Mardi 8 novembre 2005

B: Alors ben, pour commencer question classique, est-ce que vous pourriez vous présenter un peu, qui êtes-vous, comment vous vous appeler et qui fait quoi ?
M : Ben… Je parle là dedans ouais ?
Pz : Ouais parle là dedans
(Rires)
B : Ca enregistre vachement bien j’ai essayé en classe
M : Ah ok. Ben moi je suis Marius et je joue de la gratte dans Do androids dream of electric sheep ? et je fais du chant.
Pz : Ouais c’est important ça. Moi je suis Pzey je joue de la basse et je suis arrivé depuis 6 mois, dans ce groupe… de merde
L : Moi je représente Petz qui joue de la guitare et Philippe qui chante. Et en même temps je suis encore Laurent qui joue de la batterie.
Pz : Et on est Androids !

B : Et bien question tout simple alors, pourquoi ce nom là ?
Pz : Marius c’est le pro pour ça, il répond à chaque fois à cette question.
M : Ben en fait tu vois, Do androids dream of electric sheep ? c’est un livre d’un mec qui s’appelle Philippe K Dick
(Rires)
M : Putain ! (Rires) Ben je vois pas si tu connais le film Blade Runner, et tu vois
Pz : C’est le livre qui est tiré du film, ou le film qui est tiré du livre plutôt.
M : Ouais voila. Et dans livre il y a beaucoup de questions qui sont posé à propos de l’humanité, ce qui est un être humain.
Pz : Des questions qu’on ne se pose jamais en fait.
M : Ce qui est humain, ce qui est machine tu vois, et c’est une réflexion qu’on.. euh, on dit comment..
Pz : Bah c’est une bonne réflexion.
M : C’est une réflexion qu’on peut se poser quoi !
Pz : C’est intéressant ouais.

B : D’accord.

T : Vous venez de faire une tournée en Angleterre avec The fiction, comment ça s’est passé, qu’est-ce que vous retiendrez toujours ?
Pz : Ben en fait on s’est super bien entendu avec les gars de The fiction et ça c’était super cool quoi. Pendant une semaine on a fait la fête avec eux. On a fait une reprise de David Hasselhoff, Looking for freedom.
M : ouais le dernier concert on a fait ça. En fait ça s’est passé comme ça parce que on écoutait beaucoup de David Hasselhoff pendant toute la tournée et Marc, le batteur de The fiction, il a dit « Si vous faites une reprise de David Hasselhoff moi je me met à poil » et au concert il était pas tout à fait à poil mais il était en caleçon et c’était..
Pz : Et il a sauté sur moi !
M : Ouais c’était bien rigolo !
Pz : C’était sur mon dos c’était pas sur le tien.
M : Non mais vraiment les mecs de The fiction ils étaient vraiment super sympa.
Pz : Ouais et c’est un bon groupe aussi.

B : Et est-ce que cette tournée là était l’événement qui vous a le plus marqué, sinon ben c’est quoi ? Depuis le début du groupe est ce qu’il y a un événement que vous retiendrez en particulier ?
Pz : Ben pour ma part je peux pas le dire puisque je suis pas là depuis longtemps, mais en tout cas pour moi c’était vraiment la tournée, le King quoi, c’était cool.
M : Ben en fait on a joué plus de concert avec Pzey que avant avec Fabio et je crois que la tournée nous a à tous plus et on a vraiment tiré beaucoup de bonnes relations, c’était vraiment très sympa de joué là-bas, les gens étaient super sympa et ils appréciaient quand même pas mal ce qu’on fait.
Pz : Ben j’ai l’impression du moins.
M : Ouais on a l’impression.
L : Et moi je dis rien
M : Les batteurs ils sont les plus laids du groupe. (Rires)
Pz : Aussi non une anecdote qu’on peut dire c’est que je me débranche à tous les concerts.
L : Aujourd’hui c’était pas tellement longtemps
Pz : C’est Philipe qui m’a débranché aujourd’hui.
L : C’est Philipe qui rentre avec sa tête dans ta basse aussi !
M : Mais ils sont tous nul dans ce groupe (rires)
L : La fois passée on avait joué à Strasbourg, la première chanson il était déjà rentré avec la basse dans la guitare de Petz et il a tout de suite cassé une corde. C’est toujours mieux que de cassé la tête de quelqu'un’un, ou le doigt !
Pz : C’est vrai que j’ai déjà cassé le doigt de Philipe aussi lors du 3eme concert qu’on a fait
B : C’est que j’aime aussi beaucoup avec vous c’est que vous vous donnez sur scène, vous vous amusez, c’est plaisant à voir, je l’ai déjà dis à Tzung, vous vous donnez à 100%, même plus, et ça j’adore.
M : Non mais tu vois on aime bien le montré qu’on s’amuse beaucoup sur scène.
Pz : On va pas se prendre au sérieux ça sert à rien. On fait une musique qui est assez énergique donc il faut communiquer ça aux gens.

B : Et en parlant de scène, est-ce que vous préférez jouer sur une grande scène comme aujourd’hui ou à la Rockhal ou plutôt une petite salle comme à Belvaux ?
Pz : Ah non mille fois plus dans une petite salle.
M : Ouais pareil pour moi. Il y a beaucoup plus d’ambiance sur des petites scènes, enfin pour ma part je préfère.
Pz : Ce n’est pas qu’on n’aime pas jouer sur des grandes scènes, ceci dit, il n’y a pas de contact direct avec le public.
B : Sur les petites scènes on peut se permettre un peu plus de libertés aussi.
Pz : Ouais voila, mais ça c’est pas le problème c’est surtout qu’il y a comme une barrière entre le public et la scène.
B : Comme à la Rockhal, il y a vraiment une barrière
M : Ah ouais
B : Même pour ceux qui sont devant c’est vraiment chiant.
M : J’aime pas trop les barrières devant les scène tu vois, vraiment pas. Et puis si il y a des mecs qui veulent montés sur scène moi je m’en fous, je trouves ça pas mal quoi. Et en fait, je préfère vraiment jouer sur des petites scènes. Et même au niveau du son, il y a moyen de mieux régler soit même, parce que comme aujourd’hui, il y a des ingénieurs du son qui..
Pz : Qui ne connaissent pas forcément la musique, donc c’est assez compliqué, c’est pas une retranscription direct quoi.
B : Moins rock’n’roll en fait.
Pz : Ben si c’est rock’n’roll mais c’est autre chose quoi. Le rock’n’roll institutionnalisé plutôt.

T : DADOES ? est un groupe issue de The poshblokes, un groupe de punk rock, comment vous avez fait pour passer du punk rock à de la merde de screamo ?
L : Je crois qu’il y a deux ou trois années, après la tournée avec The poshblokes, on a joué ici et c’est ici qu’on s’est rendu compte que ce qu’on était en train de faire ne plaisait plus à personne et on en a pas parler dans le groupe. Bah la tournée c’est toujours différent, t’es toujours content même si tu joue de la merde mais bon ici on a remarqué qu’il n’y avait plus personne entre nous qui s’amusait sur scène, on était plus content avec ce qu’on faisait et ben ce concert ici il était très mal, nous on a remarqué, les gens ont remarqué, et puis aussi durant les répétitions alors on s’ai dit qu’on allait faire des nouveaux trucs mais on était pas trop motivés parce qu’on se disait « ouais on est dans le groupe The poshblokes, on est dans le truc old school alors on va continuer la dedans mais ça ne disait plus grand-chose à personne et il y avait des conflits dans le groupe. Et on s’est, enfin on s’est à moitié dissout et à la fin on était quand même réunit mais on a recommencé à zéro. On s’ai pas dis voila maintenant on va faire ça et ça, on a juste joué ce qui nous venait à la tête. Et puis les premières chansons ont commencés à prendre structure et après peu de temps il y a Petz qui est venu dans le groupe et voila en fait, c’était un peu ça.
M : Ouais en fait vraiment, à ce point là comme Laurent il a dit nous avons déjà écouté tout des styles de musique qui se rapproche du punk old school mais on se disait ouais, on est sensé être un groupe punk ou old school hardcore et là on doit faire ça quoi même si il y avait une personne qui avait des idées qui étaient dans un autre genre on va pas jouer parce que c’est pas the poshblokes quoi.
L : Ben disons c’était pas si direct, on s’est pas dis « ah non non on joue pas parce que c’est pas old school » mais..
M : Mais on le savait.
L : Ouais voila, chacun le savait et en fait les idées on les concrétisait même pas, on essayais juste de trouver des truc old school, on a même pas essayer autre chose. Ben je sais pas mais pour moi on était arrivé dans une certaine routine de faire des chansons, c’était une machinerie en fait, on produisait des chansons sans vraiment vouloir les faire.
B : Ben moi je n’ai jamais entendu The poshblokes donc je ne saurais rien dire là dessus.
Pz : C’était nul ! (Rires)
M : On regrette rien, on a arrêté il y a deux ans, un peu plus ?
L : et demi.
M : Ben on a arrêté il y a deux ans et demi, on a fait beaucoup de concerts, on a presque fait 90 concerts, on a été en tournée en Pologne, en République Tchèque, en Allemagne, en Belgique, en Autriche, tu vois. C’était une époque qui était vraiment très très cool mais à un certain moment c’était terminé, il n’y avait plus d’ambiance.
B : C’est clair que si ça ne plait plus on va pas se forcer à continuer.
M : Ah ouais, c’est vraiment ça.
B : Si ça ne plait plus à ceux qu’il le font, ça tournera plus à rien.
L : Il n’y avait plus d’énergie, plus de motivation, plus rien.
M : Et même il y avait des conflits, des difficultés entre les membres du groupe et il a fallu beaucoup de discutions pour qu’on se soit de nouveau mis ensemble tu vois.
L : Au début on s’était dis que c’était plutôt personnel, mais après on a remarqué que c’était plutôt parce qu’on était plus content avec ce qu’on faisait et il y avait des conflit parce que personne n’avait envie d’en discuter et chacun en pensait ce qu’il voulait.
B : Et après, un peu près du jour au lendemain vous avez changé de style carrément, je sais pas combien de temps ça a pris pour que vous vous rendiez compte pour remarquer qu’il fallait changer ?
Pz : Et il fallait hein (rires)
M : On avait vraiment pas de but, on se mettait à trois dans notre salle de répète, on se disait qu’on allait jouer des truc et on allait voir ce que ça donne. Si ça donne du rock ça donne du rock, si ça donne je ne sais pas quoi ça donnera ça.
L : Ouais on s’est pas dis maintenant qu’on allait arrêté avec The poshblokes et qu’on va commencer quelque chose de nouveau, on s’est juste dis qu’on avait pas envie de jouer des truc The poshblokes pour le moment mais on avait pas envie de rester à la maison à rien faire alors on a jouer un peu mais on ne savait pas encore si on allait arrêter avec The poshblokes, on a simplement fait de la musique pour faire de la musique.
M : Et puis on ne se donnais pas des limites, on se disais pas qu’on allait seulement faire ce genre là et rien d’autres et ça c’était un peu le problème avec The poshblokes.
B : Vous libérez un peu musicalement en fait.
M : Ouais parce que tu vois dans le groupe chacun écoute un peu autre chose, il y a quelque groupe qu’on trouve tous génial, mais il y a beaucoup de groupe que Pzey et moi on aime trop, et que Laurent et Petz n’aiment pas trop.
Pz : Et vice et versa, on a vraiment beaucoup d’influences différentes.

B : Ca peut donner un bon mélange. Et en parlant justement de ça, quels sont vos influences pour le groupe ou personnelles ?
Pz : Bah je ne sais pas si pour moi c’est le même groupe que pour tout le monde.
B : Ca peut être musicalement ou autre.
Pz Ben pour ma part je dirai Voltadomar ou Honey for petzi, des trucs plus instrumentaux, plus math rock, des trucs comme ça. J’aime beaucoup aussi Fall of Troy ou Kaospilot, ça dépend quoi, j’écoute franchement de tout.

T : Au point de vue de vos paroles en fait, elles sont en anglais, par facilité ou parce que ça sonne bien ou quoi ?
Pz : Ca il faudrait demander au chanteur Philippe. Mais pour ma part, j’écoute ¾ des groupes qui chantent en anglais et ça ne me choque pas. Mais j’écoute aussi des groupes qui chantent en français ou en allemand, c’est juste différent. (A Marius : Tu sais pourquoi Philippe il chante en anglais ?)

M : Ben c’est la langue la plus accessible à tout le monde tu vois, si on se mettait à chanter en luxembourgeois je pense pas que ça serait trop bien.
B : Ou faire comme Yage ou Gameness qui chantent en anglais aussi.
M : Ha non mais tu vois si nous on chante en Luxembourgeois il y aurait personne qui comprendrait parce qu’on veut aussi que les gens quand ils lisent les paroles ils les comprennent.
Pz : et en même temps on ne veut pas se limiter à jouer juste ici. Et de toute façon tu vois le Luxembourg c’est rien du tout. Tu fais un concert et déjà tout le monde t’a vu donc ce n’est pas spécialement intéressant, ce n’est pas le but ultime de jouer au Luxembourg quoi. Nous on veut surtout bouger, voir d’autres gens, voir des autres cultures, ça c’est marrant, c’est quelque chose qui nous donne envie de faire de la musique encore plus.
M : Et je crois aussi que Philippe il peut aussi pas mal s’exprimé en anglais c’est pourquoi il a choisi la langue et puis tu vois des groupes comme yage ou gameness c’est leur langue natal, et si on prenais maintenant l’allemand ou le français ça serait pareil que si on prenait l’anglais.
Pz : D’autant plus que le luxembourgeois, c’est pas une langue quoi. (Rires)
M : C’est un dialecte.
Pz : Ouais c’est un peu un dialecte.
B : Y a pas de sous langues hein.
Pz : Non il y a pas de sous langue mais tu vois ce que je veux dire. Il y a 400 000 personnes ici qui le comprennent alors voila.
B : Mais de toute façon si on vient au Luxembourg on peut parler français anglais ou allemand, on te comprendra toujours.
M : Ouais voila.

B : Bon ben pour parler du Luxembourg, nous, moi et Tzung, la scène luxembourgeoise des groupes hardcore, screamo, math rock, etc., on l’adore, on est même trop à fond dedans je pense, et on aimerai bien savoir comment cela ce fait-il qu’ici il y ai une si bonne ambiance entre les groupes alors que chez nous c’est une sorte de concurrence, de rivalité. Ici on dirait que c’est une famille en gros. Tu va à un concert de n’importe quel groupe il y a toujours des mecs de Spyglass et de Eyston par exemple, pour soutenir n’importe quel autre groupe. Comment expliquer ?
Pz : Moi je dirais que le pays est tellement petit et qu’il y a tellement peu d’infrastructure que ce soit pour répéter ou pour faire des concerts qu’on est obligé d’être une unité pour pouvoir pour pouvoir fonctionner parce qu’on a qu’un seul endroit au Luxembourg où on peut faire des concerts donc voila. Il y a, je pense, plus d’une centaine de groupes ici en activité donc si on commence à se mettre des bâtons dans les roues ça sert à rien quoi. On peut pas dire qu’on se sent bien avec tout les groupe, parfois c’est dû à un manque de communication, mais voila on est là et si on s’entend pas bien ça peut pas fonctionner hein.
M : Et puis c’est seulement depuis 2 ou 3 ans que c’est comme ça. Parce que avant c’était pas trop le cas moi je trouvais. Maintenant c’est vraiment très cool, même le fait que tout les groupes luxembourgeois si ils sont de la scène hardcore, punk ou indie, j’aime assez bien, il y a vraiment des très bons groupes.
B : C’est assez convivial oui. Mais d’un point de vue extérieur, on avait déjà remarqué ça avec Greg et Thierry, on avait l’impression que les groupes luxembourgeois se renferment sur eux-mêmes, ils restent dans le Luxembourg et il y a certains groupes qui ne cherchent pas à s’exporter, à aller voir ailleurs.
Pz : Ouais, je pense que pour pouvoir essayer de s’exporter il faut voir un peu plus loin quoi, il y a beaucoup de gens ici qui jouent en tant que hobby quoi. Et donc voila, tu vois ici tu peux jouer facilement devant 100 personnes et on a l’impression d’être adoré et j’imagine que pour certains groupes ben ça suffi quoi. Ils se disent « ouais, j’ai envie de jouer pour moi » et voila quoi.
B : C’est juste un hobby et donc il y a moyen de faire plusieurs groupes. C’est vraiment l’exemple ici, dans presque chaque groupe il y a au moins un membre qui a un autre groupe. Vous vous avez de la chance il y a que toi, je sais pas si les autres font quelque chose d’autre.
Pz : Ouais, il y a que moi.
M : Ben moi j’ai encore peut-être un autre projet.
B : Parce que vraiment des groupe comme Silence is welcome ou Mutiny on the bounty c’est des groupes où tout des membres d’autres groupes se rassemblent. Est-ce que c’est pas trop difficile à gérer d’avoir plein de groupe et que tout soit mélangé ?
Pz : Le problème c’est que ici on est un petit pays on a pas forcément mille personnes qui veulent venir jouer de la basse ou de la guitare ou de la batterie ou de je sais pas quoi, et donc du coup on essaye de s’arranger comme on peut. Je ne peux pas que c’est pas compliqué parce que c’est relativement compliqué de gérer parfois deux groupes quoi, c’est même un peu dérangeant pour la conscience parce que tu sais pas vers quoi t’orienté le plus, tu dois privilégier l’un plutôt que l’autre, c’est toujours compliqué quoi. Mais voila, je pense que si il y avait plus de musiciens, alors il y aurait plus de différences entre chaque groupe quoi.
B : Mais en même temps les mélange entre les groupes comme ça ça créer aussi la complicité entre les groupe, on a vu pendant que vous jouiez avec Mutiny on the bounty, il y avait les membres d’Eternal Tango qui étaient là pour vous encourager, et moi je trouve ça sympa.
Pz : Ben déjà les endroits où on répète c’est la Kufa par exemple, on est une vingtaine de groupes là et euh..
B : directement ça créer des liens.
P : Ouais voila quoi, quand spyglass ils jouent moi je suis tout le temps là pour regarder, ils y a des autres qui passent quand nous on répète avec Mutiny. Et comme au Luxembourg rien n’est loin tu as facilement quelqu’un qui peut passer à la répète, et ça c’est parce qu’il n’a rien à faire, donc voila.

T : J’ai quand même une question sur vos paroles en fait, j’espère que vous pourriez y répondre malgré que votre chanteur ne soit pas là, mais au point de vue de ce qui vous influence, dans la vie, la politique, la guerre ou la météo ?
M : La météo et les films américains, les bons films d’actions avec Arnold Schwarzenegger
(Rires)
Pz : Moi je préfère Chuck Norris !
M : Ouais lui il est cool. Non en fait tu vois il y a que Philippe qui écrit les chansons, et des fois il me demande de relire ses textes voir si c’est bien, si il faut changer des trucs, et je crois que c’est plutôt des trucs sur la politique dans le monde et il y a aussi parfois le végétarisme, parce que tu vois lui il était végan il y a deux ans je crois, et puis il y a aussi Petz et moi qui sommes végétarien, et il y a aussi des question qu’on se pose là dessus. Et ensuite il y a aussi des relations personnelles, un peu de tout de la vie de tous les jours avec des avis soit personnels, soit politiques.

T : Et au point de vue végan, vous êtes végétarien, et on voit plein de gens dans des concerts qui sont straight edge, qui mangent que des légumes, et on trouve que c’est peut-être une mode, je ne dis pas ça pour vous mais on a l’impression que c’est plutôt une mode.
M : En fait pour moi, je connais beaucoup de straight edge et de mon avis ils font seulement ça pas parce qu’ils croient en ce truc là mais parce qu’il y a tout leurs copains qui font ça où c’est cool d’être dans une certaine une scène.
Pz: En même temps on ne connaît pas les gens donc on ne sait pas dire.
M : Ah non c’est seulement des mecs que moi je connais quoi ! Ces mecs là ne sont pas de mon opinion parce que.. Ben en fait je crois qu’il y a toujours des personnes qui font un truc parce qu’il y a des amis qui font ça ou qu’à ce moment là ils trouvent ça cool de le faire et il y a des personnes qui vont le faire sincèrement. Mais il y a toujours des modes, il y a des modes dans tous les domaines.
B : Ouais ça, des modes il y en a partout !
Pz : En même moi je ne suis pas végétarien donc ce n’est pas pour autant que voila quoi.
T : Et t’es pas straight edge ?
(Rires)
Pz : Non pas trop !
M : Au niveau straight edge il y a seulement Philippe. Et même tu vois lui il est straight edge mais il le montre pas quoi.
B : Ouais c’est une façon d’être et pas un moyen de frimer « moi je suis straight edge ».
Pz : Non ce n’est pas son truc d’avoir un-t-shirt « straight edge ».
B : Comme quand j’avais été au Groezrock, il y avait un stand qui était là avec une télé qui montrait comment on abat les vaches. Moi ça ma choqué de voir ça, les gens sont végétarien s’ils le veulent, ils sont pas forcé de le montrer à tout le monde, obliger à l’être moi je trouve ça un peu bof.
M : Moi je trouve pas mal d’informer toujours les gens qu’il y a d’autres moyens, d’autres manières de vivre mais…
B : Informer oui. Mais faut pas insisté quoi !
M : Ouais ça c’est sur, parce que à ce moment là, ben t’es fasho quoi ! Pour moi c’est vraiment ça, même les straight edge qui voient que quelqu’un boit de la bière et vont frapper la bière de la main, moi je trouve ça con tu vois.

B : Ouais ben moi aussi je pense pareil. Bon ensuite je vais vous demander, on a un petit problème chez nous, c’est que quand on vient ici il y a plein de concerts screamo-hardcore et compagnie, la scène est bien développer, les groupes super bons, et que nous qui habitons à 30 Km de Belvaux, c’est vraiment naze, on avait Goodbye Heroes et encore maintenant Fire walk with me qui fait un peu près du post hardcore sinon ben zéro, et pourquoi d’après vous en 30 Km de différence le screamo marche bien d’un côté ou de l’autre ?
Pz : Ben pour moi je pense que déjà, que ce soit en Belgique ou au Luxembourg, c’est pareil quoi, les gens ont peur d’aller voir ailleurs quoi, et 30 Km ça parait déjà immense pour certains.
B : On a bien vu quand on a fait le concert pour l’anniversaire de Tzung avec Defdump, le même jour il y avait un concert avec tout les groupes de la région, des groupes de punk, de old school et compagnie, des groupes que toutes la région a déjà vu au moins 5 fois, alors qu’il y avait Defdump qui était là et qui venait avec leurs nouvelles chansons, ben on a pas eu beaucoup d’entrée et c’est dommage pour Defdump qui est quand même un gros groupes, et donc les gens préfèrent allez voir notre petit scène régional que tout le monde à déjà vu.
Pz : Ouais je sais pas, la plupart du temps j’ai remarquer que lorsqu’on joue c’est toujours, euh, tu vois moi je joue dans 2 groupes différents et tu vois, les gens qui se déplacent c’est pas forcément les même gens.
B et T : HUM
(Rires)
Pz : Non bien sûr il y a des têtes qu’on voit partout mais ça ce sont les gens qui sont réellement passionnés par la musique mais du moins il y a toujours une histoire de relation, de copinage qui existe et donc c’est « je viens juste parce que je suis ton pote ». Après il y a les gens qui s’implique et qui viennent dans tout les concerts et voila, pour ma part le samedi soir je sais pas quoi faire et quand il y a pas un concert je me fait chier quoi, donc voila j’attend avec impatience le prochain concert à chaque fois.
B : Mais peut être que le contact avec l’Allemagne qui avait Yage, ça influence peut être plus pour le screamo et tout ça.
Pz : Ouais je sais pas, moi je dirais que la plupart des groupes ici on été super impressionné pas Petrograd et par Defdump quoi. Ces 2 groupes là ils ont montré que, je sais pas, avant il y avait peut être une certaine sorte de fatalisme du fait que « ouais on habite au Luxembourg c’est tout petit, il n’y a pas de structures, il n’y a rien et donc ça restera toujours comme ça » et quand tu, enfin pour ma part, quand je voyais Defdump, des gars qui sortais des CD qui étaient parfois mes préférés avec un son aussi bon qu’une production internationale ou je sais pas quoi ça me donne envie de m’intéresser fortement à d’autres groupes tu vois quoi !
B : Defdump c’est sûrement une porte pour d’autres groupes Luxembourgeois.
Pz : Je pense que tout les groupe hardcore ici ils ne peuvent pas dire que si il n’y avait pas eu Defdump il y aurait tout ça !
T : C’est un peu grâce a Defdump qu’il y a toutes ces structures.
M : Ouais entre autres.
Pz : En bonne partie quoi ! Petrograd ça c’était un peu avant.
M : Et c’était plutôt pour les punks ça. Tu vois en fait il y avait 2 trucs, il y avait Defdump pour les gens écoutent le hardcore et Petrograd pour les punks tu vois, et même des groupes comme Petrograd, et aussi Defdump, ils ont montré qu’il y avait des trucs qui seraient possible dans les structures du Luxembourg et de jouer, même en Pologne et en Angleterre quoi !
Pz : Quand tu vois des articles de Defdump par exemple dans la presse nationale française ou des trucs comme ça, tu te dis « putains, les gars ». C’est pas parce qu’on les connaît simplement qu’on les trouve bons tu vois, c’est parce qu’il y a d’autres gens qui s’intéressent à eux et non plus que la presse soit un critère de qualité non plus.
B : Et avec tout ça ils restent des mecs simples, quand ils étaient venu à Rachecourt ils étaient super accessible et super sympa, pourtant ce sont des « stars », ils ont fait de sacrées dates et ils restent malgré tout super simple.
Pz : Ouais ben à mon avis c’est ça être un groupe en fait, je ne voit pas de raison de se sentir supérieur parce qu’on fait de la musique, moi il y a plein d’autres trucs que je sais pas faire dans la vie, d’autres talents que certains autres ont et pas moi. Je sais pas si j’ai le talent de faire de la musique mais en tout cas j’ai surtout la passion quoi.
B : Comme quand tu vois Nervous chillin.
M : Ouais je dis rien au niveau de Nervous chillin mais... Tu vois.
B : Tu dis rien, mais…
M : Non mais eux ils tournent beaucoup aussi pour l’instant et c’est bien cool pour eux, mais pour moi c’est un groupe que je n’aime pas trop.
B : Ben nous dans notre coin tous les kids d’Arlon et alentours sont à fond dedans.
Pz : Mais je trouve quand même cool que des gens se bougent le cul pour faire des concerts, après ben il y a une question de style et d’éthique, enfin pour ma part je connais pas Nervous chillin, mais pour n’importe quel groupe, il y a toujours certain trucs auxquels on adhère pas, mais à partir du moment où les groupes se bougent le cul pour faire des concerts, des enregistrements, à partir de là c’est déjà un bon groupe quoi.
M : Ouais même depuis, je crois qu’ils existent maintenant depuis 6 ans, ou même plus, et au moins pendant 6 ans ils ont joué beaucoup. Maintenant ils sont un gros groupe, c’est vraiment sympa pour eux, pour le groupe, mais comme Pzey il a dit, il y a des trucs que moi je n’aime pas trop dans un style de musique et ben les paroles et euh, voila.
B : Et ils sont un peu comme Defdump, ils ouvrent un peu la scène sud belge et ils deviennent un exemple pour les autres groupes.
M : Ouais ça c’est vraiment cool.

T : Au point de vue de vos projets, vous allez ressortir un Split, mais vous allez faire quoi d’autres ? Nous on veut de l’exclusif !
M : Ben en fait le Split tu vois il va changer parce que le groupe il a splitté.
(Rires)
B : Ah ben tiens, c’est vraiment la mode en ce moment !
Pz : Et normalement, ça devrait être avec Kill Kim Novak d’Allemagne.
M : Mais c’est pas encore sûr à 100%. Le mec du label, c’est un label anglais, et le mec il m’a dit qu’il allait demandé à Kill Kim Novak si il y a moyen.
B : Ben si vous avez 7 mois à attendre, on a un projet avec Tzung, ça ne nous dérangerait pas trop de remplacer.
(Rires)
Pz Bah nous on est ouvert à tout quoi. Du moment où on aime bien les gens et on aime bien la musique je ne vois pas de problèmes à d’autres alliances.

T : Et je voudrait savoir, il y a pas un des membres qui est Turc par hasard ?
(Rires)
M : Euh non, pourquoi ?
T : Ben pour le passage en turc dans votre CD, et j’ai toujours voulu savoir pourquoi.
Pz : C’est en hébreu en fait ?
M : Aaaah ouais je vois, non non tu vois c’est moi et Philippe, ben tu vois c’était une idée qu’au début il trouvait trop bonne, il disait « Ah j’ai une idée trop bonne, on va faire ça sur le CD ». Il y a une copine de Bruxelles qui nous a aidé à traduire tout et ça a été trop chiant d’enregistrer le truc trop court parce qu’il a même enregistré presque 2 minutes je crois. Et puis ouais, on l’a mis sur le CD parce que lui il a dit « ouais c’était beaucoup de travail » et 2 semaine il est venu chez moi et il m’a dit « ouais, on aura pas dû le mettre sur le CD ».
(Rires)
M : Et puis ben il y a beaucoup de truc sur le CD où on s’est dis qu’on aurait pas dû mettre dessus.
L : On le saura pour le prochain CD.
B : De toute façon quand on enregistre un CD..
Pz : Tu n’es jamais content, entièrement satisfait. Je pense qu’à partir du moment où t’es complètement satisfait, pleinement, ben tu peux t’arrêter quoi.
B : Et puis on se dit « Ah, si j’avais plutôt fait ça ».
Pz : Ouais

B : Oui. Bon ben je vais vous demander un peu, si vous aviez vraiment un groupe, fini ou existant, avec qui vous partageriez l’affiche ?
Pz : Je pense que c’est différent pour tout le monde !
B : Ben on va faire un tour de table hein ! Marius, avec quel groupe, juste eux et vous en 1ere partie, avec qui tu voudrais vraiment joué ?
M : Comment tu veux savoir, si ça colle bien ou euh
B : Ben pour toi, avec qui tu aimerais bien jouer avec.
M : Il y en a plein.
Pz : Je ne pourrais pas en donner que un moi !
M : Au moins deux allez !
B : Deux ou trois allez.
M : Ben en fait le premier groupe, maintenant c’est terminé, mais un groupe que j’aimais vraiment trop trop bien et maintenant encore j’aime bien mais pas autant qu’il y a 2 ans, c’est Refused. J’aimais trop vraiment, déjà quand je jouais dans Poshblokes j’aimais trop Refused. Et il y a un an ou deux joué avec eux ça serait trop bien. Ben ensuite il y a encore At the drive-in qui eux aussi sont finis mais que j’aime vraiment trop. Et pour le présent..
Pz et L : Turbonegro !
(Rires)
M : On reviendra à Turbonegro plus tard ! Je crois que pour le moment jouer avec Hot cross et Fall of Troy mais il y a encore plein de groupes.
Pz : Ben pour ma part je sais pas, il y aurait sûrement Mogwai ! Parce qu’eux c’est ce que j’ai vu de meilleur quoi. Après ben sûrement un groupe comme
Voltadomar que j’apprécie énormément mais ils viennent de splitter eux aussi.
B : C’est la mode.
Pz : Ouais à fond quoi !
L : Ouais on va splitter aussi !
Pz : Ouais, trop cool !
B : Et on refait un groupe de punk après ?
M : Oh ouais trop cool !
(Rires)
Pz : Et euh je sais pas, pour un 3éme groupes, je sais pas il y a tellement de groupe. Les smashing pumpkins!!!
(Rires)
Pz Si si, j’ai toujours adoré les smashing pumpkins quand j’étais jeune ! C’est les traces de l’enfance quoi.
(Arrivé de Sacha)
S : C’est de la grosse merde !
B : A toi Laurent.
L : Moi je veux bien jouer avec Turbonegro parce qu’ils viennent en novembre au Luxembourg et on a déjà envoyé un e-mail et il ne nous a pas répondu.
(Rires)
L : J’ai déjà acheté les tickets parce que je ne pense pas que je vais y jouer.
Pz : Je crois que le groupe où il y a le plus de monde dans Androids qui adore c’est Turbonegro !
B : C’est quoi en fait ?
Pz : C’est un groupe de rock’n’roll mais en fait il y a déjà 2 personnes qui aiment trop ça fait déjà l’unanimité quoi. Et Philippe il aime bien ? Ca on ne sais pas.
B : Je me renseignerai un peu.
Pz : Ben non, il ne vaut mieux pas !

T : Qu’est ce que j’avais encore à dire, voir un membre qui fait 3 groupes ou 2, est-ce que ce n’est pas trop dur à gérer ?
Pz : Bah je sais pas, on a jamais 3 groupes tu sais, je connais personne qui a 3 groupes pour le moment.
Tous : Yves ! (Spyglass, silence is welcome, lafa connected)
Pz : Ah ouais Yves il en a 3 ! Mais avant il y avait Pi qui en avait au moins 5 quoi !
(Rires)
Pz : Mais bon je pense qu’on se prend le temps tu vois, si jamais un des groupes doit ralentir à cause de l’autre ben j’ai l’impression que les gens vont comprendre dans le groupe à côté tu vois. Les gens savent, du moins ceux qui jouent dans les même groupes que moi, ils savent que ça peut arriver et qu’ils peuvent le comprendre tu vois. Et ça pose pas de problème de ce point de vue là parce qu’ils savent que j’ai deux groupes. Pour ma part j’ai joué dans mutiny avant de jouer dans androids, donc ils savent quelque part que c’est le projet initial que j’ai tu vois.
B : et puis tu joue pas les mêmes instruments, ça t’évite de te perdre un peu là dedans.
Pz : Je sais pas, pour moi faire de la musique c’est peu importe ! Je pourrais jouer du triangle ça serait pareil tu vois. Ce qui m’intéresse c’est de faire de la création et de m’amuser quoi.
Ba : (à Marius) Et toi tu compte pas faire un truc ?
M : Ben en fait j’ai déjà parlé avec une personne, c’est Pi, et lui m’a demandé de faire un truc ensemble. J’aimerais bien mais jusqu’à présent on a pas encore trouvé le temps, on a pas encore trouvé tout les membres du groupe et donc il n’y a encore rien de concret.
Pz : Moi je suis chaud pour un 3ème et un 4ème encore !
(Petit passage chanson en luxembourgeois tout ensemble)
(Rires)

T : Au point de vue du groupe, c’est quoi la moyenne d’âge, et vous fait quoi en dehors du groupe ?
M : Ouais Petz c’est le plus vieux ! Il a quel âge ? 26 ans ?
Pz : Ouais je crois ! Et sinon la moyenne d’âge c’est 23-24 ans.
M : Moi j’ai 24 et les autres 23.
B : Et en dehors du groupe qu’est ce que vous faite ? Vous vous retrouvez tous ensemble pour aller boire un verre ou pour aller au cinéma ?
M : Ben je sais pas..
B : A part la musique qu’est ce que vous faite ensemble ?
Pz : Ah, on fait des conneries ! Mais en ayant 2 groupes en même temps, je fait pas mal de musique.
B : Tu n’as plus aucune vie sociale à part la musique !
Pz : Je suis un émo boy !
(Rires)
M : Ouais ben souvent on se retrouve tout les 5, ou 3 ou 4.
Pz : Sinon que je peux pas rentrer chez moi à Metz je dors chez Marius. Je dors dans le canapé et ton chat il m’a réveillé !
M : Je t’ai dis qu’il était chiant.
Pz : Je l’ai poser au moins 40 fois par terre et putain il remontait !

T : Et au point de vue de vos surnom, pourquoi Pzey, Petz, Marius ?
(Rires)
Pz : Ben je ne sais pas, pour ma part on m’a toujours appelé Pzey parce que dans ma classe il y avait 2 autres Nicolas.
M : Et pour Petz il est venu dans le groupe et il a dit qu’il était Petz, il a pas dit qu’il était Patrick.
Pz : (à Laurent) Et lui c’est Schlouppi !
M : On se donne ça parce qu’on est parfois très très con. Mais il y avait un certain temps où Philippe on l’appelait Chips..
Pz : Mais on l’appelle toujours Chips.
M : Moi on m’appelle dans le groupe Nul, Laurent c’est Schlouppi.
Pz : Petz c’est le Rockeur !
M : On est rentré de la tournée on avait fait 17H de route et on était trop trop crevé, il y avait que des bêtises qu’on faisait et les surnoms sortaient vraiment tu vois.
B : La fatigue..
Pz : Et on avait écouté au moins 25 la même chanson de David Hasselhoff.
(Rires)
Pz : Une chanson qu’il chante en français !
(Marius et Pzey se mettent à fredonner !)

T : Question suivante, ça fait un petit temps que vous jouez, et donc est ce que dans la vie du groupe ça a toujours été bon ou est ce qu’il y a des tensions, des risques de split ?
M : Tu parles des tensions entre les personnes du groupe ?
T : Ouais
Pz : Ben pour androids ça fait pas longtemps qu’on joue quand même, ça doit faire 2 ans que le groupe existe, pour ma part ça fait que 6 mois, je sais pas si les autres ont envie de me virer.
To : Non je ne crois pas !
(Rires)
Pz : En tout cas pas pour Tom !
(Arrivé de Petz, qui a apparemment abusé de l’alcool)
Pe : Hé là !
Tous : Hé là !
M : Non en fait des fois il y a des ten..
Pe : Vous dites qu’on est nuls ?
Pz : Est-ce que vous avez envie de me virer ?
Pe : Toi ?
Pz : Ouais.
B : L’exclusivité !
Pe : Il est trop nul, il joue dans Mutiny un groupe trop nul et je veux pas joué avec des gens qui jouent dans des groupes trop nul.
(Rires)
Pe : Excusez-moi j’ai bu une bière de trop !
(Rires)
B : Ce n’est pas grave !
M : non mais en fait des fois il y a des petits trucs qui se font et je crois que ça se fait partout, entre copain, dans les groupes.
Pz : Et même..
B : (à Petz) On parle de tensions dans le groupe.
(Rires)
B : On va avoir les secrets là !
T : La vérité sort quand il a bu !
Pe : (après un petit silence et un sourire) Non je vais rien dire !
(Rires)
Pz : Pour ma part tu vois j’ai déjà joué dans beaucoup de groupes et je sais que si tu dis pas tout de suite aux gens se que tu pense même si ça peut les blesser ça va partir en couille.
B : Ca mène au Split !
(Rires)
Pz : Non mais si tu dis pas au gars « ouais tu joue de la merde » par exemple tu vois, ben..
Pe : Jusqu’à présent on n’a pas osé le dire !
Pz : Pour ma part je mets tout au net quoi, si ça fait pas plaisir tant pis.
M : Non mais je crois que c’est pour la plupart des groupes moi je trouve. Mais nous 5 dans le groupe si on a quelque chose à dire on laisse pas traîner pendant 6 mois.
B : Et être 5 dans un groupes c’est pas trop dur ?
Pe : Il y a pire, il y a des groupes qui sont 6 ou 7 !
B : C’est pas trop dur pour se regrouper pour les concerts ou les répètes ?
Pe : C’est Pzey qui est toujours absent, il est nul.
Pz : Ouais ! Mais je l’avais dis avant de venir dans le groupe, je suis nul, donc voila !
Pe : T’es seulement à moitié excusé quand même.
M : Non mais c’est toujours difficile d’être 5.
Pe : Ben à 3 ou 4 ou 5 c’est toujours difficile aussi.
B : Moins quand même.
M : Réunir 5 personnes c’est difficile.
Pz : Puis même il y a des gens qui peuvent jouer tout le temps ensemble mais qui au final ne se connecte pas tu vois. En fait moi je suis venu ici essayer de jouer de la basse avec eux, je ne savais pas du tout ce que ça allait donner. J’aimais bien leur musique mais je ne me disais pas qu’il fallait à tout prix jouer avec eux, et quand j’ai joué avec eux la connexion elle a bien prise tu vois, je savais que j’allais bien m’amusé avec eux ! Ben pour ma part c’était ça.
M : Et ça a fait la même chose avec Petz car il arrivé plus tard.
Pe : J’étais le premier Androids !
M : Qui ?
Pe : Moi !
(Silence et puis rires !)
Pz : T’as peut être bu 2 bières de trop !

T : J’ ai une question de Erik et Julien, les chefs de Shoot me again, mais elles ne sont pas sérieuses ! Alors Erik demandait si vous rêver des moutons électriques ?
M : ouais !
Pz : Tout le temps ouais !
T : Et Petz ?
Pz : Petz non il rêve de moutonnes !
B : Ca dépend des jours, aujourd’hui non.
Pe : Non.
M : En fait moi je n’ai encore jamais rêvé de moutons, vraiment.
Pz : Si, avant de t’endormir !
Pe : Moi je peux te dire, hier soir, oulala. J’avais vraiment trop bu ! Je ne te raconte pas, putain la merde !
(Rires monstrueux !)
Pz : J’espère que tu captes bien l’interview ! Ca il faut que tu mette dedans quoi !
Pe : Non non non. Sûrement pas !
B : Je ne censure rien du tout !
Pe : En fait c’était une jeune fille qui était bien jolie et..
B : Et ?
Pe : Ben le reste c’est secret hein ! C’était mon rêve quand même hein ! Pour le reste je suis désolé hein.
B : Ce n’est pas grave.

T : Autres question alors, ici il y a beaucoup de nom à rallonge, comme do androids dream of electric sheep, treasure chest at the end of the rainbow, pourquoi ?
M : euh, je ne sais pas, je crois que c’est plutôt un hasard.
Pz : Ouais c’est plutôt un hasard tu vois, et puis même c’est un peu stupide de se retrouver avec un nom genre « Destroy » ou un truc comme ça tu vois, tout le monde a déjà trouvé ce nom là et puis ça donne envie de faire changer ça tu vois.
Pe : Pour certaines personne c’est peut être dérangeant mais pour d’autres personnes non. Et puis est-ce qu’on est là à cause du nom du groupe ou est-ce qu’on est là à cause de la musique ?
B : Mais le nom aide à retenir le groupe de toute façon.
Pe : Je suis d’accord c’est pas évident de retenir le nom mais bon.
Pz : Et puis sur la plupart des affiches c’est écrit « Androids » tout simplement.
B : Ou DADOES ?
Pe : C’est la première fois ici que c’est écrit DADOES ?, avant on a jamais eu.
M : Parfois c’est écrit Do androids…
(Et de là s’en suit une petite liste de fautes déjà vues sur des flyers)

B : Question un peu plus personnelle, quel est le groupe qui vous a amené au rock ?
Pz : Je ne sais pas, les smashing pumpkins.
M : Tu veux savoir les groupes qui m’ont amené au rock alors ?
B : Ouais, vers le rock en gros quoi !
M : Aussi pour jouer de la musique ?
B : Pour « entrer » dans la musique on va dire.
Pz : Céline Dion !
Pe : Mais lui il connaît pas du tout le rock hein. Enfin si il connaît, mais je ne crois pas qu’il ai des influences propres.
M : Non mais pour moi c’était notamment Bad religion.
Pe : Ca ce n’est pas du rock !
Tous : Olalala !
B : Le rock en général hein !
Pz : Et pour toi Petz ?
Pe : Olala, quand j’était petit, ça fait longtemps hein parce que j’ai déjà 26 ans pas comme les petits monsieur, le premier groupe rock c’était Gun’s and roses !
(Rires)
Pe : Et là j’avais quand même 14 ans et ça fait longtemps mais je le dis quand même.
B : Tu as quand même du goût !
Pe : Et après je dirai que c’était aussi Bad religion. C’était quand même le groupe le plus « rock » dans le temps. Et après moi je dirai Refused !
Pz : Et Turbonegro !
B : Et le groupe qui vous a amenez au screamo-hardcore en général alors ?
Pzey : Je crois que je peux dire Defdump quoi !
M : Ben pour moi il y avait, euh, comment il s’appelle déjà le groupe.. Je ne sais plus !
Pe : Hardcore euh, pour moi dans le temps c’était sick of it all. Désolé mais moi j’ai déjà quelques année en plus que vous.
(Rires)
Pe : Un autre groupe hardcore qui m’a bien influencé c’est Zorn, mais je ne pense pas que vous connaissez non plus.

T : Maintenant, la question de Julien, pour votre nom, Philippe K. Dick, vous êtes fan de toutes ces œuvres ou juste de ce livre là ?
M : Ben en fait moi je connais seulement ce livre là de lui parce qu’il y a seulement deux années que je l’ai lu en fait et j’ai pas encore trouvé le temps pour lire d’autres. Mais celui là j’aime trop, toute la complexité et les question et voila.
Pz : Un nom de groupe ça ne représente pas forcément toute la vie d’une personne ou de plusieurs personnes.
B : Vous avez tous lu le livre ?
M : Non il y a seulement moi
Pz : Moi je l’ai lu, mais en cours d’anglais, et en anglais en plus !
Pe : Moi je n’ai pas lu le livre.
M : En fait quand j’avais trouvé le nom, Petz il n’aimait pas trop car il était trop long, alors on s’est pris un nom, « And the action » pendant un ou deux concert je sais plus.
Pe : Deux !
M : Et on trouvait que ça faisait trop cartoon, dessin animé, et puis il y a Philippe qui a dit qu’il trouvait le nom vraiment pas bon et euh
Pe : Lui il m’a expliquer un peu ce qui avait dans le livre, et puis j’ai quand même été d’accord.
M : Il y avait Fabio, Laurent et moi qui aimions vraiment bien ce nom.
Pe : C’est qui Fabio ?
M : C’est l’ancien bassiste
Pe : Ah oui c’est vrai on avait un autre bassiste.
(Rires)
Pe : Il y a des trucs qu’il ne faudra pas mentionner dans l’interview !
B : Moi je censure rien !
Pe : Mais ça sera une interview vraiment longue quoi

B : Pas de problème j’ai le temps de toute façon je suis écolier. Bon maintenant je vais vous posez une question moins en rapport avec le groupe, un peu plus sérieuse
Tous : Non !
Pe : Sérieuse ?
B : Il en fallait bien une !
Pe : Si tu as encore une question pas sérieuse pour après ça va
B : Bon alors la question sérieuse, pour l’instant je vois ça dans mes cours de sciences humaines
Pz : C’est une question philosophique ou quoi ?
B : Pas vraiment philosophique mais d’actualité, qu’est ce que vous pensez de la mondialisation ?
Pe : (fort) Ca c’est une très bonne question monsieur !
(Rires)
Pz : Bon je vais commencer alors, mais ceci dit, pour ma part, musique rime pas forcément avec politique ou quoi que ce soit
Pe : Faux !
B : La mondialisation c’est général, ça nous apporte des groupes d’ailleurs par exemple !
Pz : Je sais mais pour ma part, tout le monde va dire la mondialisation c’est trop nul, voila quoi. Mais bon tout peu paraître trop nul si tu prend dans les clichés les plus extrêmes tu vois. D’un côté tu as des groupes qui peuvent s’exporter grâce à ça, c’est une belle expérience. Mais bon il y a des pour et des contres, et ce que j’ai dis n’a aucun sens mais voila !
Pe : Tu as dis quelque chose sans rien dire !
Pz : Ouais à peu près
M : En fait moi je dis alors que la mondialisation c’est trop nul, je ne suis vraiment pas fan, les personnes riches deviennent encore plus riches, des pauvres plus pauvres. Si tu regardes des grosses firmes qui vont faire le travail en Asie parce que c’est moins cher, ça c’est pas bon pour les gens ici et non plus pour l’Asie parce que je crois qu’avec ce qui ce passe pour l’instant je crois que ça peut tenir 50 ans et qu’après il y a tout qui s’écroule. Il y a vraiment plus rien qui marche parce que le capitalisme avance trop trop vite. Mais je ne crois pas que ça va tenir encore longtemps comme ça. Peut être pas 50 ans mais dans le futur il y a moyen que tout s’écroule complètement.
Pz : Et puis tu vois tu ne peux pas renier complètement un système dans lequel tu vis.
M : Non mais tu ne peux pas admettre tout.
Pz : Ben non, tu vois on dire que je suis contre, mais tu ne peux pas dire catégoriquement putain, parce que concrètement dans ta vie qu’est ce que tu fais pour, et puis même tu ne peux pas le faire quoi ! Sensibiliser la plupart des gens parce qu’il y aura toujours des gens pour et des gens contre.
B : Et puis on n’a pas le choix de toute façon, vraiment pas.
Pz : A priori si tu peux avoir le choix mais concrètement quelle chance tu as de pouvoir rallier une majorité à ta cause et tu peux pas être sûr que tes opinions soit les mêmes que celles des autres, il y a des concepts sur lesquels tu peux croire mais le gars à côté de toi pense peut être différemment, et il a le droit.
Pe : Rien à voir avec le sujet toi !
B : Tu nous donnes ton avis ?
Pe : Ok. Moi je dis que c’est vrai qu’il y a des pours et des contres, moi je vais parler sérieux maintenant
(Rires)
Pe : Bon sérieusement quelques minutes, il y a sûrement des pours et sûrement des contres, mais ce que je veux dire en fait en tant que musique et musicien, il y a aussi des pours et des contres. L’Internet c’est la mondialisation pure et nette et on peut vraiment en tirer des avantages là. D’autre part comme lui il a dit il y a sûrement des arguments contre, mais en fin de compte comme Pzey il a dit avant, est-ce qu’on a vraiment le choix ? A mon avis non, parce que tu sort tu veux bien un verre, tu bois du coca-cola, tu n’as pas le choix. Et ce n’est pas seulement le coca-cola.
M : Non, il y a de tout c’est vrai !
B : Les vêtements par exemple, je ne sais pas s’il y en a des Luxembourgeois.
Pe : Il n’y a que l’Europe et l’Amérique.
M : Moi je ne vais pas manger au McDo
Pe : Je trouve que c’est à chacun de faire son choix, moi j’ai des problèmes avec des gens qui sont trop extrêmes, ils sont végan, trop straight edge, parce qu’à la fin du compte tu ne peux pas t’en sortir. A mon avis il faut jusqu’à un certain point continuer à aller dans le sens de la mondialisation et de la continuité, et ce qu’il y a de plus important pour moi c’est d’avoir un aspect critique ! Dès qu’on sait ce qu’on fait, c’est bon à mon avis. Moi j’ai pas de problèmes si tu va au McDo manger une frite, si tu sais que tu va au McDo et que tu mange une frite parce que tu as simplement faim, c’est peut être un exemple idiot mais dés qu’on a un aspect critique quand il y a des choses vraiment essentielles et importantes. Tant que tu sais justifié ce que tu penses et ce tu fais c’est bon pour moi. Parce que pour moi il y a trop de gens qui réfléchissent trop, ou pas assez, il n’y a pas un intermédiaire, enfin tu vois, il y a des gens qui vivent à la traîne, des gens qui sont vraiment dans le Mainstream. Et ni un côté ni l’autre c’est le bon à mon avis, il faut trouver un bon chemin entre les deux parties et avoir un aspect critique, savoir ce qu’on fait, savoir réfléchir sur les trucs que l’on fait, c’est ça qui compte pour moi.
Pz : ca devient un peu trop sérieux je trouve !

B : Bon ben la dernière question un peu plus sympa alors, Tzung ?
T : Qu’est ce que vous pensez de Shoot me again ?

Pz : De shoot me again ? Franchement moi je vais voir toute les semaines pour voir qui est le groupe de la semaine !
B : Et vous l’avez été !
Pe : Ouais ! C’est Marius qui m’a dit !
Pz : Non mais moi je suis déçu ! Je voulais l’être avec Mutiny ! La semaine prochaine s’il vous plaît !
B : Ben c’est pas nous qui décidons, c’est Erik, si tu veux enregistre un message à lui faire passer.
Pe : Erik, je veux être groupe de la semaine pendant plusieurs semaines !
Pz : Franchement Erik vas y, n’hésites pas ! Rappelles toi à Visé, comme c’était bien !
Pe : Rappel toi qu’ils sont trop nuls !
M : Non mais moi j’aime vraiment bien, j’y vais plusieurs fois par semaines, checker parce qu’il y a toujours des..
Pz : Des reviews, des chroniques, et des news !
M : Oh oui j’aime trop les news parce que j’ai vu que Melt banana ils sont en tournée et peut être aussi horse the band !
Pz : Et que Goodbye Heroes ils ont putain de splitté !
M : Ah non ça je…
Pz : Je le savais avant mais quand même, moi j’ai vu le super communiquer du groupe qui était nul en fait !
B : Moi j’aurais fait un truc plus sérieux ! Un truc genre « on est vraiment désolé, la cause du split est… »
Pz : On est nul quoi !
(Rires)
B : Oh c’est pas grave, c’est fini, il y a shoot me again maintenant !
Pe : C’est bien qu’il existe des gens comme vous !
(Rires)
Pe : Si c’est vrai ! Non mais sérieusement, c’est toujours important pour les groupes !
T : Ca fait un peu vivre la musique quoi.
Pe : Mais pour la mondialisation il y a sûrement des gens en Amérique qui tombent sur votre site !
M : Non mais moi j’étais vraiment trop content quand on a été groupe de la semaine, je trouvais ça trop cool ! J’avais déjà vu Defdump et je m’étais dis que ça serait cool si ça serait nous !
B : Moi aussi je m’étais dis ça avec Goodbye Heroes !
Pz : Vous ne l’avez jamais fait, avec le prochain va ! Goodbye Fuckers !
B : Bon ben ça fait un moment qu’on enregistre, on va finir maintenant
Tous : Oh non !
Pz : Moi je suis chaud, allez encore une question !

B : On vous laisse le mot de la fin !
Pe : Tu es trop nul Marius
(Rires)
Pz : Je pense que ça sera le mot de la fin !
B : Et bien merci pour l’interview et au prochain concert !
Pe : Tu n’as pas d’autres questions tu es sûr ?
(Rires)
Pz : Demande lui ce qu’il pense de Turbonegro !
B : Tu penses quoi de Turbonegro ?
Pe : C’est le meilleur groupe au monde !
TU AS AIME ? PARTAGE !
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