Chronique

DELAIN
Moonbathers

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Napalm Records

11 titres, 47 minutes
Sorti le 26-08-2016


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Mardi 25 octobre 2016

Au sein de la riche mais plutôt homogène scène metal symphonique dite « à chanteuse », particulièrement foisonnante aux Pays-Bas, Delain
Delain


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trace depuis maintenant pas mal d'années sa propre route. Moins accessible et pop que Within Temptation
Within Temptation


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, moins extrême qu'Epica
Epica


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, moins symphonique et grandiloquente que Nightwish
Nightwish


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, la bande à Charlotte Wessels emprunte en quelque sorte une voie médiane, du moins depuis son deuxième album, Lucidity étant plutôt classique dans le genre. Mais April Rain (2009) entamait la mue vers un son à la fois plus moderne, catchy et personnel. Une impression confirmée par We Are the Others, meilleur album du groupe à ce jour à mes oreilles, machine à tubes qui s'éloignait pour de bon de l'ombre des grands frères bataves (surtout de Within Temptation
Within Temptation


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, Martijn Westerholt, claviériste, étant... le frère de Robert Westerholt, guitariste de WT qu'il a quitté en 2001 pour fonder Delain
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).

Après un Human Contradiction durcissant un peu le ton mais perdant en efficacité, ce Moonbathers débarque et confirme la belle régularité du groupe, qui sort là son troisième album depuis 2012. Un opus accompagné d'une très belle pochette, dans un style graphique rappelant We Are the Others – bon signe après l'artwork plutôt raté de The Human Contradiction.
L'EP Lunar Prelude avait révélé le premier single de Moonbathers, un Suckerpunch qui m'avait déjà fait forte impression à l'époque : couplets mid-tempo et accompagnés de sonorités électroniques avant un refrain accrocheur – exactement ce qui m'a toujours plu chez Delain
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, c'est-à-dire de la simplicité, de la personnalité, la voix de Charlotte qui se fait plus ici pop-rock (on pense parfois à Anneke van Giersbergen dans certains accents), quelques riffs solides et accompagnements un peu plus épiques pour rappeler les origines... Un mix idéal et un tube immédiat.
Moonbathers commence d'ailleurs sur quelques titres plutôt efficaces. Le refrain de Hands of Gold, s'il peut finir par agacer (Charlotte est parfois un peu trop nasillarde), est très réussi, et cet excellent titre d'ouverture est renforcé par une intervention plutôt virile d'Alissa White-Gluz (Arch Enemy
Arch Enemy


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), déjà présente sur le précédent album ( sur The Tragedy of the Commons).
La première moitié de l'album est un quasi-sans faute, entre refrains réussis (The Hurricane) et riffs très « Nightwishesques » (le Nightwish
Nightwish


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de Floor Jansen, s'entend). Delain
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retrouve même, il faut l'avouer, un côté résolument metal, comme avec le puissant The Glory & the Scum, sur le refrain duquel des growls viennent soutenir Charlotte. La patte de la jeune guitariste Merel Bechtold, arrivée de Mayan
Mayan


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récemment ?

La très jolie ballade Chrysalis clôt donc cette première moitié d'opus, et c'est à partir de ce moment, malheureusement, que le niveau baisse. Delain
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tente certes plus de choses, comme sur le plutôt entraînant Fire with Fire ou sur la grosse surprise de l'album, Scandal, qui sonne tout bonnement... hard FM. Sérieusement, après ce riff de synthé, on s'attendrait presque à voir débarquer David Hasselhoff en guest tant c'est kitsch – et même pas raté, les guitaristes s'en donnant à coeur joie niveau soli. Reste que Moonbathers se termine en rythme mineur, seul le très bon Danse Macabre et ses lignes vocales intéressantes réussissant vraiment à retenir l'attention.
Delain
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continue toutefois à tracer son bout de chemin et à affiner son identité avec, une nouvelle fois, un album plutôt réussi. La carrière des Bataves commence à ressembler à un sans-faute, même si elle reste dans l'ombre des géants du metal symphonique... sans pour autant les condamner à être vus comme des seconds couteaux.
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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