Interview

KARMA TO BURN

Jeudi 11 octobre 2012



SMA : Salut Rich ! Avant de rentrer dans le vif de l’interview j’ai deux questions à propos de votre tournée avec Peter Pan Speedrock
Peter Pan Speedrock


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et Honky. Le tour s’appelle The Revenge of The Rock’n’roll monsters. T’as une revanche à prendre ?


Rich : La plus part du temps je crois en la revanche ! Mais là ce n’est pas vraiment le cas. J’essaye juste de travailler sur le passé. Quand j’ai arrêté de boire du Whisky, j’ai arrêté de croire en la revanche humaine (rires). Finalement c’est quoi la revanche ? Whisky, flingue, Texas ? (rires)

SMA : Deuxième truc qui me turlupine : Vous êtes des Monstres du rock ?

Rich : Oh non surement pas !

SMA : Vraiment ?

Rich : Ok je crois qu’on peut dire que pour certaines choses, ouais on peut dire ça, on en est peut-être (rires).

SMA : Ce concert était le dernier de la tournée. Comment s’est passé ce tour ?

Rich : C’était vraiment super ! C’était une putain d’expérience. Quand t’es sur scène et que tu vois le public, tu penses à plein de trucs ! La vie c’est une série de paliers. Tu commences un truc et tu ne sais pas où tu vas arriver, mais tu le fais ! La tournée c’est ça ! Il y a un truc qui se passe et tu ressens quelque chose, tu ne sais pas quoi, mais c’est là !

SMA : Vous êtes non-stop sur la route. Pourquoi jouez-vous si souvent en Europe et plus particulièrement dans ce coin ci ? Vous avez une relation particulière avec l’Europe et plus particulièrement la Belgique ?

Rich : Ouais, vraiment ! On a joué devant des tas de gens avec des états d’esprit. Ici c’est différent que dans le reste du monde, je ne sais pas si c’est votre système scolaire qui fait ça, mais bon vous êtes plus intelligents que la plupart des gens dans le monde (rires). Non sérieusement on aime vraiment venir ici. On a beaucoup joué à Leuven au Sojo. On aime vraiment ce club et les gars d’Organge Factory Belgium ! Ici ce qui est vraiment génial c’est que vous avez la chance de voir des tonnes de groupes et d’écouter énormément de musique. Tous les groupes passent par chez vous donc vous êtes un public difficile, et c’est super flatteur de voir que les gens d’ici viennent à chaque fois nous voir ! Ça nous touche !

SMA : Tu préfères jouer dans des petits clubs comme le Sojo à Leuven, que tu apprécies tout particulièrement, et comme ici au Vk ou plutôt dans des festivals ?

Rich : Je pense que les deux représentent un challenge. Dans une petite salle le challenge c’est de produire un son nickel et de créer une atmosphère particulière. Sinon les grands festivals te donnent un autre défit car on joue devant énormément de gens. Le truc là c’est de créer un son bien lourd pour attirer les gens dans le chapiteau, mais le plus difficile c’est de les garder dedans ! Donc vraiment ce sont deux choses totalement différentes et on n’a pas vraiment de préférence.



SMA : Vous donnez une sacré dose d’énergie en concert. Vous pourriez donner la même chose si vous aviez un chanteur ?

Rich : Non ! Avec un chanteur on ne pourrait pas. Ce n’est vraiment pas la même chose. Tous ceux qui nous voient le disent, on balance juste une dose d’énergie brute. On est un trio et l’énergie qu’on déploie provient de nos instruments et du fait qu’on ne soit que trois ! Pas mal de groupes qui jouent après nous nous disent qu’on leur fout la pression (rires). Ils se demandent s’ils pourront balancer la même dose avec leur chanteur. Nous, notre force, ce sont les mélodies puissantes. On ne progresse pas des masses sur scène. C’est à chaque fois un dialogue entre la guitare et la basse, guitare basse avec la batterie derrière qui déchire. On est juste accrocheur et on fait monter la température dans la salle. Avec un chanteur tu nepeux pas garder ce rythme pendant tout un concert. C’est vrai qu’on aimerait bien avoir le côté sexuel du chanteur (rires) et de pouvoir faire passer un message, mais au final on ne pourrait pas balancer la même dose d’énergie si on avait un chanteur. Puis avec un chanteur les choses sont beaucoup plus strictes, les détails sont importants. Puis bon je te l’avoue personne dans le groupe ne peut monter dans les aigus sans que ça fasse puceau. (rires) Non, guitare, basse, c’est ça l’énergie ! On est là pour botter le cul des gens et la guitare est beaucoup plus puissante que la voix humaine.

SMA : Il y a quelques mois Rob Oswald a quitté le groupe. Tu peux nous en dire plus sur les raisons de son départ ?

Rich : Je crois que Rob avait juste envie de passer à autre chose, peut-être d’évoluer dans sa carrière. Je ne sais pas trop. Il n’y a pas trop de raisons. Je préfère juste regarder vers le futur car Rob c’est le passé maintenant ! Mais bon on a pris du sacré bon temps avec lui. Finalement ça nous a donné un coup de fraîcheur car on rejoue des morceaux qu’on n’avait plus joués depuis un bout de temps. On va plus profondément dans les morceaux. Je crois que ça nous donne une bouffée d’énergie et c’est un défi ultra positif pour le groupe de repartir avec un nouveau membre.

SMA : Vous avez choisi Evan Devine pour le remplacer. Pourquoi et comment l’avez-vous choisi ?

Rich : Ben premièrement il vient de chez nous, de West Virginia. C’était vraiment important ! Et puis il a un putain de son.

SMA : Il n’est pas un peu jeune pour jouer avec vous ?

Rich : Ouais on a beaucoup parlé de ça. Putain mec, tu veux dire qu’on est vieux ? (rires) Non il a une vingtaine d’années. On a formé ce groupe quand il était gamin mais bon soit. Ce n’est pas important.



SMA : Vous avez sorti V, votre dernier disque, il y a un peu plus d’un an. Un an après la réalisation tu penses quoi de cet album ?

Rich : Je pense que c’est un bon disque. On a vraiment construit ce disque comme on voulait le faire en mettant les titres instrumentaux au début puis les titres avec un chanteur à la fin. On voulait presque faire deux disques différents en un seul. On a vraiment travaillé dur lors de sa réalisation, mais à la fin je trouve que le résultat est vraiment bien.

SMA : Sur ce disque vous faites notamment une reprise du titre « Never say die » de Black Sabbath
Black Sabbath


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. C’est important pour vous ?


Rich : Oui absolument ! C’est un putain de morceau et on se retrouve clairement dedans.

SMA : Comment se passe la composition au sein du groupe ?

Rich : A la base on démarre des riffs de gratte puis on amène le reste. C’est vraiment rare qu’on commence avec un riff d’un autre instrument.

SMA : Sur votre dernier disque comme sur l’avant dernier, vous avez mis deux titres où vous êtes accompagnés d’un chanteur. En 1999 vous vous êtes fait virés de Roadrunner Records car vous aviez viré votre chanteur. Vous avez changé d’avis sur le fait d’accueillir un chanteur sur vos albums ?

Rich : (rires) T’as été rechercher un truc là mec ! Ouais c’est vrai qu’au début on avait un chanteur et qu’on s’est fait jeter de chez Roadrunner quand on s’est séparé de lui. Mais en fait on a toujours voulu être un groupe instrumental et quand on a essayé de faire un truc sans chanteur, on s’est aperçu que ça sonnait vraiment bien. En fait c’est juste question de composition ! Nos compos n’étaient pas et ne sont pas faites pour accueillir un chanteur. Maintenant parfois on fait des exceptions, mais seulement sur album.

SMA : Pourquoi la majorité de vos chansons ont-elles un numéro comme titre ?

Rich : En fait c’est juste chronologique. C’est l’ordre dans lequel on compose.



SMA : Vous venez de West Virginia aux Etats-Unis. C’est une région assez dure il parait, ça a une influence sur votre musique ?

Rich : Au départ il y avait pas mal de groupes originaires de notre coin, mais bizarrement on est quasi l’un des seul à s’en être sorti. Mais pour en revenir au fait qu’on vienne de Virginie de l’Ouest, tu ne te trompes pas en disant que notre son a été influencé par cette environnement assez lourd.

SMA : Une dernière question Rich, qu’en est-il de toi, des soucis que tu as rencontré dans le passé ? Tu as tiré un trait sur tout ça ?

Rich : Ouais, je me sens bien. Là on est à la fin de la tournée donc je suis un peu crevé, mais dans l’ensemble tout roule, merci mec ! Maintenant on va de l’avant ! Des shows, jouer de la musique et le reste on verra bien.
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