Reportage

Samael, 25 ans depuis Passage

Esch-sur-Alzette (Kulturfabrik), le 26-09-2022

Mardi 27 septembre 2022

Album pivot s’il en est, le fameux album Passage fêtait l’année dernière ses 25 ans déjà. Un anniversaire que Samael
Samael


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souhaitait célébrer au moyen d’une belle tournée européenne, qui fit malheureusement partie des nombreux événements reportés pour cause de covid généralisé. Qu’à cela ne tienne, une reprogrammation plus tard et nous voici devant la Kulturfabrik de Esch pour l’étape luxembourgeoise de ladite tournée, qui fera aussi escale à Hasselt début octobre. Une tournée qui ne propose heureusement pas de plateau à rallonge puisque seul Diabolical
Diabolical


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est annoncé en ouverture. Pour un lundi soir ce n’est pas plus mal...

... D’autant plus que l’horaire annoncé initialement se voit rallongé d’une bonne trentaine de minutes d’attente supplémentaire après l’ouverture des portes. Peut-être pour laisser un maximum de public arriver ? Il est vrai que ce n’est pas la foule des grands soirs lorsque Diabolical
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fait enfin son entrée, après une intro de surcroît bien trop longue. C’est suffisamment rare pour le souligner, les Suédois bénéficient de moyens relativement élevés pour un groupe d’ouverture. Lights à profusion, fumi, gros son; ils pourraient sans problème en remontrer à certains groupes qui tournent en tête d’affiche avec des moyens plus limités. De quoi servir comme il se doit leur Black/Death à la Behemoth, rehaussé de nombreux samples et autres bandes de « soutien », dira-t-on poliment vis à vis du chant clair...

Un chant clair et de temps en temps quelques accélérations bienvenues apportant une once de variété à un concert qui s’égrène malgré tout un peu mollement. La faute à nombre de morceaux construits façon mid-tempo, peut-être en raison d’une setlist majoritairement axé sur leur dernier album album en date (Eclipse, sorti en 2019), et ce même si le groupe nous avouera fêter lui aussi les 25 années de son existence. Dommage également que la mise en son globale se révèle un peu trop brouillonne dans l’ensemble, les quelques tentatives de solo ou de leads se voyant noyées sous la batterie ou sous les orchestrations, d’ailleurs presque plus riches que les riffs proposés.

C’est peu dire que Samael
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a évolué depuis son Black Metal des débuts. Ayant incorporé de plus en plus d’éléments indus à sa musique, Vorph, Xy and co ont au fur et à mesure des années transformé leur groupe. Et s’il est un album qui représente cette évolution c’est bien Passage, qui, après avoir marqué son époque, n’a pas tant vieillit que cela quand on le réécoute de nos jours. Une impression que l’on s’attend évidemment à vérifier sur scène.

Comme annoncé, c’est bien Rain qui ouvre le bal… dans une cacophonie assez impardonnable. De mémoire, je n’avais que rarement eu droit à son aussi aussi pourri (désolé) à la Kufa, salle que je considère habituellement comme la meilleure du coin. Mais ici, impossible de profiter de la finesse de Passage tant la basse et les claviers emmènent tout sur leur passage (ha ha). Trop fort dans l’ensemble, ce son rend bien difficile l’appréciation de ce début concert et ce malgré les interventions sympa de Vorph, en français, qui teste par exemple nos connaissances sur la setlist du soir.

Heureusement, les choses s’arrangent un peu à partir de The Ones Who Came Before, tout comme on apprécie aussi l’effort important réalisé sur les lights et les projections de fond de scène, rendant tous deux l’expérience plus immersive. De quoi nous remettre un peu dans le bain de ce premier set dont on retiendra notamment une belle conclusion avec le trio Moonskin, très applaudie, suivie de Born under Saturn, décrite comme plus épique et wagnérien (rien que ça), et enfin la presque dansante A Man in Your Head.

Plus équilibré, le deuxième set nous renvoie davantage d'énergie, et surtout des guitares retrouvées. Façonnée à la manière d’un best-of, la setlist fait alors honneur au Samael
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ancien (Son of Earth ou Baphomet’s Throne de Ceremony of Oppositese, et même Until the Chaos de Blood Ritual !) comme au Samael plus récent avec des extraits de Lux Mundi (Luxferre) ou d’Hemegony (Samael, Black Supremacy en clôture). Somme toute, un dessert qui s’avère au final presque meilleur que le plat de résistance initialement attendu. Un comble...

Remerciements à la Kulturfabrik pour l’invitation
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