Chronique

KNUT
Terraformer

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Hydra Head Records / Conspiracy Records

12 titres/ 45 min


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Dimanche 17 décembre 2006

Plusieurs années se sont écoulées depuis Challenger, silence complet de la part des genevois et avouons le, on craignait vraiment le pire pour ce groupe qui en dix ans est devenu une solide référence pour beaucoup voire tout bonnement adulé par bon nombre d’initiés… 5 ans de silence plus tard, ils reviennent, prenant à contre-pieds tout ceux qui attendaient un Challenger-bis. Plus mature les Knut
Knut


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ont continués dans l’exploration du Son, priviliégiant cette fois une recherche d’ambiances et d’atmosphères plus qu’une recherche de l’extrême et de la saturation. Ne croyez pas pour autant qu’ils sont rangés du « brut devastateur » que nenni, mais les intros et montées en puissance sont peut-être plus léchées, peaufinées et affinées encore que par le passé pour exploser en un climax maximum.

En dix ans d’évolutions et de rencontres musicale, l’univers de Knut s’est enrichis devenant plus post-hardcore que sludge mais néanmoins toujours aussi pesant, oppressant et hypnotique. Une musique qui tient de l’ésotérisme tant elle se ressent et se vit de l’intérieur, en total replis sur soi. L’esprit martelé, malmené de la frappe monstrueusement soutenue et diaboliquement précise de Roderic. Pour ceux qui ont le privilège d’assister au prestations live du groupe, il savent qu’en live l’expérience tient alors de la communion…

Une fois encore les textes sont absents, augmentant encore le sens caché des éructations de Didier au micro. Il y’a seulement quelques notes pour expliquer trois titres, mais en scrutant avec attention l’artwork signé une fois encore Aaron Turner, on peut facilement y découvrir certaines clés… citons déjà quelques titres de morceaux qui peuvent aisément mettre sur la voie, à savoir : Kyoto, Torvalds, Seattle, Bollingen, Fallujah, Genoa, Davos, Evian, Fibonacci unfolds (ont-ils poussé le vice jusqu'à l’utilisation du nombre d’or dans ce morceau ? Ils en sont capables…).

Un album qui marque donc le retour au devant de la scène pour Knut mais certainement aussi un tournant dans la carrière du groupe puisque les voix se font plus discrètes laissant sur des nombreux morceaux la place aux machines… a moins qu’une fois encore les Knut nous surprennent, explorant de nouveaux territoires où personne ne les attends…
Toujours est-il qu’avec cette plaque, ce n’est pas Mars qu’ils terraforment mais bien le cortex de l’auditeur.
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