Interview

ASILE

''Plus on s'exprime, plus on partage notre rage de la scène et plus on est content. ''


Jeudi 8 décembre 2022

Les punks d’Asile
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ont sorti leur deuxième album ''Doux Jesus Quel Enfer'' fin octobre et ont enchainé avec une tournée belgo luxo française.
Le quatuor du Hainaut est rentré de tournée, il y a un mois. On a pris des nouvelles. Thomas et Makhno nous racontent l’aventure Asile
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agrémentée de quelques photos exclusives du périple.




Salut Thomas et Makhno. Qui est Asile
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Thomas : Asile
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a vu le jour en 2011 au milieu des terres hennuyères. Je suis le seul membre d'origine avec Jérôme à la guitare rythmique. Christophe et Makhno ont ensuite rejoint le groupe à la guitare solo et aux fûts. Nous avons maintenant la composition idéale pour effectuer le punk/rock hard souhaité.

Pourquoi écouter ''Doux Jesus Quel Enfer'', votre dernier album ?

Thomas : ''Doux Jesus Quel Enfer'' est le résultat d’années de travail pendant le covid (mesures sanitaires respectées évidemment (rires)) et d'un travail collectif entre Chris et moi pour les compositions. La touche rythmique rajoutée par Jérôme et l'arrivée de Makhno donnent à l’album une évolution significative pour le groupe. On pense être arrivé à un bon punk/rock (voir plus hard) efficace et ça se ressent en concert. Si vous voulez écouter du rapide et du fort, c'est cet album qu'il faut écouter (rires)!

Comment s'est passée la tournée qui a suivi la sortie de cet album ?

Thomas : Du public en abondance pour une grosse partie des dates, des personnes rencontrées incroyables et des gens conquis. Nous en sommes très contents et nous remercions tous les endroits et toutes les personnes qui nous ont accueillis ainsi que les excellents groupes avec lesquels nous avons partagé la scène.
Nous réfléchissons à recommencer rapidement mais tout ça prend du temps.



On peut avoir la version off de la tournée ? Ou du moins quelques bribes ?

Thomas : Les bouteilles de rhum ont coulé à flots et le vin aussi, ne nous le cachons pas. Ce qui a amené beaucoup de fatigue et a surpris notre batteur qui faisait sa première tournée à l'étranger. Pour ma part, je me suis tapé une pharyngite/bronchite le 3e jour de la tournée ce qui a fait que j'ai combattu la maladie toute la tournée pour finalement réussi à contaminer presque tout le monde (rires). Entre tisane, grog, fêtes et concerts de malade on s'en est hyper bien sorti dans notre petit van 6 places avec Bene qui nous accompagnait au merch (et accompagne toujours maintenant) et Morgan au son (qui nous suit également régulièrement). Ils ont fait un travail magnifique!
Big up aux copains qu'on avait pas vu depuis longtemps (Dirty Rodeo de Limoges, Olive de la Cave à Rock à Toulouse et l'équipe du KJBI à Montpellier évidemment) et petite pensée au tonton du batteur chez qui nous avons expérimenté la cascade de vin et le Moun's à Montauban qui n'avait qu'une idée en tête: nous enterrer (rires).

Entre reprise et composition personnelle, vous préférez quoi ?

Thomas : Composition personnelle évidemment. Nous ne faisons pas de reprises à proprement parler d'ailleurs. Lorie reste une blague mais que les gens aiment bien entendre à l'occasion même si les accords et les paroles sont totalement changés. Nous appellerons ça plutôt un délire qui touche la génération nineties (rires).

Comment se passe le processus de création/composition ?

Thomas : Christophe, qui est mon cousin, et moi-même composons globalement ensemble. Nous faisons de la musique ensemble depuis tout petit (RIP les concerts aux repas de famille (rires)). Du coup, ça facilite les choses. J'écris énormément de texte et, soit lui soit moi, les mettons en musique ou parfois tous les deux ensemble. Le 3e album est déjà en composition car la musique n'attend pas !



Être punk en 2022, est-ce que ça veut (encore) dire quelque chose ?

Makhno : Le punk c’est un peu ce que tu veux. C’est à la fois une mode, un style de musique, une idéologie, etc. On peut être punk dans son état d’esprit sans en avoir le look, écouter du punk-rock sans s’intéresser aux côtés politiques du mouvement ou porter un perfecto à clous et des cheveux verts en écoutant du Céline Dion. Je pense « qu’être punk » ça veut tout et rien dire, quel que soit l’époque d’ailleurs.

Quelles sont vos ambitions ?

Thomas : Sortir un 3e album, faire des concerts de plus en plus gros. La motivation est là et nous travaillons les compositions et la scène pour que cela sonne de plus en plus pro. La musique est une passion mais aussi notre façon de nous exprimer. Plus on s'exprime, plus on partage notre rage de la scène et plus on est content. Pas à pas, nous avançons et nous verrons bien ce que l'avenir nous réserve, en espérant que celui-ci soit positif et nous amène loin.

Thomas, ton tatouage « punk propre », il veut dire quoi ?

Thomas : Le tatouage vient de la chanson « Punk Propre à l'adoucissant » que j'ai écrite à nos débuts. Un excellent pote, Sébastien, ancien batteur des Conmecontent, me charriait à chaque fois qu'on se croisait parce que je portais un t-shirt blanc. Alors que j’en ai très peu. Il me disait « t'es un punk propre, tu sens l'adoucissant, on va te trainer derrière une voiture pour te salir » (pour rigoler, enfin j'espère (rires). Du coup, un jour, j'ai écrit cette chanson et je lui ai envoyé directement par sms. Par après, je me suis dit que c'était fort intelligent d'écrire ''Punk Propre'' sur mon corps car malgré ma rage et mes attaches à la culture punk je n'ai pas le look à proprement parler d'un punk.



À ce propos, vous êtes clairement dans la culture alternative (heureusement pour nous). Comment vous vous y sentez ?

Makhno : Le punk on s’y sent bien ! Je vais à des concerts de punk rock depuis que je sais tenir sur mes deux jambes et j’ai toujours adoré l’ambiance que ça dégage. Il n’y a pas de rivalité ou de compétition entre les groupes comme ça peut l’être dans d’autres milieux artistiques. Tout le monde peut venir habillé (ou pas) comme il l’entend. Les groupes restent dans le public pour boire des coups et j’ai rarement vu des zicos faire leur diva. Je ne dis pas que c’est un milieu où tout le monde il est gentil et tout le monde il s’aime, mais c’est des endroits (les concerts) où je me (on se) sens bien.

Des choses à annoncer?

Thomas : Pas mal de dates sont à venir avec des endroits plus imposants et des groupes que tout le monde sera content de voir. Nous attendons encore des confirmations mais certaines dates sont déjà sur la toile :

30/12/2022 La dernière de l'année à Les 3 Auvergnats (Beaumont)
07/01/2023 MCP Appache avec Quartier Libre
Quartier Libre


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04/02/2023 Belvédère à Namur avec Mingawash
Mingawash


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25/02/2023 Canal 10 Festival de Soutien
08/04/2023 Rock & Troll Festival (Lessines)
05/05/2023 Beauraing Is Not Dead Festival (Beauraing) avec une affiche de malade
20/05/2023 Arc En Musique avec Charly Fiasco
30/07/2023 Smash Fest



Le mot de la fin ?

Thomas : Merci à Shoot Me Again pour le support médiatique qu’il fournit à la communauté underground. Longue vie aux médias indépendants et longue vie à la scène quelle qu’elle soit. Vous nous donnez l’opportunité d’avoir une visibilité à nous et à plein d’autres d’artistes et autres organisations !!! Ça c’est punk !

Crédit des photos : Asile

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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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