Interview

WHITE HILLS

Vendredi 26 octobre 2012

Peux-tu brièvement présenter White Hills
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et nous parler un peu de l'histoire du groupe ?


Dave W. : Euh... White Hills
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... Nous sommes White Hills
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! Ça a commencé comme un projet personnel pour faire de la musique parce que je n'étais pas trop satisfait des groupes dans lesquels je jouais à New York à cette époque. Personne ne voulait jouer le genre de musique que je jouais donc j'ai fait un album moi-même. Je n'avais pas pensé à former un groupe parce que je ne le pouvais pas. Puis ça a attiré l'attention de quelques personnes qui ont vraiment bien aimé ce que je faisais. C'est ça en gros.


Vous avez fait pas mal de tournées en Europe en peu de temps. Comment ça se fait que vous êtes si présents ici ?

D.W. : Parce que je n'avais pas envie d'être présent en Amérique. Je ne pensais pas à l'époque qu'il y avait un public pour White Hills
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en Amérique et c'est plus fun et romantique de venir en Europe que de tourner dans un van aux États-Unis. C'est en Europe qu'il faut être.


Vous jouez à Oslo ce soir, c'est votre premier concert en Norvège. Comment est la réaction à votre musique en Scandinavie où vous avez beaucoup moins tourné qu'en Belgique par exemple ?

D.W. : Elle est très bonne ! Je pense qu'en fait c'est un des meilleurs endroits pour nous. On est déjà venus il y a trois ans. On avait joué à Stockholm et Copenhague. Mais oui, le public a toujours été très enthousiaste, même en étant venus qu'une fois auparavant. Et on a joué à Stockholm hier soir et il y avait deux fois plus de monde que la fois d'avant.



© John Gallardo


Et comment ça se passe aux États-Unis maintenant ?

D.W. : On a beaucoup tourné aux États-Unis ces deux dernières années. Et il y a vraiment plus de groupes qui jouent le même genre de musique que nous maintenant. C'est mieux qu'avant mais ce n'est pas comme ici. Il y a pas mal de groupes plus gros que nous qui aiment ce qu'on fait et nous demandent d'ouvrir pour eux. On a joué avec The Flaming Lips
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, Mudhoney
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, Sleep
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. En décembre, on va ouvrir pour Monster Magnet
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à New York. Donc ces choses-là, pour moi, font que c'est mieux qu'avant de jouer États-Unis. Parce que juste prendre le car, ou même pas le car, le van, et juste traverser les États-Unis est pénible mais c'est quelque chose qu'on doit faire donc on le fait. Mais je préfère vraiment venir ici.


Ca fait moins de distance à parcourir entre les concerts...

D.W. : Ce n'est pas juste ça. C'est juste différent. C'est la façon dont les gens approchent la musique. C'est la façon dont les salles approchent la musique. C'est vraiment différent. La façon dont les fans approchent la musique est très différente. C'est une autre culture et la valeur accordée aux arts en général est différente. Donc venir ici et faire quelque chose d'artistique, les gens l'apprécient autrement. Et plus de gens l'apprécient comme on souhaite que ça soit apprécié. Donc ça rend juste les choses plus fun pour nous.


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sort beaucoup de musique. Qu'est-ce qui vous inspire pour en créer autant ?


D.W. : Eh bien je pense qu'il y a une impression qu'on sort beaucoup de musique. Je ne pense pas qu'on en ait sorti tant de ça. Je viens d'une époque où, pour moi qui grandissais en écoutant de la musique, les groupes sortaient un album chaque année. Ce n'était pas sortir un album, puis le suivant cinq ans après. Donc pour moi, si tu es actif à faire quelque chose, pourquoi ne pas sortir un album chaque année ? Il n'y a jamais un manque de morceaux. Il y a pas mal de trucs qu'on compose dont on ne fait jamais rien. Mais on répète constamment, on écrit constamment des nouveaux morceaux, on enregistre constamment. Et donc si on fait ça, et que ce qu'on fait est bon et qu'on veut que ça sorte, ça devrait sortir. Je ne pense pas qu'il faille attendre. Je pense que dans le procédé de création, il y a un moment où il faut créer pour créer. Au lieu de chipoter en créant. Prendre beaucoup de temps et penser "Non, ça doit être plutôt comme ça et ça doit être parfait". La création doit se passer à un certain moment. Et je pense que si on s'éloigne de ce moment, on perd quelque chose dans le processus créatif. La façon dont je vois les choses pour écrire de la musique dans ce groupe est un peu similaire à la façon dont les peintres expressionnistes abstraits peignaient. Ils peignaient juste pour peindre. Ils peignaient. Ils ne pensaient pas nécessairement à trop de choses. Ils se disaient : "J'ai ce besoin, je veux créer, je crée". Je considère la musique de la même façon.



© John Gallardo


Quels est l'actualité de White Hills
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D.W. : On est en Europe jusque fin octobre. Puis on rentre en Amérique et on fera un concert à Los Angeles. Après, on jouera avec Monster Magnet
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en décembre. Mais en dehors de ça, on va se calmer un peu. Ça a été une année très remplie pour nous, donc on va commencer à voir ce que l'année prochaine nous réserve. Je pense qu'on a tous besoin d'une petite pause.
C'est la deuxième fois cette année qu'on est en Europe. On a fait deux grosses tournées aux États-Unis cette année également. Et aussi quelques tournées plus petites aux États-Unis. Puis on a enregistré un peu.


Y a-t-il autre chose que tu voudrais dire ?

D.W. : Quelque chose à dire... Oui, plein de choses ! (rires) Je pense que les gens devraient vivre. Je pense que les gens devraient vivre dans l'instant présent. Je pense que les gens devraient passer moins de temps sur leur ordinateur et plus de temps à l'extérieur. Juste absorber cette planète sur laquelle on vit et l'univers dont on fait partie. Et comprendre que nous ne sommes que des pions sur l'échiquier existentiel. Et comment nous sommes tous connectés, comment tout est connecté. Les gens devraient ouvrir leurs yeux. Sortir de leur petite vie et voir la beauté partout.


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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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