Chronique

AT THE GATES
The Nightmare of Being

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Century Media Records

10 titres - 45 minutes
Sorti le 02-07-2021


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Jeudi 15 juillet 2021

Renaissant de ses cendres une dizaine d’années après sa dissolution post-Slaughter of the Soul tout en ayant gagné le statut de groupe culte au passage, At The Gates
At The Gates


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s’était d’abord refusé à penser à de nouvelles compos. L’appétit venant en mangeant, le groupe Suédois finit par concrétiser les choses en sortant le très bon At War With Reality en 2014, suivi du moins inspiré To Drink From The Night Itself quatre ans plus tard. The Nightmare of Being constitue donc le –déjà- 3e album depuis ce retour, preuve qu’At The Gates
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se réinstalle bien durablement dans notre paysage Death mélo suédois. Un style dont l’âge d’or est maintenant bien loin et qui se retrouve (si on excepte un Dark Tranquillity
Dark Tranquillity


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qui a su évoluer intelligemment au fil des années) partagé entre pillage éhonté (merci la scène metalcore US des années 2000), évolution douteuse (merci In Flames
In Flames


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) et relative stagnation d’ensemble (cf cette cohorte d’albums sympas ressassant peu ou prou chaque année les mêmes riffs).

En cela, At The Gates
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semble avoir cherché depuis At War With Reality à ne tomber ni dans la facilité, ni dans la redite. Une démarche aussi salutaire qu’appréciable, même si elle tombait un peu à plat sur To Drink From The Night Itself, un peu plombé par le mid-tempo d’ensemble et le manque de moments forts. Or, c’est précisément là que The Nightmare of Being réussit : ambitieux et accrocheur, il montre un At The Gates
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qui évolue dans le bon sens et sait rester dynamique et pertinent dans son propos.

Ode au pessimisme et baignant par essence dans une atmosphère plutôt sombre, conceptuelle et mélancolique (encore une fois), l’album n’est pas forcément facile d’accès. Pourtant, le tracklisting savamment étudié nous promène avec une certaine habilité d’une compo à l’autre, chacune venant donner sa saveur à cet album auquel on finit par s'attacher et revenir sans cesse. D’abord grâce à ces riffs typiques et très mélodiques tranchés par la voix poncée au papier de verre de Tompa, puis de par ces points culminants qui pullulent le long de compos qui dévoilent même quelques doses d’influences progressives (sans trop en faire), donnant alors une épaisseur inattendue à l’exercice.

La précédente livraison d’At The Gates
At The Gates


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mi-figue mi-raisin ainsi que le changement de line up rendait curieux, voire craintif, pour la suite des événements. Rétrospectivement on peut voir cet épisode comme une forme de transition qui a amenée le groupe vers ce The Nightmare of Being qui s’installe comme l’un des meilleurs albums des Suédois et prouve au passage qu’il est possible de faire évoluer avec intelligence et talent une formule pourtant enracinée dans le Death mélo. Belle réussite !




Tags : Death melo, Tompa, pessimisme, Suede
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