Interview

STEVEN H

Jeudi 4 octobre 2012

Peux-tu te présenter ?

Steven H : Oui, je suis Steven Heyse, Steven H
Steven H


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en abrégé, et je suis un rappeur. Je rappe en flamand occidental. J'ai sorti un vinyle il y a deux ans et maintenant je me suis un peu fait connaître en participant au programme Belgium's Got Talent.


Pourquoi as-tu décidé d'utiliser ton dialecte ?

Steven H : Je fais de la musique depuis que j'ai seize ans et au début, c'était toujours en anglais, mais je ne maîtrise simplement pas assez bien cette langue, pas assez bien que pour écrire des textes. On était très vite contents. Si ça rimait, c'était bon. Ce n'était pas du très bon anglais, c'était encore très adolescent en fait et les textes n'étaient pas vraiment personnels. Et quand j'ai arrêté avec ces petits groupes et commencé en solo, je suis passé au flamand occidental simplement parce que c'est beaucoup plus facile et je dois moins penser. Je peux simplement écrire les choses comme elles viennent et c'est tout de suite bon. Je ne dois pas commencer à traduire, me demander si ça rime, et quel est le mot pour ci ou ça. C'est plus naturel.


Est-ce que ça ne peut pas être une barrière pour te faire connaître ailleurs ?

Steven H : Si, mais quand j'ai commencé, je ne pensais pas en faire quelque chose d'important. J'ai commencé à faire ça parce que ça m'amusait. La premier concert que j'ai fait était à un tremplin. Ce n'était pas pour faire des albums ou plein de concerts. Je n'y avais pas pensé. Il n'y avait pas de plan. Mais attention, j'ai joué dans d'autres provinces et même une fois en France et les réactions étaient bonnes là aussi. Évidemment, ça perd de son charme parce que les gens ne comprennent pas tout mais il reste assez d'autres choses. Il y a aussi la danse, la musique. C'est intéressant aussi pour ceux qui ne comprennent pas mon dialecte.



© John Gallardo


As-tu toujours fait du rap ?

Steven H : Non non, bien sûr que non ! J'ai joué de la batterie dans des groupes pendant très longtemps. J'étais batteur, pas chanteur. C'est par nécessité que j'ai commencé à faire du rap parce que ces groupes se sont séparés et j'avais envie de continuer à faire de la musique. Donc j'en suis arrivé à faire du rap parce que je ne savais pas chanter et je ne savais pas jouer de la guitare non plus. J'ai commencé à faire de la musique sur l'ordinateur à cause de mes limites.


Quelles sont tes influences dans ce genre ?

Steven H : C'est en flamand occidental donc on pourrait citer 't Hof van Commerce
't Hof van Commerce


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mais ce n'est pas vraiment une influence pour moi. Ce qui compte, ce sont surtout mes limites. Je travaille à l'ordinateur et si ça sonne bien, je suis content. Mais je ne pense pas à l'avance à comment ça doit sonner. J'écoute très peu de rap.


Qu'est-ce que tu écoutes ?

Steven H : J'écoute vraiment de tout : singers-songwriters, pop commerciale, musique des années 80, metal, schlagers, indie rock, jazz, musique expérimentale. C'est vraiment large. Je trouve que c'est intéressant de fouiller dans tout ce qui existe, toute la diversité. Ma collection de CDs est très variée. Ça va des schlagers au black metal.


De quoi parles-tu dans tes paroles ?

Steven H : Les textes sont toujours à propos de choses que j'ai vécues. Je pars toujours de mon expérience personnelle mais c'est souvent un peu exagéré. Ce n'est pas vraiment 100% ce que j'ai vécu. J'adapte pour que ça soit plus fort, pour que ça rime, mais je pars toujours de quelque chose de personnel. Je ne vais jamais inventer de personnages et encore moins écrire à propos de politique, je trouve que ça n'a vraiment pas de sens. Les choses abstraites ne m'intéressent pas non plus, c'est toujours très concret.



© John Gallardo


Comment as-tu pris la décision de participer à Belgium's Got Talent ?

Steven H : Ils m'ont simplement appelé. Quelqu'un de la production m'avait une fois vu à un concert, pas en tant que Steven H
Steven H


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mais avec un ami. Cet ami n'avait pas envie de passer à la télé et donc je leur ai dit que je jouais aussi en solo comme rappeur, et ils m'ont demandé de participer avec ça. J'ai accepté car j'avais envie de jouer à un show télévisé, juste pour l'expérience. C'est une expérience intéressante et plaisante. Et ça se passe plutôt bien. Je n'ai aucun regret. Les réactions sont positives, j'ai vraiment reçu beaucoup de réactions positives.


Qu'espères-tu en retirer ?

Steven H : C'est déjà bien que plein de gens aient maintenant découvert ma musique parce qu'avant, je faisais surtout des concerts dans des cafés, des fêtes privées ou des tout petits festivals. C'était toujours pour un public très limité et c'était toujours les mêmes. C'est donc chouette que d'autres personnes aient entendu parler de moi et j'espère avoir l'opportunité de faire plus de concerts. C'est vraiment ce que j'aime faire, les concerts. J'espère en décrocher quelques intéressants. J'ai déjà reçu quelques offres mais ça peut vraiment être plus. J'ai quinze nouveaux morceaux qui sont prêts. J'aimerais les sortir. Ce serait évidemment bien si un label était intéressé. Si ce n'est pas le cas, je les sortirai moi même ou sur un petit label d'amis. Mais on ne sait jamais, peut-être que ça intéressera quelqu'un.


Donc rien de concret ?

Steven H : Les morceaux sont prêts mais je cherche encore quelqu'un qui serait intéressé. Je pourrais sortir l'album moi-même mais j'attends encore un peu.


As-tu quelque chose d'autre à dire, en français ?

Steven H : J'ai traduit quelques textes, donc ceux qui sont intéressés peuvent visiter ma page Facebook, c'est facebook.com/stevenhderapper. J'ai traduit trois textes en français pour ceux qui ne comprennent pas mes textes (ici).


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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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