peut surprendre et on est clairement loin d'une tuerie à la Hallelujah Goat ou Warrior's Call, mais ça fait le boulot. Per Evigt revient quant à lui au chant en danois, comme sur A Garden's Tale à l'époque, et ressemble à peu près à toutes les ballades de Volbeat
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depuis quelques années (Fallen, notamment), avec toujours ce refrain qui reste en tête pour la journée.
En fait, je pourrais m'arrêter là, car tout est dit : ce nouvel album, c'est Volbeat en moins bien. Et encore, pas tout Volbeat
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mais bel et bien ses aspects les plus accessibles. Ceux qui espéraient que l'arrivée de Rob Caggiano, débarqué d'Anthrax
Anthrax


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, puisse accentuer le côté riffu des Danois en seront pour leurs frais.

Bien sûr, le côté « radio-friendly » de Volbeat
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ne date pas d'hier, et a même donné quelques uns des meilleurs albums du groupe – le très pop/punk Guitar Gangsters & Cadillac Blood, ou les titres les plus soft de Beyond Hell/Above Heaven. Mais le groupe en fait ici un peu trop... ou le fait avec nettement moins d'inspiration. Mêmes intros voix/guitare, mêmes intonations de la part de Poulsen qui se répète tellement que c'en est crispant, mêmes arpèges acoustiques en toile de fond, riffs déjà entendus : tout Seal the Deal ressemble à un grand chaudron dans lequel Volbeat
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a jeté des bouts d'albums précédents. Evidemment, le résultat n'est pas toujours médiocre, mais à peine se dit-on que Let It Burn est, au final, un bon titre qu'on retourne écouter Pearl Hart (sur l'album précédent)... pour réaliser qu'on frise l'autoplagiat.
Difficile de comprendre également cet interlude placé en fin d'album qui consiste en une accélération ''à la Slayer
Slayer


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'' pendant... une cinquantaine de secondes. Peut-être une façon de dire que le groupe n'a plus le coeur à jouer vite...

Quelques titres surnagent toutefois, comme le morceau éponyme, rapide et direct comme il faut et où les guitares se lâchent enfin, pour ce qui peut devenir un classique du groupe. On retrouve même de rares idées neuves, comme les ambiances orientales de Gates of Babylon ou le côté presque


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Blackberry Smoke d'un Battleship Chains léger et accrocheur. Mais c'est peu, bien trop peu. Seal the Deal & Let's Boogie restera probablement comme l'album le plus faible de Volbeat
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à ce jour...
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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