Chronique

LOST IN KIEV
Rupture

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Pelagic Records

Sorti le 21-10-2022


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Mercredi 12 octobre 2022

Je ne vais pas vous mentir, les Parisiens de LOST IN KIEV
LOST IN KIEV


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possèdent tout de l'archétype du Post-Rock dont je me méfie. Instrumental, s'étirant progressivement pour exploser et sous couvert d'un visuel sonore cinématique, une recette trop éculée pour m'emmener. Certes, ils le font très bien et je comprends que les amatrice.eur.s du genre puissent être séduit.e.s sans problème ni critique. C'est juste que, personnellement, j'ai développé une forme de rejet épidermique au genre et style EXPLOSIONS IN THE SKY
EXPLOSIONS IN THE SKY


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et consorts.

Toutefois, trois éléments m'ont quand même donné envie de m'intéresser à ce nouvel album, Rupture. Depuis 10 ans au moins, LOST IN KIEV
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nous sert ce Post-Rock narratif et mécanique. Mais aujourd'hui, le groupe français, et cela explique le titre, a choisi de casser ses codes et de changer ses habitudes.

Le groupe a d'abord enregistré son quatrième album en condition live ce qui amène quelques contraintes et limite certaines propensions à en faire de trop. Du coup, la musique du quatuor possède un grain sonore plus brut et moins lissé. En s'éloignant du confort méticuleux de la surproduction, LOST IN KIEV
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parait plus authentique dans ses émotions, balayant le côté artificiel et mécanique de certaines progressions.

Ensuite, alors que le groupe est adepte des plages étirées, pour ne pas dire interminables, il s'est mis au défi durant ces cinq dernières années, d'être concis et de composer des titres plus courts. De fait, au compteur, l'album affiche 9 morceaux pour 52 minutes. La plage titulaire étant la plus longue avec ses 7 minutes 30. Un exercice qui pourrait paraître anodin mais qui n'est pas facile. Là où le groupe aurait pu purement et simplement raboter certains passages pour arriver à un résultat chronométré suffisant, il aurait perdu en aboutissement. C'est donc bien un esprit de synthèse musical que le quatuor a dû réapprivoiser, se rendant compte par la même occasion qu'il est possible de s'exprimer avec justesse sans s'éparpiller. Du coup, LOST IN KIEV
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parvient même à écrire un titre aux accents très Noisy-Pop sur But You Don't Care.

Et enfin, bien que cet argument aurait pu porter préjudice tant il s'apparente à une opportunité téléphonée, on retrouve Loïc Rossetti, chanteur actuel de THE OCEAN
THE OCEAN


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dont le leader n'est autre que le boss de Pelagic Records , le label qui sort Rupture. Et si cette collaboration est intéressante, au moins sur papier, c'est parce qu'une nouvelle fois, le groupe français s'oblige à sortir du chemin qu'il s'est tracé. Des vocaux viennent compléter la composition de Prison Of Mind d'abord. Et ensuite parce que l'univers musical du chanteur de THE OCEAN
THE OCEAN


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est évidemment plus lourd de prime abord que celui de LOST IN KIEV
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. Double adaptation en perspective donc pour les français. Et surtout une réussite qui crée la surprise au-delà du papier.

Plus Noisy qu'à son habitude, le nouvel album de LOST IN KIEV
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porte bien son nom. Et si, personnellement, je ne ferai pas de ce nouvel album, mon nouvel album de chevet, je ne peux que souligner et saluer la prise de risques du groupe. Prise de risques qui aboutit par ailleurs a une très belle réussite dont, en toute subjectivité, Digital Flesh, Dichotomy, Prison Of Mind et But You Don't Care ont mes préférences.
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