Interview

MAMMOTH MAMMOTH

Dimanche 8 décembre 2013



SMA: C'est la première fois que vous venez en Europe. Pouvez-vous présenter le groupe en quelques mots aux lecteurs de Shoot Me Again?

Mikey Tucker (chant):
On est Mammoth Mammoth
Mammoth Mammoth


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! On vient d'Australie et c'est la toute première fois qu'on vient ici.

Ben Couzens (guitare): On est originaire de Melbourne et on veut vendre plein de disques (rires).

SMA: Comment se passe cette première tournée en Europe?

M.T.:
Ça se passe pas mal du tout! On a eu quelques shows sold out en Allemagne! En Hollande c'était bien aussi, on a joué à Rotterdam. Par contre en Angleterre c'était un peu moins fun, peut-être sont-ils un peu plus difficiles...

SMA: Pourquoi avoir nommé votre groupe Mammoth Mammoth
Mammoth Mammoth


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et pas juste Mammoth (Ndlr: Mammouth en Anglais) ?

B.C.:
(rires) On voulait trouver le nom le plus énorme qu'on pouvait trouver. Donc un double Mammouth est toujours plus gros qu'un seul!

M.T.: Puis on voulait un truc poilu! (rires)

SMA: Poilu! Comme la pochette de votre dernier disque?

M.T.:
(rires) Ouais tout à fait, on adore ça!

SMA: Pouvez-vous nous en dire plus à propos de la pochette de ce disque?

B.C.:
C'est juste une nana qu'on a rencontrée.

M.T.: Elle faisait de super thés aux champignons hallucinogènes donc on a sympathisé (rires).



SMA: Comment est-ce que vous définiriez votre musique?

B.C.:
On fait de l'Australian Beer Rock. On se situe entre le metal et le stoner, mais on ne sait pas où! En fait on a pas mal d'influences punk, mais aussi plus classiques du genre AC/DC, Rose Tattoo, Motörhead. Certains nous trouvent un côté stoner, mais on joue avant tout du rock'n'roll.

SMA: Vous venez de sortir votre troisième album, Vol III Hell's Likely. Parlez-moi un peu de sa composition.

B.C.:
Cela s'est passé très différemment que pour nos deux premiers disques. Avant celui-ci on produisait nos disques nous-mêmes donc on faisait attention au budget que l'on mettait dedans. Hell's Likely est le premier pour lequel on a pu mettre assez de fric afin d'obtenir le son qu'on voulait.

M.T.: Oui, le fait d'avoir signé sur un label comme Napalm Records nous a ouvert beaucoup de portes de ce côté. Nous avons été chercher les gars qu'on voulait pour le mixage et la production. On a bossé avec un type qui s'appelle Blood Duster. C'est un ingénieur du son qui est tout simplement parmi les meilleurs qu'on connaisse. On a enregistré l'album au Goatsound Studio à Melbourne. Et ça s'est tellement bien passé qu'on a déjà décidé de faire notre prochain disque au même endroit et avec la même équipe.

SMA: En général qui compose la musique de Mammoth Mammoth
Mammoth Mammoth


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?

B.C.:
Il n'y a pas vraiment quelqu'un qui compose plus que les autres. En fait on fonctionne plutôt par la mise en commun de nos idées lors de jam qu'on improvise lors des répétitions.

M.T.: Et quand on voit qu'un truc nous mène quelque part, on s'acharne un peu dessus et on voit ce que ça donne. Grâce à ça on n'a jamais besoin de beaucoup de temps pour enregistrer un morceau car on a tellement joué le truc en répet qu'on le maîtrise sur le bout des doigts.



SMA: Vous avez des thèmes de prédilection pour les paroles?

M.T.:
C'est moi qui écrit les textes en général. Je n'ai pas vraiment de source d'inspiration si ce n'est la boisson et la bagarre (rires). Souvent j'écris en buvant ou en me battant. Non, mais en fait on vient tous d'un coin de l'Australie qui est assez rude. Donc on s'inspire de notre entourage et de ce qui nous arrive. Par exemple un jour je me suis fait agresser et j'ai dû passer une semaine à l'hôpital. Et pendant cette semaine j'ai écrit plusieurs textes sur ce qui m'était arrivé. Ce sont vraiment les choses de la vie qui m'inspire dans mes textes.

SMA: C'est votre premier album sur un gros label. Qu'est-ce que le fait d’avoir signé sur Napalm Records a changé pour vous?

M.T.:
Ça nous ouvert pas mal de portes au niveau des tournées. Car là c'est la première fois qu'on vient en Europe et c'est grâce à eux. Seuls, on n'aurait jamais eu l'argent pour venir jouer en Europe ou aux Etats-Unis. Il ne faut pas oublier qu'on vient de l'autre bout de la planète et que ce genre de voyage coûte énormément d'argent! Sinon au niveau des disques, notre dernier disque a été produit à moitié par le label car on avait déjà commencé à bosser dessus avant de signer sur Napalm. Donc notre prochain album sera le premier entièrement produit avec eux et on verra alors ce que ça nous donne vraiment comme opportunité. Mais je suis certains que ça va changer beaucoup de choses dans notre manière de travailler. En tout cas on voit déjà la différence entre le fait de travailler en solo et d'être signé sur un label, car il y a plein de petits trucs qui prennent finalement beaucoup de temps dont on ne doit maintenant plus vraiment s'occuper.

C.B.: On peut maintenant vraiment se consacrer à notre musique à 100% en fait.

SMA: Le clip de "Hell's Likely", la plage éponyme de votre dernier disque, a été tourné dans des toilettes. Racontez moi un peu l'histoire de ce clip.

C.B.:
Oui, ce sont des toilettes vraiment particulières! A Melbourne il y a le Cherry Bar qui se situe sur la AC/DC Lane. C'est là que se produisent généralement les groupes de rock bien dégueulasses (rires). Les chiottes de ce bar ont vu des choses que tu ne peux même pas imaginer (rires). Sexe drugs and rock'n'roll, c'est ce qui les caractérise à merveille. Il y a tant de choses qui se sont passées dans cette toilette qu'on voulait jouer à l'intérieur.

M.T.: C'est un endroit qui nous tenait particulièrement à cœur, c'est donc un peu naturellement qu'on en est arrivé à y jouer et à y tourner ce clip.



SMA: Est-ce que vous avez des anecdotes à nous raconter sur ce qui vous est arrivé durant cette tournée?

C.B.:
En fait la vie en tournée en Europe est totalement différente de la vie en tournée en Australie. Chez nous on prend l'avion. Ici on prend le bus. Rien que ça, ça change vraiment tout. Dans un bus tu peux faire beaucoup plus de trucs que dans un avion (rires).

M.T.: En Allemagne on a eu un petit souci avec des mecs qui nous ont piqué notre bannière. Quand on s'est barré en coulisse après le show notre bannière était toujours là, et quand on est revenu elle avait disparue. C'est la première fois qu'on nous pique un truc en tournée, donc on avait la rage surtout que c'était seulement notre deuxième show. Mais heureusement on a rencontré un gars qui s'appelle Christophe Danger qui visiblement connaissait les types qui avaient fait ça. On les a retrouvés juste devant la salle et ça a un peu dégénéré. Les flics ont dû rappliquer, mais on a récupéré notre bannière. C'est le principal (rires).
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