Interview

DORDEDUH

Mardi 16 octobre 2012

Comment vas-tu ? Comment se passe la tournée pour vous ?

Edmond Karban : Ça va pas mal. Tout se passe bien.


Comment ça va avec les autres groupes ?

E.K. : C'est vraiment bien. L'ambiance dans le bus est très bonne. Presque tous sont des musiciens professionnels et je pense qu'à un certain niveau, il n'y a pas ces problèmes d'ego et tout le monde travaille ensemble.



© John Gallardo


Votre premier album, Dar De Duh, est sorti cette semaine. Comment ça se fait que ça ait pris autant de temps ?

E.K. : Il y a eu beaucoup de problèmes avec cet album en fait. Tout d'abord, on n'est pas vraiment un groupe qui compose un album en quelques mois et je pense qu'on ne sera jamais ce genre de groupe. On préfère travailler et chercher la perfection. On essaie d'accomplir autant que possible pour arriver à ce qu'on veut vraiment. On a beaucoup travaillé. Et puis bien sûr il y a aussi les problèmes personnels. Ces derniers temps, on peut dire que notre vie privée, sociale et financière n'est pas idéale. Vivre en Roumanie n'est pas si simple pour le moment. Pendant un moment, j'ai eu trois boulots. Je ne suis pas toujours capable de m'investir à 100% dans la musique. Il faut aussi survivre.


Es-tu content du résultat ?

E.K. : Oui, plutôt. On a fait une vidéo qu'on a postée sur Youtube et on ne s'était jamais attendus à une réaction aussi énorme. Apparemment, les gens nous connaissent plus qu'on ne le pensait. En gros, on a dû tout recommencer depuis le début alors que ça fait vingt ans qu'on fait de la musique. On pensait que ça serait plus compliqué d'attirer l'attention des gens. Mais ça marche plutôt bien pour nous et j'en suis heureux.



© John Gallardo


À propos de cette vidéo, j'étais surprise de voir que vous avez choisi une chanson plutôt calme sans guitares pour votre premier clip. Pourquoi avoir fait ce choix qui ne semble pas être le plus évident ?

E.K. : On a plus choisi en fonction du message de la vidéo. Je ne sais pas comment traduire Dojana. Dojana veut dire, par exemple, quand un grand-père fait ce signe à son petit-fils. C'est quand quelqu'un a fait quelque chose de mal et qu'on veut le lui dire. Je pense que c'est un message très actuel. Le morceau parle d'être droit, de faire les choses correctement et d'avoir de bonnes intentions. On voulait vraiment que ça soit notre empreinte pour de nouveau départ. La semaine prochaine, on sortira une nouvelle vidéo pour un morceau metal. Ça devait être une surprise mais ce sera un enregistrement live du Brutal Assault. Puis peut-être qu'il y aura encore une vidéo avant la fin de l'année.


Ce concert au Brutal Assault, c'était l'année dernière, en 2011. Pourquoi sortir cette vidéo seulement maintenant ?

E.K. : C'est comme ça que c'était prévu. On veut donner aux gens l'opportunité de voir qu'on est un groupe live, qu'on aime jouer en concert et qu'on arrive à rendre en live le son de l'album. On trouve que l'enregistrement du studio ne devrait pas être différent de ce qu'on fait en live. Et on est capables de transposer ça en concert. C'était le but de montrer qu'on est un groupe de live. Les gens comprennent mieux ce qui émane de notre musique quand ils nous voient en live et ils font l'expérience de ce qu'on veut transmettre.


As-tu quelque chose d'autre à partager avec nous ?

E.K. : Je ne sais pas, je n'ai rien préparé. Je pense que ce qui serait bien est de partager notre message général qui encourage les gens à prendre les choses de façon authentique. Le première chose à considérer de telle façon est toi-même. Être honnête avec soi-même et se prendre au sérieux. Je ne parle pas de pureté ou quoi que ce soit du genre car parfois, quand on regarde au plus profond de soi avec honnêteté, on trouve des choses plutôt sombres. Ces choses doivent être assumées et c'est ça, être honnête avec soi-même et le monde autour de soi. C'est un bel hommage à la vie.


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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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