Interview

THE DEFILED

Lundi 2 septembre 2013

Salut les mecs. Avant tout, merci de prendre un peu de votre temps pour répondre à mes questions. Vous avez joué à Bruxelles il y a peu (ndlr. Le 8 juin au Garcia Lorca). Comment s’est passé le concert ? Vous aviez déjà joué ici avant ?

On avait déjà joué à Bruxelles une fois, c’était avec Bury Tomorrow

Bury Tomorrow

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. Le concert était vraiment bon.

Les concerts sont fort différents par rapport à l’Angleterre ?

Oh oui, vachement ! Les organisateurs et les salles sont tellement mieux organisés ! La scène anglaise a beaucoup à apprendre du fonctionnement européen. Cela fait du bien d’être traité comme un être-humain. Ça nous change d’être traité comme des objets qui font juste leur boulot.

Votre nouvel album Daggers est sorti il y a peu aussi. Qu’est-ce que vous pouvez me dire à ce propos ? En quoi est-il fort différent du premier disque ?

Au niveau du son, il est vraiment supérieur à Grave Times vu qu’il n’a pas été enregistré en home studio. On a eu la chance d’aller au Audio Hammer Studios et travailler avec Jason Suecof. Il était très impliqué dans le projet, il nous a poussé dans nos retranchements et fait osé aller plus loin que nos sentiers battus. On tourne moins en rond sur ce nouvel album, les chansons sont plus variées et c’est grâce à Jason qui s’est battu pour améliorer chacune d’entre elles. Au niveau des paroles, le premier disque était inspiré du monde qui nous entoure. Par exemple, on tombait sur un article de journal qui nous inspirait d’autres scénarios que celui de l’histoire de base et de là, on partait sur un thème d’écriture. Il y avait aussi quelques chansons assez personnelles comme Land Of Fools qui parlait notre ancien bassiste. Pour Daggers, on a changé de mode d’écriture pour composer un album très personnel avec seulement une ou deux chansons parlant d’un thème commun.

L’an dernier, c’est votre batteur qui a quitté le groupe. Pourquoi cette séparation et comment avez-vous choisi son successeur ?

JC voyait les choses différemment du reste du groupe. Je pense qu’il était satisfait d’où en était hors que nous, nous voulions tourner bien plus. Vu de l’extérieur, les gens croient que c’est hyper fun et ça l’est bien sûr. Mais vous devez aussi avoir beaucoup de caractère pour tourner car c’est aussi très dure comme vie. JC n’aimait pas ce style de vie ou peut-être s’attendait-il à autre chose… Quant à Needles, on le voulait déjà dans le groupe il y a quelques années mais il avait refusé de nous rejoindre à ce moment car il commençait son propre projet sur lequel il voulait être concentré à 100%. Plus tard cette année-là, il nous a contacté en disant qu’il avait fait une très grosse erreur et que si jamais on avait besoin de lui, il répondrait présent. Quand JC est parti, on a directement appelé Needles et c’était fait. C’est un très bon batteur et un gros show man et c’est ce qu’on voulait dans The Defiled

The Defiled

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!

Vous allez tourner avec Motionless In White

Motionless In White

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en septembre. Est-ce que ce groupe fait partie de vos influences ?

C’est un groupe que nous avons toujours beaucoup respecté dans le groupe. On a joué avec eux au Texas l’année passée, on s’est très bien entendu et on était resté contact. Partir ensemble en tournée nous paraissait tout naturellement comme l’étape suivante de notre amitié.

Vous avez aussi tourné avec The Bunny The Bear

The Bunny The Bear

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et Davey Suicide cet été. C’était votre première tournée américaine. Comment ça s’est passé ?

Quand on a vu que Davey Suicide allait tourner aux Etats-Unis, on a rapidement contacté leur manager. Ils ont discuté entre eux et nous ont appelés le lendemain pour nous dire qu’il nous prenait sur la tournée !

Est-ce que vous avez une histoire drôle ou un mauvais souvenir d’un de vos concerts jusqu’ici ?

Ce n’est pas une histoire drôle mais une fille a un jour fait une crise d’épilepsie lors de notre dernière tournée en Angleterre. On a dû arrêter le concert en plein milieu du set, vider la salle pour laisser la place aux soigneurs. A ce moment-là, on n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, on était assez surpris de voir ça… Mais bon, j’ai quand même une histoire drôle à te raconter ! Un jour, j’étais tellement bourré à un de nos concerts que quand je suis rentré de l’hôtel, j’ai confondu la valise de notre ingé-son et j’ai pissé dedans… désolé Garry !

Il y a énormément de jeunes groupes anglais qui émergent actuellement comme While She Sleeps, Bury Tomorrow

Bury Tomorrow

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, With One Last Breath, Odessa… etc. Quels groupes préfères-tu dans cette nouvelle génération ?

Je ne sais pas dire quel groupe je préfère mais en tout cas, je peux dire qu’aucun de ses groupes n’espéraient en arriver là car tout est très dure dans le monde de la musique. J’ai joué dans des petits pubs avec While She Sleeps

While She Sleeps

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et maintenant quand je vois où ils en sont, je peux dire que je suis vraiment fier d’eux !

Il y a-t-il un groupe avec lequel tu voudrais vraiment jouer ? Quel est ton rêve ?

Tourner avec SlipKnot

SlipKnot

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serait un rêve devenu réalité ! J’adore leur son, l’énergie qu’ils dégagent et je pense que nos deux styles se mélangeraient bien !

[b]J’espère pour vous que ça finira par arriver ! Vous êtes signés sur un gros label, Nuclear Blast. Comment est-ce arrivé ?[/b]

On a contacté beaucoup de labels en même temps, on a discuté avec plusieurs d’entre eux et un jour, on a rencontré Mark Palmer de Nuclear Blast qui était super intéressé par notre album et semblait sur la même longueur d’onde que nous, donc on a immédiatement décidé de bosser avec lui !

Un gros label, de grosses tournées en Europe et aux USA, un nouvel album… quand vous avez commencé votre groupe à Londres, vous espériez vraiment en arriver là ? Quel était votre but ?

On n’aurait évidemment jamais cru en arrive là ! Personne ne croyait en nous quand on a commencé donc on avait bien du mal à croire nous-mêmes qu’on en était capables. Notre but désormais est d’aller le plus loin possible. On ne voit pas de fin à l’horizon.

Et quels sont les projets actuels du groupe ?

Tourner, tourner et encore tourner… On veut partager notre musique à travers la Terre entière. Ca a toujours été notre rêve et c’est un rêve qui devient réalité !

Une dernière question : si tu te retrouvais seul sur une île et que tu ne pouvais emporter que 3 albums avec toi, lesquels prendrais-tu ?

The Downward Spiral de Nine Inch Nails

Nine Inch Nails

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, Seasons In The Abyss de Slayer et And Justice For All de Metallica

Metallica

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. Ces 3 disques ont changé ma vie !

Beaux choix ! Un dernier mot pour vos fans en Belgique ?

Merci à vous de croire en nous et de nous permettre de réaliser nos rêves. Cela signifie beaucoup pour nous et on ne vous décevra pas !

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AUTEUR : Pierre

Student - Drummer - Brussels - 23. Journalist for Shoot Me Again. Endorsed by Soultone Cymbals. Drummer of Watch The Prey....

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