Interview

KAMPFAR

Mercredi 15 août 2012

Comment s'est passé le concert ? Qu'est-ce que tu penses de ce festival ?

Dolk: J'ai vraiment apprécié. Comme je l'ai dit, c'est notre troisième concert en République Tchèque. On n'a jamais joué à ce festival donc pour nous, c'était vraiment cool d'être ici. On a une fois joué à Prague lors d'une tournée et une fois à un autre festival. C'était vraiment vraiment bien. Je pense qu'il devrait y avoir plus de black metal à ce festival pour être honnête.



© John Gallardo


À propos de votre dernier album, c'était le premier que vous avez enregistré sans Thomas (l'autre cofondateur de Kampfar
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qui a quitté le groupe en 2010) mais j'ai cru comprendre qu'il avait participé à sa composition. Donc ma question est, pour vos compositions futures, doit-on s'attendre à des changements ?


Dolk: C'est difficile de répondre à cette question. On essaie toujours de se développer en tant que musiciens et de se pousser dans une direction. Je pense qu'on a fait ça avec Mare et qu'on continuera comme ça. Il n'y aura pas d'énormes différences car Kampfar
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est toujours Kampfar
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et nous nous en tenons à ça. Mais nous sommes des musiciens et on essaie toujours de se surpasser personnellement. Donc dans ce sens-là, je pense que la musique deviendra peut-être encore plus extrême. Mais ce n'est pas comme si on allait commencer à jouer un autre genre, c'est toujours la même chose. Kampfar
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reste Kampfar
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. C'est comme ça depuis dix-huit ans maintenant.


Toujours à propos du dernier album, je pense que Mare veut dire 'sorcière' en norvégien. Peux-tu un peu expliquer le concept de l'album et ses paroles ?

Dolk: Ce n'est pas vraiment un concept. Mare ne parle pas seulement d'histoire norvégienne, mais d'histoire pagan en général, qui a été perdue d'une certaine façon. Il y a longtemps, les gens croyaient réellement en des sorcières qu'on appelait Mare, qui venaient hanter les jeunes gens pendant la nuit à cause de mauvaises choses qu'ils avaient faites. Il y a ça aussi dans l'histoire européenne, le même genre de personnage. C'est vraiment connecté à ce qu'on voulait créer avec Mare. Le concept, si c'en est un, est les femmes, à cette époque, qui croyaient réellement en quelque chose d'autre que le christianisme. Il y a tant de choses qui se sont passées dans l'histoire de la Norvège. La nature avait un tel pouvoir, puis le christianisme est arrivé et les paroisses appelaient sorcellerie tout ce qu'elles ne comprenaient pas. Pour moi, il ne s'agit pas de sorcellerie. Mais eux l'ont appelé comme ça et ils ont brûlé beaucoup de gens, même en Norvège. Donc l'album est à propos de personnes fortes qui croient en elles-mêmes, c'est également comme ça que je veux être en tant que personne. C'est connecté à la sorcellerie de l'époque qui n'est pas de la sorcellerie selon moi. Les gens doivent se faire leur propre opinion. C'est juste une pique en plus vers l'église.


Le groupe a été plutôt productif depuis la sortie de Kvass en 2006, avec trois albums sortis sur cinq ans de temps, donc est-ce qu'on peut maintenant s'attendre à un nouvel album tous les deux ans ?

Dolk: J'espère que non ! Ce qu'on essaie de faire, c'est créer de la musique qui vient de nos cœurs et qui est honnête. Pour nous, ça doit être quelque chose de naturel. On ne veut pas faire de plans, se dire que dans deux ans on doit faire ci, puis dans un an sortir un nouvel album, parce que je pense que toute l'idée de créer de la musique disparaîtrait alors. On a été dans une période productive, ce qui est bien, mais Kampfar
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a connu des hauts et des bas pendant ces dix-huit années. On a eu cinq ans de silence également. On suit juste la vie en général. La vie pour le moment est vraiment bien donc ça veut aussi dire qu'on est plus productifs, je pense. Je n'ai pas de réponse claire pour ça mais nous sommes déjà en train de créer des nouveaux morceaux mais ce qui arrivera avec ça, je ne sais pas.



© John Gallardo


Vous serez en tournée cet automne avec Helrunar
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puis vous participerez à la croisière Barge to Hell. C'est surprenant de voir des groupes comme Kampfar
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et Mayhem
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jouer à une croisière à Miami. Peux-tu expliquer comment c'est arrivé ?


Dolk: Je trouve ça vraiment surprenant aussi pour être honnête. Si tu m'avais posé cette question l'année passée, j'aurais juste ri et pensé que ça n'aurait jamais pu se produire. On a deux agences et un label qui exigent certaines choses de nous. Donc c'est toujours une bataille entre le cœur et le business. Le business est toujours impliqué. On a des agences, des gens qui travaillent pour nous, qui ont vraiment besoin de vivre de ça. Pour nous, c'était vraiment bizarre mais aussi vraiment cool et c'était difficile de dire non à Barge to Hell. On a juste eu l'offre, donc nous voilà. On verra comment ça se passe.


J'ai lu dans une autre interview que tu écrivais un livre à propos de ton histoire. Ce projet est-il toujours en cours ?

Dolk: Oui, c'est un de mes projets. J'ai prévu une période de travail de trois ans pour ce livre. La nouvelle n'était pas supposée filtrer sur Internet, mais on m'a posé tant des questions encore et encore à propos de la même chose que ça m'a fatigué. Donc j'ai décidé que je devrais écrire un livre à propos de ça. Puis c'est devenu plus concret et j'ai commencé à écrire pour moi-même. C'est quelque chose que j'ai besoin de faire personnellement pour l'extérioriser. Je ne veux pas écrire la bible du black metal ou quoi que ce soit. Je veux juste écrire à propos de la période dont tout le monde parle avec une autre perspective parce que j'y étais et beaucoup d'histoires qui sont devenues énormes ne l'étaient pas vraiment en réalité. Les intéressés le liront et les autres ne l'achèteront pas. Je vais aussi faire des interviews de beaucoup de personnes, ce ne sera pas juste mon histoire. Ce sera l'histoire de beaucoup de gens qui étaient impliqués à qui on ne penserait pas. Mais ce ne sera pas d'ici trois ans. Je veux vraiment faire ça bien.



© John Gallardo


Quels sont les futurs projets de Kampfar
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?


Dolk: C'est aussi difficile à dire car on n'a pas de programme défini. On suit juste notre rythme. Et parfois on est dans une période active où on crée quelque chose en juste quelques heures. Sinon ça peut prendre quelque chose comme quatre mois pour créer quelque chose. On a au moins commencé à travailler à de nouveaux morceaux. Et je suis maintenant heureux de ma situation dans la vie et dans Kampfar
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. Ça n'a pas toujours été le cas car quand un groupe reçoit de l'intérêt, ça devient plus comme un travail. On doit prendre des décisions chaque jour et ça peut détruire un groupe. Comme je le disais, c'est toujours un mélange de sentiments de de business et c'est difficile de toujours connecter ces choses-là. Mais maintenant, je suis vraiment heureux dans la vie et c'est vraiment bon d'être dans Kampfar
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maintenant. La seule chose que je peux dire est qu'on continue dans cette optique. On crée des choses, on suit nos propres lignes et on ne pense pas à sortir un album tous les deux ans. Ça doit être le moment.


Quelque chose que tu voudrais ajouter ?

Dolk: Pas vraiment. Comme j'ai dit, la vie est belle, la vie dans Kampfar
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est vraiment bien. Ça a été très difficile pour moi quand Thomas a quitté le groupe parce que ça faisait dix-sept ans qu'on jouait ensemble dans Kampfar
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. C'était dur de terminer ça et continuer mais maintenant, tout va bien. Je ne veux pas arrêter cette musique parce que c'est dans mon âme.


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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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