Chronique

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The Lifespan of a Moth

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Relapse Records

Sorti le 15-07-2016


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Lundi 22 août 2016

A l'annonce de leur reformation en 2007, le groupe promettait de revenir plus puissant que jamais. Signé chez Relapse Records , 16
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nous avait déjà gratifié d'un Bridges To Burn en 2009 et d'un Deep Cuts From Dark Clouds en 2012 où l'intensité ne manquait pas. Mais il aura fallu attendre 2016 avec ce septième album pour qu'il se révèle à la hauteur de ses promesses.

Ce n'est pas que les deux précédents disques furent mauvais, mais The Lifespan Of A Moth est clairement l'album de la lourdeur pour ces vétérans de Los Angeles. Tant pis pour le suspens, mais c'est indéniablement le meilleur album du combo Sludge-Hard-Core.

Enregistré avec Jeff Forrest (THE LOCUST
THE LOCUST


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, CATTLE DECAPITATION
CATTLE DECAPITATION


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), produit par le groupe lui-même, The Lifespan Of A Moth est un rouleau compresseur de sauvagerie et de nihilisme.

Le groupe a déjà fait ses preuves par le passé. Pourtant on prend un réel plaisir à redécouvrir 16
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sur cette album. Ce dernier s'est évidemment inspiré de toute la noirceur en sa possession, mais il est aussi allé chercher du neuf dans son esprit torturé. Jusqu'ici, il y avait une certaine fatalité à coller l'étiquette Sludge et Hard-Core au groupe qui se classait pourtant difficilement. Ses accents du sud, ses sonorités rugueuses et sa vision poids lourd lui valaient un rangement aux côtés de RWAKE
RWAKE


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et de EYEHATEGOD
EYEHATEGOD


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.

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a pris du gras et marche aussi sur les plates-bandes de CROWBAR
CROWBAR


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. Mais il a aussi la bonne idée, d'ajouter des riffs plus Thrash (Peaches, Cream, And The Placenta, The Absolute Center Of A Pitch Black Heart, Secrets Of The Curmudgeon) pour relancer la machine. D'autant qu'il s'offre également le luxe de proposer deux compositions (Gallows Humor, George) avoisinant les sept minutes, où 16
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plombe les ambiances pourtant déjà particulièrement lourdes d'un The Morphinist , ou d'un Landloper.

Avec derrière lui un groupe inspiré comme jamais, Chris Jerue, le chanteur, se permet aussi ses meilleures vocalises. En supplément à sa hargne habituelle, il ajoute des effets distordus et apporte sa contribution à l'ambiance martyrisée des compositions pointues. A la surprise générale, 16
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et Chris Jerue se permettront, avec succès d'ailleurs, une pointe de clarté dans cette obscurité entretenue sur Pastor In A Coma.

Lourd et bénéficiant d'un son énorme mais surtout illuminé par l'inspiration à son apogée de 16
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, The Lifespan Of A Moth, le septième album de cette formation californienne est sans doute le disque qu'il ne faut pas louper.
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