Chronique

GHOST BATH
Starmourner

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Nuclear Blast

12 titres - 71 minutes
Sorti le 07-04-2017


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Dimanche 23 juillet 2017

Ghost Bath
Ghost Bath


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, ou le groupe qui divise par excellence. Depuis la controverse sur leur origine (forcément, quand on s’amuse à cocher « Chine » sur bandcamp alors qu’on réside dans le Dakota…), jusqu’à leur précédent album, Moonlover, trop ancré dans cette nouvelle vague Post Black emmenée par Deafheaven
Deafheaven


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au goût de certains, Ghost Bath
Ghost Bath


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n’a clairement pas le pedigree à même de séduire les purs et durs. Sans parler du chant de Nameless, plus proche des cris plaintifs que du Trve Black punitif. En chemin, le groupe a donc créé le buzz, jusqu’à réussir à se faire signer par Nuclear Blast qui réédite son Moonlover l’année dernière (quelques dates en ouverture de Converge
Converge


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à la clé) et nous propose ce Starmourner - la suite logique du concept emmené par Nameless &co.

Clairement, une fusion d’influences empreignait Moonlover. Des filiations évidentes comme Deafheaven
Deafheaven


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donc, et de toute manière cité à tort et à travers depuis le succès de Sunbather, et d’autres beaucoup moins banales comme Lifelover ou Austere. Deux formations souvent citées par Nameless : une oreille à l’album To Lay Like Old Ashes devrait d’ailleurs vous convaincre de la connexion et vous « rassurer » sur l’utilisation de ce chant typique qui marque au fer (noir) les tonalités affirmées par Ghost Bath
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, bien plus proches du Black dépressif que du Post Black moderne. Mais Moonlover souffrait d’une certaine répétitivité qui mettait surtout en valeur le single Golden Number, clairement la meilleure compo écrite par le groupe jusqu’ici.

L’annonce d’un Starmourner censé apporter enfin plus de lumière dans l’océan de noirceur écrit par Ghost Bath
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jusque-là pouvait donc faire espérer ou craindre (c’est selon) deux choses : une écriture plus aérée, plus variée, ou un Ghost Bath
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qui se retourne un peu sur ses principes et change de direction. L’écoute de l’album donne un peu raison à ces sentiments ambigus, avec à la clé une réussite plutôt contrastée – c’est le moins qu’on puisse dire.

Ghost Bath
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semble avoir en effet cherché à capitaliser complètement sur les lignes de guitare mélodiques qui ont tant marquées (en bien ou en mal, à nouveau c’est selon). Si l’effet d’accroche est indéniable, Ghost Bath
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use et abuse tellement de ces artifices que Starmourner en récolte un côté presque plastique, trop joli, trop joyeux pour être vrai. Ainsi, la balance entre Black Metal dépressif et envolées pleines d’espoir penche cette fois beaucoup trop en faveur du deuxième aspect de la musique de Ghost Bath
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, jusqu’à en devenir indigeste, pour ne pas dire comique : que penser de ces riffs presque pop couvrant les cris toujours aussi déchirants de Nameless ?

N’est pas Agalloch
Agalloch


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qui veut. Rempli d’idées et empreint d’une nette volonté de proposer de vrais apogées, Starmourner se perd cependant au fil de ses compositions fleuves et manque de cohésion. Réfléchi et mélodique, Ghost Bath
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est reparti du travail effectué sur Moonlover mais semble avoir un peu trop forcé le trait pour être complètement suivi sur ce coup. En résulte quand-même un album atypique, quasi instrumental, qui mérite d’être écouté par les fans (ouverts !) de Black moderne.



Tags : Black, dépressif, Deafheaven, Austere
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