Interview

EPIDEMIAN

Samedi 6 avril 2013

Salut à tous. C'est la deuxième fois que vous jouez ici au DNA. Comme vous êtes d'ici, je suppose que vous avez toujours droit à un bon accueil, un bon retour du public ?

Johny : Toujours oui !

Gary : Jamais déçu !

Votre premier album sort ce 9 mars. Qu'est-ce que vous pouvez nous dire là-dessus ?

Johny : Eh bien, il contient 9 titres et on espère qu'il va plaire au public. Il sera disponible à chacun de nos prochains concerts.

Gary : A partir de notre prochain concert, on adaptera notre set-list pour ajouter de nouveaux morceaux que l'on a travaillé avec notre nouveau guitariste qui faisait d'ailleurs son premier concert ce soir.



Justement, j'ai été surpris de le voir sur scène comme je vous avais déjà vu plusieurs fois avant à 4. Comment est venue l'idée d'un nouveau membre et pourquoi lui ?

Johny : Ce n'est pas une idée nouvelle, on y a toujours pensé mais il fallait trouver la bonne personne qui était vraiment motivée. Au fait, au début, on était parti sur l'idée de trouver quelqu'un de vraiment très bon tout de suite et avec le temps, on s'est plutôt dit que ce serait mieux de trouver quelqu'un motivé à apprendre. C'est comme ça qu'on a trouvé Guillaume. Je ne dis pas qu'il n'était pas fort mais simplement, il était un peu nulle part par rapport à notre musique mais il a évolué à une vitesse folle, presque plus vite que moi. Et c'est clair qu'il convient très bien, qu'il fait son boulot.

Gary : Au niveau de son évolution, c'est vrai qu'on ne peut pas être déçu. Il s'est aussi très vite intégré dans le groupe.

Guillaumme : Je me suis tout de suite bien senti dans Epidemian
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. Je connaissais déjà Johny avant. Il m'a proposé le projet, j'ai été plusieurs fois répété juste chez lui, joué avec les tablatures, avant de voir les autres en répète. Ça rigole bien mais ça travaille beaucoup aussi, franchement. On est pas simplement des gars qui se retrouvent pour faire de la musique, il y a quelque chose en plus derrière & c'est très important. Quant au premier concert pour moi ce soir, c'était dure car je n'entendais pas très bien la basse. Donc ça aurait pu être mieux mais pire aussi donc je suis quand même content.

Vous avez d'autres dates prévues pour rôder le nouveau line-up et promouvoir l'album ?

Gary: On va jouer le samedi 20 avril au Rock Classic. On avait aussi un festival prévu le 6 avril à Anderlecht mais il vient être reporté. Il y a aussi le Walrock Spring III avec Komah
Komah


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le 11 mai à Rixensart. Et à part ça, on cherche toujours de nouvelles dates notamment avec Blast Year Zero (ndlr. autre groupe qui jouait ce soir-là au DNA) avec qui on s'entend très bien.



Et essayer de jouer en Flandres peut-être ?

Johny : Ce serait bien effectivement, on n'a pas encore joué là-bas. On a déjà joué en France, à Lille mais pas encore en Flandres. C'était d'ailleurs très intéressant d'aller jouer là-bas, de voir une mentalité différente dans le milieu.

Comme vous êtes un groupe encore assez jeune, ce n'est pas trop dure de vous faire une place dans le milieu, que ce soit à Bruxelles ou dans le reste de la Belgique ?

Gary : Personnellement, j'ai l'impression que c'est un milieu où si on ne connait personne, on galère complètement. Certains groupes ont la chance d'avoir des contacts qui les propulsent assez loin et assez vite. Alors qu'à côté, il y a plein de groupes bourrés de talent qui ne demandent qu'à se faire connaître mais malheureusement comme ils n'ont pas de bonnes relations, ils restent sur le côté. C'est triste mais c'est comme ça un peu partout. C'est pour ça qu'on essaye de jouer un maximum, de rentrer un maximum de gens. On n'a pas beaucoup d'armes à notre disposition mais on se défend comme on peut pour les utiliser au mieux.

Et justement, quel est votre avis sur la scène metal actuelle à Bruxelles ?

Johny : Je trouve que ça va niveau groupe mais il faut un peu trop pousser les gens pour qu'ils se bougent en concert. Il y a un énorme potentiel mais je ne sais pas ce qui les freinent. J'en ai encore entendu un dans la rue qui me dit qu'il n'est pas venu parce qu'il n'avait pas d'argent pour ça...

Gary : Aujourd'hui, les gens se bougent pour les groupes qu'ils connaissent déjà, ceux qui sont déjà bien réputés. Mais pour des plus petits groupes, pour découvrir, là ils ne se déplacent pas. Ils disent peut-être que si un groupe n'est pas connu, il n'est pas bon, mais c'est faux... C'est le public qui fait le groupe. Sans soutien, sans fan, un groupe n'est rien.

C'est vrai que les gens ont tendance à oublier que les grands groupes d'aujourd'hui étaient les petits groupes d'hier. En parlant d'eux, quelles sont vos influences principales au sein d'Epidemian
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?


Gary : On a toujours des influences que l'on mélange dans le groupe. Pour la batterie, je suis particulièrement fan du batteur de The Faceless
The Faceless


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que j'écoute beaucoup en ce moment. C'est une de mes principales influences pour jouer à la batterie. Mais à côté de ça, ma référence depuis toujours c'est George Kollias de Nile
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. Mais ce qui est important à savoir, c'est que Rui, notre bassiste, n'a pas d'influence. Il crée sa musique sans penser à tel ou tel groupe. Au niveau créativité, il est vraiment énorme, il pond des trucs que seul lui peut pondre.

Johny : Son style est parfois critiqué mais Rui déteste mettre de la basse pour dire de mettre de la basse, d'alourdir les guitares. Il considère que son instrument est un instrument soliste, pas d'accompagnement. On a des riffs de guitare et des riffs de basse, les deux vont ensemble mais s'ils partent d'une idée complètement différente.

Gary : C'est dommage qu'on n'entendait pas trop la basse ce soir parce que pour notre dernier morceau, il a un solo de basse qui tue et si un jour, on a l'occasion de jouer sur scène avec du très bon matos, ça va vraiment déchirer aux oreilles des gens deux fois plus ! (rire général)

Johny : Mais malgré les influences de certains, on n'a pas de ligne de conduite précise. On compose chacun de notre côté et puis on arrive en répète : "Hey, regarez, j'ai composé ça !", je leur joue ça, les autres ajoutent leurs parties et on voit ce qu'on peut en faire. Parfois, un de nous arrive avec une très bonne compo qu'on ne va quasi pas changer mais d'autres fois, on prend un riff de l'un qui irait bien avec un autre... etc.



Une dernière question : s'il y a un groupe avec lequel vous rêveriez de jouer, ce serait lequel ?

Gary : Si je pouvais faire un vœu et choisir n'importe quel groupe avec qui je pourrais jouer, ce serait Behemot et personne d'autre ! Je rêve depuis toujours de jouer avec eux ! On ira d'ailleurs les voir tous ensemble au PPM le 13 avril.

Johny : Moi ce serait plutôt Dying Fetus
Dying Fetus


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! Parce qu'il n'y a rien à faire, ils nous mettent une claque à chaque fois et pourtant, ils ne sont que 3... Ils sont au Metal Mean cette année donc j'essayerai d'aller les voir !

Guillaume : Pour ma part, ce serait Aborted
Aborted


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. Un bon groupe de chez nous. C'est puissant, c'est brutal, ça envoie du lourd et ce sont des gens simples, il y a toujours moyen d'aller boire un verre avec eux à un concert. Comme le disait Gary, si je pouvais faire un vœu, ce serait jouer avec eux !

Un dernier mot pour ceux qui nous liront ?

Gary : Je ne sais pas qui lira cette interview mais j'ai envie de leur dire de venir le plus souvent possible en concert et de nous aider, simplement en étant là. C'est en voyant que des gens sont là, qu'on sera motivé et qu'on leur rendra la pareille.

Johny : Comme disait quelqu'un, il faut arrêter d'acheter des drogues dans un petit sachet à 5€ parce que c'est aussi le prix d'une place de concert pour un petit groupe. Donc voilà, il y a mieux à faire que d'aller fumer ou sniffer de la merde !

Gary : De toutes façons, le metal en enverra toujours plus dans ta gueule que de la coke !

Ça, c'est dit et on tâchera de s'en souvenir ! Bonne continuation à vous en tout cas et à très bientôt j'espère !

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