Interview

MOTHER

« Les gens commencent à nous prendre plus au sérieux »


Mercredi 2 février 2022

J’ai flashé sur Mother
Mother


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. Ça remonte à 2019 dans un jury (édition flamande du LOUD Program) puis sur scène quelques mois plus tard au MCP Apache.
Le trio d’Ostende a fait du chemin depuis puisqu’il a rejoint l’écurie Consouling Sounds , en mai 2021, et vient de (re)sortir ses deux premiers opus en vinyle et CD.
Nous avons discuté avec Tuur Soete, le guitariste et chanteur du groupe qui nous a ouvert les portes de leur univers post black metal.




Salut Tuur. Comment ça va ?
Je vais bien, merci !

Comment l’aventure Mother
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a commencé?

Mon frère Toon et moi jouons de la musique depuis que nous sommes petits mais jamais ensemble dans un groupe. À l’automne 2017, nous nous sommes réunis autour de notre passion pour les genres post et black. Nous avons contacté Lynn, lui avons dit ce que nous voulions faire et peu après nous avons commencé à écrire. Nous avons écrit, affiné et répété jusqu’à notre premier essai en 2019.

A qui/quoi fait référence le nom du groupe?
Le nom « Mother » provient de « Bates Motel », une série préquelle du roman « Psychose ». Je le regardais à l’époque et j’étais fasciné par la relation que Norman avait avec sa mère. Une relation aimante mais pourtant lointaine, une sorte de dualité. Norman appelle Norma, sa mère, « mother ». Elle a, pour moi, toujours dégagé quelque chose de froide et bizarre. Le nom « Mother » est resté avec nous et est une source d’inspiration lors de l’écriture.

Comment fonctionne votre trio, en termes d’ambiance et de dynamique ?
Comme nous ne sommes que trois musiciens dans le groupe, la façon dont nous écrivons, discutons de choses, répétons et préparons l’avenir est assez facile et donne à chacun le temps et l’espace pour proposer des idées. Lynn, Toon et moi essayons aussi d’être aussi complémentaires que possible. N’avoir qu’une batterie, une guitare et une basse nous fait réfléchir sur la valeur de chaque instrument et sur comment les utiliser correctement pour écrire la musique que nous voulons. On s’entraide aussi quand il s’agit du merch, de courrier, etc. C’est un processus assez naturel.

Quel lien peut-on faire entre « The Loving Care Of A Mother For A Child» et votre musique décrite sur bandcamp comme du post metal traitant de luttes intérieures, de doutes et d’échecs ? Entre la lumière et l’obscurité, en somme.
« The Loving Care Of A Mother For A Child » est un interlude qui sert de pont entre notre premier album « I » et notre prochain album. Même si l’interlude est un morceau autonome, il existe dans l’univers de « I ». Il est naturel qu’il partage certains thèmes. « The Loving Care of A Mother For A Child » raconte l’histoire d’un protagoniste guidé par une figure maternelle. Elle semble le guider mais en même temps l’avertir de ne pas lui faire défaut. Cela revient à cette dualité d’amour et de haine, de réconfort et de menace, d’altruisme, mais avec un agenda caché.



« I » est la première partie d’une trilogie. Toute l’histoire et la trame musicale sont-elles déjà construites dans ta tête ?
Certainement. Nous laissons cependant une certaine marge de manœuvre pour laisser la trilogie se développer au fur et à mesure que nous l’écrivons. Du point de vue de l’histoire, il y a encore des possibilités à explorer et musicalement nous essayons de l’approcher album par album, toujours dans ce cadre de la trilogie bien sûr.

Un de nos chroniqueurs, par rapport à « I », vous a comparé à Briqueville
Briqueville


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et à Amenra
Amenra


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. Qu’en pense-tu?

Amenra et Briqueville sont des produits d’exportation bien connus de la scène musicale belge. Toute comparaison avec eux est logiquement compréhensible. Mother
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évolue dans le même domaine. « I » est évidemment le résultat de notre propre imagination et nous pensons que c’est notre vision authentique de ce que nous voulons écrire et de la façon dont nous voulons le dire.

Signer chez Consouling Sounds , c’est pas rien ! Comment ça s’est passé ?
Être sur la liste de Consouling est encore un peu irréel. Nous sommes très reconnaissants car ils nous ont pris sous leurs ailes et nous guident lorsque c’est nécessaire. Nous venons tout juste de sortir « Interlude I » sur vinyle et, pour la toute première fois, « I » sur CD. Quelque chose que nous n’aurions probablement pas fait sans leur aide. C’est génial d’avoir un label qui nous soutient et nous donne la liberté artistique de laisser Mother grandir.

As-tu constaté une évolution de votre notoriété, des retours de la presse, des organisateurs, etc. depuis Consouling Sounds ?
En rejoignant Consouling et en devenant ainsi un « groupe avec un label », nous avons remarqué quelques changements. Nous avons senti que les gens commençaient à nous prendre plus au sérieux et qu’ils devenaient un peu plus facile de gagner l’intérêt des organisateurs et de la presse. Consouling fait aussi le gros du travail quand il s’agit de diffuser notre musique pour la presse, ce qui a donné lieu à beaucoup plus de critiques et nous a donné une meilleure idée de ce que les gens pensent de ce que nous faisons.

Quels sont vos plans et vos ambitions pour l’avenir?
Nous souhaitons jouer sur scène « Interlude I » et en attendant nous travaillons sur notre prochain album.



Des dates ou événements à annoncer?
Les dates actuellement confirmées sont : 05/03 (Ostende), 13/03 (Anvers), 19/03 (Gand), 07/05 (Louvain).

Si tu souhaites ajouter quelque chose, n’hésite pas!
Rien à ajouter sauf te remercier de nous avoir invités à cette interview!

Crédits photos: Mother.
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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