Interview

RAMON ZARATE

Vendredi 17 décembre 2010

Les évènements se sont relativement vite enchaînés pour RAMON ZARATE
RAMON ZARATE


Clique pour voir la fiche du groupe
depuis sa création. Des concerts de choix, y compris en Flandres et maintenant vous sortez déjà votre deuxième album, Oyster. Cette vitesse, voire cet emballement doit faire plaisir, mais cela ne vous effraie pas ? Ça doit vous mettre une certaine pression ?


Non, pas vraiment ;-) Cela fait maintenant 2 ans que nous défendons notre premier album, on avait tout doucement besoin de quelque chose de frais. De plus, on voulait composer des chansons avec David (le batteur) qui est arrivé juste après l’enregistrement du premier album. Avec ce nouveau line up, l’envie de composer ensemble s’est vite imposée à nous. On fait les choses à notre rythme et de ce fait, nous ne ressentons aucune pression superflue si ce n’est celle de relever le challenge de faire de bons lives à la fois pour nous et notre public.





Oyster est donc déjà votre deuxième album. Je suppose que par rapport à votre premier, il y a des leçons que vous avez tirées de l'expérience. Qu'est-ce qui a changé dans votre façon de travailler ?

En fait, on n’a pas changé grand-chose à notre manière de travailler. La composition de la plupart des morceaux du nouvel album s’est déroulée de manière assez naturelle lors des répétitions; on jam et on prend ce qui nous plait à tous les 4 en fonction de nos influences. Maintenant, il est clair que lors de l’enregistrement d’Oyster, nous avons laissé parler notre spontanéité beaucoup plus que pour l’enregistrement du premier album. Je crois qu’instinctivement aucun de nous n’avait envie de refaire le même album avec le même style de riff, de son et de rythme. On s’est donc laissé aller et l’album en ressort plus nuancé.



A l'écoute d’Oyster, on entend très vite que le style de RAMON ZARATE
RAMON ZARATE


Clique pour voir la fiche du groupe
s'est peaufiné, qu'il a gagné en maturation et en personnalisation. Votre manière de composer a-t-elle évoluée ?


Comme on l’expliquait à la question précédente, notre manière de composer n’est pas vraiment différente d’avant. Ce qui peut être a eu un impact est simplement le fait que nous nous connaissons de mieux en mieux. De plus, il est évident que l’arrivée de David dans le groupe a apporté quelque chose de nouveau à la fois par son jeu mais aussi par ses influences. Oyster est un projet collégial, on a mis beaucoup d’importance sur la composition à 4.





Joaquin Pizarro a contribué à l'écriture de certains morceaux. Pourriez-vous nous en dire plus sur sa contribution ? Qu'est-ce qu'il a apporté à RAMON ZARATE
RAMON ZARATE


Clique pour voir la fiche du groupe
?


Nous avons eu à nouveau la chance d’enregistrer cet album au RedLed Studio (Madrid) et de profiter une nouvelle fois des talents techniques de Joaquin Pizarro. Joaquin a été très présent pour l’arrangement des morceaux et en effet, il a contribué à la composition d’un d’entre eux. Il a aussi joué un rôle de spectateur extérieur, c'est-à-dire une oreille neutre et objective par rapport à notre monde musical qui est totalement différent du sien.



Concernant l'illustration de la pochette, vous avez fait appel à LL Cool Dish, que nous avons pu découvrir dans un article sur Shoot Me Again. Lui aviez-vous donné des consignes particulières ou bien a-t-il eu une totale liberté pour l'illustration ?

On a fait appel à Dish lors d’une soirée quelque peu arrosée :-) A ce moment là, on savait juste que l’album allait s’appeler Oyster. On a donc décidé de lui laisser carte blanche du moment qu’il respecte le thème marin. La première illustration qu’il nous a apporté nous a directement plue, voila donc l’histoire de la pochette femme crustacé.





Rares sont les groupes wallons qui arrivent à placer des dates en Flandres. Vous, vous avez eu l'occasion de jouer à plusieurs reprises dans le nord du pays. Comment cela se fait-il ? Partagez-vous l'opinion ambiant que les choses sont mieux organisées et plus faciles là-bas ?

A nouveau, les choses se sont déroulées assez naturellement. On a eu l’occasion de jouer une fois en Flandre il y a maintenant quelques années et le public a été super réceptif. Du coup, ils nous rappellent régulièrement simplement parce qu’ils s’amusent bien pendant nos concerts. De notre côté, on aime jouer des 2 cotés de la frontière linguistique peu importe que l’organisation soit bonne ou le soit moins. Nous continuons à faire des concerts partout où on nous le propose dans la mesure de nos disponibilités.



Revenons à Oyster, alors que les groupes Stoner ou apparentés ont tendance à jouer dans un style plutôt décontractée, vous accélérez le rythme et jouez avec force et puissance. Comment cela se fait-il ? C'est un peu à contre-courant ?

A la base on fait du rock'n'roll au sens large du terme avec, en effet, pas mal d’influences Stoner mais aussi beaucoup de punk pour certains d’entre nous. On peut aussi expliquer ce coté « vitesse » par le jeu du nouveau batteur qui est beaucoup plus nerveux que celui de l’ancien.



La fin de l'album s'alourdit. Cette influence plus Doom, est-elle une conséquence du partage, passé et présent de certains membres avec une autre formation liégeoise : ULTRAPHALLUS
ULTRAPHALLUS


Clique pour voir la fiche du groupe
?


On aurait tendance à répondre que non mais il est possible que nous nous auto-influençons les uns les autres de manière inconsciente. Les membres de Ramon Zarate
Ramon Zarate


Clique pour voir la fiche du groupe
ainsi que ceux d’Ultraphallus
Ultraphallus


Clique pour voir la fiche du groupe
sont tous deux des amateurs de rock lourd et puissant. Nous avons donc évidement des influences en commun mais les Phallus ont tendance à mettre un accent plus expérimental sur leurs morceaux alors que Ramon Zarate
Ramon Zarate


Clique pour voir la fiche du groupe
y met une touche plus rock.





La suite est, je suppose, la promotion de l'album. Qu'est-ce qui est prévu ? Une distribution ? Un achat possible en ligne ? Et côté concerts ?

En ce qui concerne les achats, dans un premier temps, l’album est disponible lors de nos concerts ainsi qu’à la distro de la zone à Liège, vous pouvez aussi nous contactez via notre page myspace ou via Facebook. Coté concert, nous jouerons le lundi 27 décembre dans la grande salle du pot au lait à Liège dans le cadre de la 6ème édition de Happy New Art. Venez nombreux!!!
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE