Chronique

BEARTOOTH
Disease

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Red Bull Records

12 titres - 41min
Sorti le 28-09-2018


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Dimanche 7 octobre 2018

3ème opus pour l’une des plus importantes étoiles montantes de la mouvance –core de ces dernières années. Beartooth
Beartooth


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revient avec cette fois une évolution majeure dans le style du groupe. Disease s’impose plus comme du metal alternatif tout en conservant l’identité basique du groupe, à savoir du gros metalcore.

On en est pas au premier qui nous fait un coup pareil en 2018 mais est-ce que cette fois on aura droit à la même ascension, laissons le public parler. Disgusting et Aggressive avaient déjà forgé l’audience et l’identité musicale de Beartooth
Beartooth


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mais Disease vient casser quelques codes pour progresser. Là où il y a une vraie surprise, c’est que le fait d’ajouter beaucoup de samples, remplacer la majorité des screams par une voix claire et donner un rythme plus lumineux.

Là où Aggressive nous avait laissé avec une production assez carrée et un metalcore bien délimité, on retrouve une certaine marque bien ancrée avec des potentiels tubes comme Disease, Afterall ou You Never Know.
Toutefois, il y a une nette évolution vocale comme évoquée plus haut. Plus de chant clair, assez lissé, et accompagné de cœurs en sings-alongs par une seconde voix, celle de Oshie à la basse. Il y a aussi ce penchant électronique désormais : autant dans des samples de voix/scream que des ajouts d’ambiance dans les compositions. Peut-être due aux changements de line-up ou bien simplement l’évolution du groupe depuis sa création en 2012.

Il est vrai que du côté « main vocal » on est sur un côté beaucoup plus pop et on se rapproche plus de Stone Sour
Stone Sour


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que Architect dans les rythmiques actuelles. En exemple, des morceaux comme Ennemy ou Fire (voir Believe qui est clairement du pop-punk), clairement très alternatifs et où Bury Tomorrow
Bury Tomorrow


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est LA référence qui saute aux yeux.
Des référents oui, mais de l’imitation non. C’est le sentiment que l’on a, car si l’on suit la discographie du quintet, nul doute quant à leur capacité à être unique afin de ne pas tomber dans la masse de cette mouvance –core où les artistes passent et parfois trépassent (vite).

Pour en revenir à Disease dans sa globalité, ce disque est très complet. Il ne demande pas forcément l’apport de ces deux prédécesseurs, mais complète bien la trilogie. Beartooth
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est parvenu à évoluer et faire un gros parcours en à peine 6 ans, car Disease ne se ne positionne pas en face à face avec Disgusting ou Aggressive mais il les clôture plutôt bien. La polyvalence et la réussite tant musicale que stylistique de ce CD est à reconnaître, car on va l’entendre tant dans les chansons que dans les critiques. Une chose est sûre, c’est que Red Bull Records a bien géré son poulain pour un résultat pareil !






Tags : beartooth - USA - alternative - metalcore - metal
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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