Chronique

BENIGHTED
Necrobreed

image
Season of Mist

12 titres
Sorti le 17-02-2017


image
Lundi 24 avril 2017

Alors qu’il fêtera l’année prochaine ses vingt années d’existence, Benighted
Benighted


Clique pour voir la fiche du groupe
nous annonçait en début d’année le départ d’Olivier Gabriel (guitare), seul membre fondateur encore présent aux côtés de Julien Truchan (chant) jusque-là. Un nième changement de line-up qui ne devait pas faire oublier ce que Julien a plusieurs fois déclaré : malgré la tristesse de perdre parfois des amis de longue date, les changements de line-up ont contribué à rendre Benighted
Benighted


Clique pour voir la fiche du groupe
encore meilleur et faire de lui ce qu’il est aujourd’hui : une vraie référence de la scène Grind / Brutal Death européenne, reconnue comme telle par ses pairs. Un statut acquis à coups d’albums saignants – ce Necrobreed en est déjà le huitième – et de prestations live détonantes, plusieurs fois chroniquées dans ce webzine d’ailleurs.

Pour en revenir à ce changement de line-up, il faut préciser d’emblée que c’est bien Emmanuel Dalle (guitare, et arrivé en 2014) qui a composé la majeure partie de Necrobreed. Un passage de témoin pour celui qui s’affirme déjà comme un nouveau pilier et qui a vraisemblablement voulu faire reprendre à son groupe quelques virages grindisants après deux albums qui le voyaient s’aventurer parfois sur quelques routes plus Brutal Death (l’excellent Asylum Cave) voire un peu cabossées par quelques rebonds Hardcore pas dégueu (cf la touche d’Adrien Guérin à la guitare et aux backing vocals sur Carnivore Sublime, qui tapait assez large au niveau des ambiances au demeurant).

En résulte donc un album coup de poing, bien plus in your face que ne le fut Carnivore Sublime, sans que cela signifie que l’un soit meilleur que l’autre. Simplement, Benighted montre à nouveau la facette folle furieuse de sa personnalité (et je n’ai même pas évoqué le thème-concept encore une fois peu ragoutant de l’album...), tout en continuant sa progression. Surtout, il reste reconnaissable entre mille : depuis longtemps déjà, Benighted
Benighted


Clique pour voir la fiche du groupe
s’est forgé son propre son, bien aidé en cela par la performance toujours excellemment variée de Julien au chant, secondé le temps de deux morceaux par Trevor Strnad (The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder


Clique pour voir la fiche du groupe
) sur Forgive Me Father et Arno (Black Bomb A
Black Bomb A


Clique pour voir la fiche du groupe
) pour Cum With Disgust. Avec à la clé un résultat étonnamment bon pour ce dernier, sachant qu’il ne sert absolument à rien de détailler par le menu les autres titres composant cet album, racé, qui s’écoute sans problème d’une seule traite. On signalera quand-même au passage les prouesses techniques de Romain Goulon à la batterie, qui officie pour la première fois en studio avec le groupe, pour un rendu des plus dynamiques... mais il faut bien avouer qu’on en attendait pas moins !

Pour sa troisième production chez Season of Mist , Benighted
Benighted


Clique pour voir la fiche du groupe
continue donc à nous livrer sa dose d’adrénaline toute personnelle, accrocheuse et variée. Juste pourra-t-on reprocher cette fois ce côté parfois si direct qu’il en oublie de poser de vrais moments forts immédiatement reconnaissables comme tels, comme le furent des Collection of Dead Portraits ou autres Prey par le passé, même si on finit évidemment bien par les trouver (Forgive Me Father en tête). Loin, très loin de se voir rattraper par l’ennui, Benighted
Benighted


Clique pour voir la fiche du groupe
prouve avec une facilité déconcertante que le genre a encore bien des choses à dire !




Tags : Death, Grind, The Black Dahlia Murder, Black Bomb A, Aborted
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE