Chronique

AT THE GATES
To Drink From the Night Itself

image
Century Media Records

12 titres
Sorti le 18-05-2018


image
Mercredi 10 octobre 2018

Quel plaisir de voir At The Gates
At The Gates


Clique pour voir la fiche du groupe
confirmer sur la durée, 4 ans après un At War With Reality qui signait un retour réussi mais duquel n’aura finalement pas réchappé Anders Björler, démissionnaire du groupe pour ce nouveau cycle. Appelant Jonas Stålhammar (God Macabre
God Macabre


Clique pour voir la fiche du groupe
, The Lurking Fear
The Lurking Fear


Clique pour voir la fiche du groupe
entre autres) en renfort, les Suédois nous proposent donc cette année ce To Drink From the Night Itself qui soulève donc beaucoup d’interrogations quant à la santé d’un groupe ayant perdu l’un de ses principaux compositeurs.

Comme pour se rassurer, on retrouve facilement certaines des caractéristiques habituelles de nos At The Gates
At The Gates


Clique pour voir la fiche du groupe
(cf. le morceau titre), preuve à la fois que les musiciens historiques restants (probablement Jonas Björler en grande partie) ont su prolonger le savoir-faire death melo de la troupe, dans laquelle Jonas Stålhammar s’est fondue comme si de rien n’était. Riffs typiques, batterie complète mais pas fofolle d’Adrian Erlandsson et voix polie au papier de verre de Tompa, les ingrédients sont bien présents pour permettre à nos lascars de pondre un nouveau classique.

Les écoutes successives révèlent cependant un propos beaucoup moins mélodique que les deux albums précédents, et une ambiance bien plus sombre. De quoi rendre l’ensemble un peu rude, voire décevant pour qui s’attendait à une suite bien sentie d’At War... et espérait que le groupe ne sombrerait pas trop dans les mid-tempo. Or, la deuxième partie du disque (mettons, tout ce qui suit The Chasm), plus poussive que la triplette d’intro, tombe un peu dans cet écueil et manque ainsi de moments forts malgré quelques jolis soli (A Labyrinth of Tombs) et autres sursauts mélodiques (In Death They Shall Burn).

Pour autant, To Drink From the Night Itself ne manque pas d’identité (son ambiance très marquée, son concept made in Tompa) et montre que le groupe cherche encore à se renouveler (en partie) et à proposer autre chose que des Slaugher of the Soul à rallonge. S’il est difficile de prendre autant son pied sur cet album que sur ses prédécesseurs, reste une oeuvre que l’on continue malgré tout à fouiller pour le plaisir de retrouver ces quelques éclaircies mélodiques typiques de la bande. Cette forme de transition me laisse en tout cas curieux pour la suite…


Tags : Death melo
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE