Interview

ULTRA SUNN

''On peut être un couple sans que ce soit sexualisé ou dans la séduction, contrairement au sein de certaines autres scènes.''


Lundi 5 juillet 2021

Sur la terrasse d’un des plus vieux cafés du centre de Bruxelles, j’ai rejoint Gaëlle Souflet et Sam Hugé pour parler de leur premier EP « Night Is Mine ». Entre inclusivité et sensibilité à des sujets de société qui nous touchent tous.tes, l’entretien qui suit s’est déroulé entre un plateau de fromage et des boissons fraîches, dans la douceur et la bienveillance… Qui leur sont chères, comme vous le remarquerez au travers de leur entière démarche artistique et la lecture de cette entrevue.

Comment vous est venue l’idée de faire de la darkwave/coldwave dans un pays où ce genre musical est très peu voire pas du tout développé ?

Sam : En Belgique, nous sommes souvent associés à la scène années 80. Il est indéniable que cette scène d’ici n’est pas hyper jeune. Rires
Gaëlle : Notre public est composé de personnes qui aimaient la new wave dans les années 80, et qui aiment toujours ce courant actuellement. Cependant, la scène ne s’est pas renouvelée même si aujourd’hui, il y a un public pour tout. Nous, Ultra Sunn, ne faisons évidemment pas de new wave, à la base nous aimions surtout les sons analogiques des synthétiseurs des eighties pour ensuite les utiliser et les retravailler.
Sam : Nous sommes fan de la new beat et l’EBM (Electronic Body Music), la sorte de pré-techno industrielle. On adore vraiment les sortes de machines qu’ils utilisaient et utilisent encore. On s’est dit qu’on pourrait mélanger ce côté-là tout en ayant un truc où on chante et avec un côté un peu plus coldwave.
Gaëlle : Coldwave mais qui tire plus vers la techno au niveau des beats, pour ne pas se retrouver dans un truc complètement cantonné. On essaie de moderniser. Nous sommes attentifs à ce que les gens aiment, nous ne nous serions pas sentis bien dans un truc complètement revival des 80’S, même si nous écoutons et allons voir plein de groupes de ce genre. Nous n’avions pas spécialement envie de faire ce genre de musique. Il y a malgré tout des groupes qui font ça très bien, mais nous avions le désir d’apporter notre touche personnelle.
Sam : Par rapport à la question que tu posais : Je ne sais pas si nous nous sommes posés la question de la Belgique de prime abord parce que nous essayons d’avoir un public international. Finalement, on a signé avec un label allemand, ce qui nous a fait réaliser que c’est dans les pays scandinaves que ce style musical fonctionne le mieux.

C’est un EP très original, en tout cas c’est ce que je me suis tout de suite dit en l’écoutant. J’imagine que c’était primordial pour vous de faire un son unique ?

Sam : On a beaucoup repensé le truc jusqu’à ce qu’on ait un concept vraiment neuf. On essaie aussi dans ce qu’on véhicule de produire quelque chose d’actuel, de témoigner sans être trop engagés.
Gaëlle : C’est primordial pour nous de témoigner sur ce qui se passe dans nos vies, dans notre société, d’être ouverts à ça dans les sons et les textes. On n’a pas hésité à recommencer pas mal de fois, jeté, travailler beaucoup pour avoir un produit fini qui nous était vraiment cher.
Sam : On n’a pas peur de jeter des trucs. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui nous caractérise : ce n’est pas parce qu’on a mis du temps sur quelque chose que c’est bien. On se désolidarise beaucoup de ça et aimons beaucoup cette approche. Parfois une track que t’as faite en une après-midi est géniale alors que t’as mis trois semaines à en faire une autre qui s’avère nulle. Souvent, c’est mieux quand le produit est fait d’une traite.

On le sait tous.tes, se faire un nom dans l’industrie musicale peut prendre de nombreuses années. Tandis que dans votre cas, vos morceaux sont passés sur différentes radios européennes (Estonie, Pérou, Allemagne, Angleterre, Israël, Mexique, Grèce, Pologne, Estonie, Danemark,…) et même américaines. Ça a dû être un choc positif de toucher un public aussi large si rapidement ?

Gaëlle : Ça a été la boule de neige, un enchaînement d’évènements. Au même moment, on nous a proposé de faire la première partie de Rendez-Vous
Rendez-Vous


Clique pour voir la fiche du groupe
. Plein de choses se sont enchaînées assez vite. Puis, nous devions aussi faire la première partie de Kompromat qui a été annulé à case du covid. Nous avons eu rapidement de l’intérêt en retour, en plus on nous demandait souvent si on comptait sortir un EP.
Sam : Nous n’y pensions pas tout de suite bien entendu. Il y avait une volonté de poursuivre mais nous ne nous attendions pas à une demande si rapide.
Gaëlle : En fait, nous avons été contactés rapidement par le label Oráculo Records pour faire cet EP. On a compris qu’il y avait de l’engouement aussi parce que les gens sont venus vers nous, nous n’avons pas dû aller gratter. Rires
Tout a été très vite, c’étaient beaucoup de bonnes surprises, mais malgré tout beaucoup de travail. On se rend compte que dans ce genre de musique, les gens qui sont dans ces communautés musicales sont très dévoués et nous soutiennent. Nous avons sorti un vinyle et honnêtement, le nombre de vente nous a étonné. Les gens qui aiment ce genre de courants musicaux n’hésitent pas à soutenir les artistes.
Sam : Ils s’intéressent à ce qu’il y a de neuf aussi, ils ne sont pas branchés que sur les gros noms.
Gaëlle : Ils aiment bien découvrir des nouveaux groupes, justement ! T’es le petit groupe émergent, on va te soutenir aussi.
Sam : C’est une scène en bonne santé.

Heureusement vu que nous sommes une petite scène…

Gaëlle : L’avantage c’est qu’il y a des petites scènes partout. Mais mises bout à bout, ça devient une seule grosse scène.
Sam : Justement, je pense que c’est bien comme ça. Si c’était plus gros, ce serait moins pertinent. Personnellement, ça me faisait penser à certaines scènes dans le metal où le public est très dévoué, ils vont voir les concerts, ils bougent, achètent les T-shirts, soutiennent les artistes.
Gaëlle : C’est une scène très respectueuse aussi, c’est ce que j’aime. Même au niveau de l’égalité homme-femmes, il y a énormément de femmes frontstage, il y a vraiment de la place pour tout le monde et ça fait du bien.
Sam : Il y a aussi énormément de masculinités différentes. Moi ça m’a soulagé, vu j’étais dans un groupe de rock avant... Malgré que j’ai adoré cette période, ça m’a fait souffler de commencer ce projet actuel. J’ai l’impression de pouvoir davantage être moi-même, être accepté comme je suis.



C’est indéniable que lorsqu’on se retrouve dans un groupe de musique, on peut vite être confronté.e à devoir faire une musique qui ne nous ressemble pas sincèrement. Ce n’est pas évident pour que tous les membres tombent d’accord…

Sam : Surtout quand il y a des codes très établis sur ce qu’on attend de toi en tant qu’homme, femme ou autre et que tu dois un peu jouer ce rôle, ça devient rapidement hyper lourd. Avec le recul, je me dis que je ne pourrais plus faire ça.
Gaëlle : Je pense que tantôt, tu te questionnais sur la raison et malgré tout, il y a une grosse part de ça aussi qui nous a entraîné dans cette scène. Nous avions besoin de vivre la musique différemment. On peut être un couple sans que ce soit sexualisé ou dans la séduction, contrairement à dans certaines autres scènes. Ce n’est de toute façon pas ce qu’on attend de nous, et tant mieux.

C’est vrai que dans d’autres genres musicaux, il y a vraiment des codes qu’il « faut » respecter et si ce n’est pas le cas, ta musique ne sera pas considérée comme totalement valide.

Vous avez sorti votre EP en mars 2021, en pleine pandémie. Avez-vous rencontré beaucoup de difficultés liées à la crise sanitaire ?

Gaëlle : On a commencé en 2019, ce qui nous a par la suite coupé dans notre élan de concerts. De mon point de vue, j’ai un peu du mal à voir ça comme quelque chose de négatif, étant donné que ça nous a beaucoup aidé à aller exactement là où nous voulions aller musicalement. Ça nous a donné le temps de créer énormément.
On s’est précisés musicalement, on n’aurait jamais pu faire ça si nous n’avions pas eu ce moment de battement. Ça a fait que tout le travail effectué a très vite porté ses fruits d’une autre manière, puisque nous avons été signés par un label. Nous avons également sorti un EP, puis actuellement nous en avons un deuxième sur le feu qui sortira prochainement, nous avons une tournée européenne en marche,…
Nous avons eu davantage de temps, vu que nous avons été lancés. Nous avions des concerts, donc des morceaux créés etc. Cependant, ça nous a donné l’occasion de faire une remise en question sur ce qui est vraiment pertinent pour nous dans notre travail. Nous avons vraiment réussi à personnaliser notre musique, à nous rendre compte dans quoi nous excellions le plus. C’était hyper positif et malgré que ça ait représenté beaucoup de travail, cette introspection nous a apporté énormément de choses. En fait, l’EP est sorti pendant le confinement, ce qui a amené beaucoup de presse, donc on a aussi été un peu reconnus, ce qui nous a amené au label. Puis, une prochaine tournée qui arrive, on a un nouvel EP qui sort à l’automne. Donc au final , je pense que nous avons été très peu impactés.
Sam : C’est difficile à dire, parce que parfois on aime bien s’imaginer s’il n’y avait pas eu le confinement, est-ce qu’on serait plus loin dans notre carrière musicale ?
Gaëlle : Je n’ai pas de sentiment négatif comme me demander si j’ai perdu du temps. On s’est auto-disciplinés pour continuer à bosser. Même quand il n’y avait aucun espoir d’une reprise proche du secteur culturel, nous avons continué à créer, répéter. Je pense que le positif attire le positif.
Sam : On a eu la chance d’avoir des réponses positives. Le fait que le label soit venu vers nous a été hyper motivant. Quand la machine se met en marche, ça te donne envie de continuer à travailler.

Je pense en effet que c’est important, étant donné qu’en période de pandémie on peut vite se dire « J’arrête la musique. ».

Gaëlle : Je pense que c’est arrivé à d’autres artistes. L’avantage dans notre cas, c’est que nous vivons ensemble. Nous avons même notre studio de musique à la maison, ce qui fait que nous nous tirons vers le haut.
Sam : Ça a dû être assez terrible pour les bands qui n’ont pas pu se réunir pour répéter.

J’ai vu sur la page Court-Circuit sur votre duo que vous vous chargez de tout vous-même, de l’écriture, en passant par l’enregistrement studio et jusqu’à la réalisation des clips. Je suppose que c’est un job à plein temps ?

Sam : C’est volontaire. Nous ne voulions pas d’intervenants pour ne pas devoir faire trop de compromis, et qu’il y ait moins d’attentes. S’il y a des erreurs, ce sera de notre faute.
Gaëlle : Si nous n’aimons pas le résultat, nous ne blesserons personne qui aurait travaillé sur celui-ci. Ca nous donne la liberté de pouvoir recommencer autant de fois que nous voulons, sans conséquences… Et aussi à vivre avec nos erreurs.

C’est vrai qu’en 2021, le DIY est monnaie courante. Avec les avancées technologiques, faire de la musique n’est plus réservé qu’à une infime partie du commun des mortels.

Sam : Le problème de faire appel à des professionnel.le.s est le coût. Aujourd’hui avec la même somme, voire même moins, tu peux investir dans ton propre matos et te dire que tu vas apprendre à gérer cette partie-là toi-même. A l’heure actuelle, la question à se poser est de savoir si on veut enregistrer quelque part ou plutôt s’acheter de bons moniteurs.
Gaëlle : Investir dans du matériel de musique est tellement vite rentabilisé. Encore une fois, dans le genre de musique qu’on fait, il n’est pas nécessaire d’enregistrer en studio. Il n’y a pas d’instrument « réel », c’est une machine et des voix. Si nous étions un duo batterie-guitare, par exemple, ce serait différent.
Sam : Je pense que le manque de moyens donne aussi des sons intéressants. Ça apporte une fraîcheur, une spontanéité. Là, nous sommes en train de peaufiner nos masterings et la personne qui s’en occupe est très sympa, mais perfectionniste... Tandis que Gaëlle et moi sommes assez cool avec les failles et imperfections.
Gaëlle : D’autant plus qu’il y a beaucoup de choses qui sont entendues par des gens qui sont spécialisés dans le mastering que l’auditeur/trice ne percevra pas. Nous sommes plus dans l’optique de ne pas accorder d’importance aux petits défauts.
Sam : Personnellement, c’est un aspect que j’apprécie souvent dans la musique que j’écoute, ce côté imparfait et organique.

Auriez-vous une anecdote liée à votre premier EP ?

Sam : Je repense au tournage du clip de « Night Is Mine ». Nous avons voulu le filmer dans une rue ici, à Bruxelles. Le morceau parlant du harcèlement, quand nous avons fait le repérage, nous n’avions pas encore écrit le texte. À ce moment, on s’est fort fait emmerder par des gens dans la rue. En rentrant, nous avons voulu écrire les paroles du morceau parce que ça faisait énormément sens. Tout s’est goupillé vers ça, et ça a été hyper libérateur. C’était une belle revanche de pouvoir tourner ce clip dans cette même rue.
Gaëlle : On s’est vraiment réappropriés l’endroit, c’était notre revanche. Les paroles viennent de ce moment-là.

C’est important de soigner qu’on vit avec la musique, c’est thérapeutique.

Gaëlle : Souvent les morceaux ont du sens quand ils se font sur le vif. C’est vrai qu’on a eu ça avec « Night Is Mine ». On ne s’est pas posé de questions, ça s’est fait « tout seul ». C’était en effet thérapeutique. Ça permet de ne pas devenir dingue vu que dans les heures ou jours qui suivent, on peut avoir des remords par rapport à ce qu’on aurait dû dire ou faire sur le coup, de passer au-dessus. Tandis qu’écrire une chanson à ce propos peut permettre à d’autres personnes de s’identifier, étant donné que ce sont des moments que nous vivons tous.tes.

Dans vos futurs projets, mettrez-vous un aussi gros point d’honneur à parler de sujets importants comme par exemple dans Night Is Mine où vous traitez du harcèlement de rue ?

Sam : Oui. Dans notre morceau qui vient de sortir le vendredi 11 juin, « Silver Smile », le morceau parle de l’acceptation de soi et des changements, et l’acceptation de la perception de soi à travers le regard des gens. On essaie toujours d’être dans un message positif.
Gaëlle : Le message principal, c’est « Ne te laisse pas faire. » *rires*
On a choisi de prendre Nina pour tourner dans le clip. Elle est performeuse transgenre. C’est le genre de sujet qui nous tient à cœur, comme dans « Night Is Mine » où nous avions essayé de représenter le harcèlement de rue de manière générale. Nous avions sélectionné Nicolas pour le clip, qui représente une masculinité différente qui malheureusement peut être mal perçue dans la rue. D’un autre côté, la ville et la nuit étaient à lui. Nous avons le désir de donner de la place dans nos clips à pas mal de personnes qui au final ont parfois peur de ce qui peut leur arriver dans la rue, dans la vie. Parce que malheureusement, les gens ont beaucoup de mal à accepter les autres tels qu’ils sont. Ca ne concerne pas juste la communauté LGBTQ+, mais aussi les femmes, les hommes qui n’ont pas tous les codes de l’homme « viril ».
Sam : Il y a aussi un côté esthétique, c’est important pour nous de ne pas être trop « deep » non plus.
On a aussi trouvé que Nina dansait super bien, qu’elle incarnait bien le morceau.




Pour finir, pouvez-vous me dire un petit mot sur votre prochain EP qui j’imagine, est en pleine préparation actuellement ?

Sam : C’est notre premier projet sur le label Cold Transmission. Nous avons six titres en tout. En terme de machines, nous avons apporté des changements : on aime bien se retreindre dans nos choix de synthétiseurs et bien les exploiter. Nous n’avons pas utilisé de plug-in virtuel cette fois-ci. C’était super intéressant à faire, vu que nous n’avons utilisé que du réel, cette fois-ci. A l’automne, nous sortons donc l’EP complet. Les pré-commandes auront lieu en juin. On a réalisé un court-métrage pour 2 tracks, qui fera office de long clip. D’ailleurs, il y aura un clip pour chaque morceau. J’ai d’ailleurs l’impression que le clip s’était un peu perdu à cause de l’arrivée des plateformes de streaming musical, comme un pic de recrudescence post MTV. Tandis que désormais, il y a un retour en force.
Gaëlle : On est contents de se dire qu’il va sortir à un moment où on pourra le défendre en live. C’est la plus grosse partie de l’expérience, le faire vivre et voir la réaction des gens. On s’est souvent rendus compte qu’au-delà de notre propre perception de ce que nous faisons, le feedback est un peu inattendu à chaque fois. Les choses se font naturellement… Il n’y a rien de pire que les artistes pour parler de ce qu’ils/elles font. *rires*
C’est souvent le public qui comprend le mieux ce qui est produit.
Sam: On est assez contents des concerts qu’on a fait avant le confinement, le public qu’on a nous rend heureux. On trouvait qu’il y avait de tout, tout le monde s’est senti à l’aise.
Gaëlle: Je crois que les gens comprennent à travers ce qu’on fait qu’on est très inclusifs. Il y a de la place pour tout le monde.
Sam : On fait très attention aux personnes avec qui nous travaillons, et que nos lieux de concerts soient safe.

C’est une belle initiative. J’ai aussi vu que vous aviez reversé une partie de vos bénéfices à l’association ROSA.

Sam : En effet, nous devions donner un concert à Gand dans ce cadre. Ça devait se faire en avril, donc ça a été annulé. C'est ce qui nous a fait prendre la décision de tout de même participer à une action avec eux.
Gaëlle : Comme nous le savons tous.tes, les féminicides pendant le confinement ont explosé, la lutte de cette association a continué, ce qui a eu pour conséquence des amendes de dingue à cause de leurs manifestations. Étant donné qu’ils ne vivent que grâce aux dons et qu’ils font un travail super, on s’est dit qu’à défaut de ne pas jouer pour eux à cause des restrictions sanitaires, on ferait tout de même quelque chose. Tout don est bon à prendre pour ce genre d’association qui s’implique et se bat sur le terrain.

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AUTEUR : Rosie
Ayant commencé son apprentissage musical avec le jazz et le blues, Rosie s’oriente aujourd’hui davantage vers la scène alternative dans sa globa...
Ayant commencé son apprentissage musical avec le jazz et le blues, Rosie s’oriente aujourd’hui davantage vers la scène alternative dans sa globalité. C’est en mars 2020 que son aventure démarre sur les chapeaux de roue : elle intègre un groupe de musique durant quelques mois, ainsi que la rédaction d’un magazine musical. Désormais ar...
Ayant commencé son apprentissage musical avec le jazz et le blues, Rosie s’oriente aujourd’hui davantage vers la scène alternative dans sa globalité. C’est en mars 2020 que son aventure démarre sur les chapeaux de roue : elle intègre un groupe de musique durant quelques mois, ainsi que la rédaction d’un magazine musical. Désormais armée d'outils pour comprendre cet art plus en profondeur, elle se met à analyser tout ce qu’elle écoute, du roc...
Ayant commencé son apprentissage musical avec le jazz et le blues, Rosie s’oriente aujourd’hui davantage vers la scène alternative dans sa globalité. C’est en mars 2020 que son aventure démarre sur les chapeaux de roue : elle intègre un groupe de musique durant quelques mois, ainsi que la rédaction d’un magazine musical. Désormais armée d'outils pour comprendre cet art plus en profondeur, elle se met à analyser tout ce qu’elle écoute, du rock psyché au black metal en passant par le sludge, trash, heavy, classic rock, grunge...
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