Chronique

CONCEALED REALITY
Synapses

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Autoproduction

6 titres - 17 minutes
Sorti le 05-12-2017


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Samedi 23 décembre 2017

Concealed Reality
Concealed Reality


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, ça fait longtemps qu’on vous en parle. On a découverts les Bruxellois sur scène au début de leur histoire puis on a pu découvrir au goutte-à-goutte les quelques singles et vidéos qu’ils nous ont proposé. Leur aventure jusqu’ici a été parsemée d’embuches qui ont parfois raison des groupes les plus motivés ; le line-up a en effet régulièrement changé jusqu’à enfin atteindre une stabilité au milieu de l’année dernière. Avec cet équilibre (re)trouvé, le groupe pouvait donc se consacrer activement à ce qu’il peut faire de mieux : écrire des morceaux dévastateurs axés djent / metalcore. On avait pu en avoir la preuve avec un premier résultat concluant fin 2016 avec le single Oblivion.

Après les 40 secondes d’intro , les choses sérieuses commencent pour Synapses, premier EP du groupe. La rythmique est carrée et complexe, la prod est léchée en gardant une pêche et un équilibre entre les différents éléments. Car outre les deux guitares la basse et la batterie, la musique du groupe est renforcée par de nombreux samples et sons d’ambiance ce qui pourrait, en n’y prêtant pas assez d’attention, donner un effet brouillon et trop chargé. Ici, utilisés avec parcimonie, ces artifices donnent une ampleur parfois mystique et spatiale à la musique du groupe. Plutôt que prendre la place des instruments, elle les met en valeur.

L’arrivée de Bert Zackia dans le groupe a donné une dimension toute particulière au jeu de guitare : très à l’aise techniquement, il place des soli tels qu’on en entend rarement dans le style (sur Hakai) ou part en tapping (sur Oblivion). Hakai, justement, est le single que le groupe a choisi pour annoncer cet EP. Et il joue à merveille le rôle d’ambassadeur du Concealed Reality
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version 2017 : un metalcore / djent au hachoir, froid et dénué d’émotions. Une ambiance sombre, accentué par le drop-B (à vue de nez) utilisé sur les guitares. Pour être bref, il s’agit de la façon d’accorder sa guitare de façon à ce qu’elle envoie des notes plus graves que l’accordage classique. ça c’était pour la parenthèse technique, certainement truffée d’erreurs puisque la dernière fois que j’ai touché à une guitare, Oliver Sykes était encore puceau.

Derrière le micro, James Barbosa dispose d’un vaste éventail vocal. Si son scream est plutôt grave sur la plupart des parties, il descend jusqu’au grunt sur certains passages musicalement linéaires, ce qui permet de leur ajouter de la variété. La voix est maîtrisée, d’une tonalité en totale cohérence avec la musique du groupe.

Même si sorti plus d’un an avant cet album, Oblivion a clairement sa place sur cet EP. Disons même qu’il y apporte une touche très importante de mélodie et de légèreté. Le refrain se positionne clairement dans un registre plus atmosphérique, soutenu par une ligne de piano qui, sur la rythmique toujours aussi précise, donne un côté mature au jeune groupe. Alors que les premières minutes de l’EP se distinguaient par une froideur et une absence de mélodie, il se clôture avec Man’s Grief, sur lequel le chant ose à son tour la mélodie avec un résultat réussi.

Si le groupe doit faire attention à ne pas abuser de certains gimmicks scéniques en live, il a parfaitement réussi à calmer ses ardeurs sur cet EP. En quatre morceaux (en décomptant l’intro et l’interlude Unconsciousness), Concealed Reality
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parvient à nous exposer les différentes facettes de son identité musicale, avec une qualité et un professionnalisme qu’ils n’avaient pas encore atteint sur les singles précédents.




Tags : djent metalcore brussels
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AUTEUR : Erik
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