Chronique

SUICIDE SILENCE
Suicide Silence

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Nuclear Blast

9 titres - 45min
Sorti le 24-03-2017


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Samedi 4 mars 2017

Suicide Silence
Suicide Silence


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c’est une fanbase bien forte, un nom bien forgé dans le deathcore depuis 10 ans. Mais aussi l’accidentelle mort de son charismatique chanteur Mitch Lucker il y a 3 ans. Le groupe ne s’était pas arrêté après ce tragique accident de moto.

Après une réflexion, le groupe avait décidé de poursuivre l’aventure et avait trouvé Eddie Hermida. Ce dernier passant donc de All Shall Perish
All Shall Perish


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à Suicide Silence
Suicide Silence


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. À la suite de lives concluants, voici donc le «nouveau» Suicide Silence qui nous sort un disque.

Et dans cette chronique c’est à partir de ce moment que les Romains s’empoignent. Je vais tâcher d’être le plus objectif et juste possible, mais cet album peut vraiment lancer beaucoup de débats de fond sur les artistes.

Beaucoup de gens ont été très surpris, voir déçus, ou même choqués lorsque Doris, était sorti sur internet. Changement de style radical pour ce premier titre. On passait du Suicide Silence : deathcore, un peu emo mais très violent à une sorte de post-metal mélange d’un fourre-tout entre Deftones
Deftones


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, Nine Inch Nails
Nine Inch Nails


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, etc.

La méthode pour un changement aussi radical ? Avoir jammé plusieurs mois ensemble pour en être arrivé à ce style comme conclusion. L’argument est donc difficilement critiquable. Cependant, de quoi faire gronder une certaine colère parmi les vieux de la vieille, les aficionados ou les «puristes».

Je vais laisser de coté le débat du ''c’est bien, ils savent se réinventer'' et ''ouais, mais non ils ont perdu leur identité'', pour un peu voir ce que contient réellement ce disque.

Et le bilan est mitigé quand même à vrai dire, certains morceaux peuvent encore presque tenir la route, d’autres pas du tout. On a à tout casser maximum 2 breakdowns sur tout l’album. Bye bye le scream aussi, le chant est beaucoup plus clair. Certains passages comme sur Silence ne sont pas mauvais, mais d’autres ambiances comme sur Diyng In A Red Room ne sont pas des plus efficaces ni prenants…

Il y a donc une succession de passages pas terribles et tentatives de partir sur un autre style, mais d’autres un peu plus réussit dans le même genre. On va quand même noter aussi quelques poussées de chant presque scream comme sur le début de Run, le titre qui serait encore le meilleur exemple de voie à suivre selon moi.

En tout cas, on ne s’attend pas à tomber sur un album comme ça en voyant le nom Suicide Silence
Suicide Silence


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. Il y a clairement un détachement de Mitch Lucker, et le groupe tente par une bonne méthode de trouver son identité actuelle. En revanche, sur la musicalité il y a quand même certains problèmes qui font que cet album sans nom reste très mal équilibré. De grosses interrogations se font lorsque l’on écoute ce disque d’une traite…

Suicide Silence
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, laisse dubitatif, déçoit, mais se réinvente sur quelques bonnes pistes, ou d’autres encore. Alors à toutes ces nombreuses réactions possibles, je ne vais pas me prononcer mais attendre.





Tags : Suicide Silence - USA - metal - deathcore
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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