Reportage

Amorphis Eluveitie et Dark Tranquillity ou quand Folk et Death melo font bon menage

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 15-12-2022

Vendredi 16 décembre 2022



Annoncée de longue date, cette tournée à tendance scandinave (mais pas que) vient faire écho à la venue d’In Flames et d’At The Gates il y a 3 semaines en cette même Rockhal. De quoi continuer à faire plaisir aux amateurs des genres Death mélo, voire Folk ! D’autant plus quand rien de moins que Dark Tranquillity
Dark Tranquillity


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s’est vu rajouté à cette affiche qui comportait déjà Eluveitie
Eluveitie


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et Amorphis
Amorphis


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à l’époque, ainsi que les prometteurs Nailed to Obscurity
Nailed to Obscurity


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. La promesse de bien douces mélopées, presque de saison en ce froid glacial qui sévit actuellement au Grand-Duché.

Une soirée qui commence de bonne heure, puisque Nailed to Obscurity
Nailed to Obscurity


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est censé monter sur scène dès 18h15 ! Se décrivant comme « unique melancholic melodic death metal », la formation allemande oeuvre depuis 2005 déjà. Mais avec 4 albums au compteur, elle peine cependant à percer concrètement, malgré une belle proposition qui personnellement me fait penser tantôt à un Opeth plus simple (si vous me pardonnez le raccourci), tantôt à des formations du type Katatonia, voire Dark Tranquillity justement. Une impression qui se vérifie sur scène… pour le peu que j’ai pu en voir, le trajet m’ayant malheureusement peu épargné. Un concert, qui, si j’en juge par son achèvement et l’interaction entre les musiciens et le public, s’est déroulé de fort belle manière, en atteste ce son aux petits oignons (il le sera tout au long de la soirée). A revoir !

Sûrement trop bas sur l’affiche pour les fans, Dark Tranquillity
Dark Tranquillity


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fait donc son retour à la Rockhal, emmené par un Mikael Stanne que l’on a vu sur la grande scène de ce même endroit il y a 2 mois au micro de son nouveau projet (The Halo Effect). Pour un résultat assez mitigé à l’époque, notamment en raison d’une sonorisation peu flatteuse. Fort heureusement, il n’en est rien ce soir ! Ouvrant son set sur le joli Identical to None issu de son album le plus récent (Moment), Dark Tranquillity
Dark Tranquillity


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respire la classe. Evidemment très mélodique, évidemment tranchant, les Suédois nous donnent une petite leçon en ce début de set avec notamment un Only You Know ou un Atoma magnifiques, dévoilant un Mikael très à l’aise avec son chant clair. Le frontman, toujours aussi avenant, nous promet ensuite quelques raretés, chose peut-être un peu surprenante sur un set de courte durée réclamant peut-être une certaine efficacité, même si il est vrai que le groupe a déjà tourné cette année et voulait sûrement (et à juste titre) proposer du changement. Pourquoi pas ! Ainsi, ce Nothing to None qui relance dynamiquement le concert à mi-chemin, et ce Cathode Ray Sunshine, pas joué depuis 2005 d’après Mikael. Un effort appréciable même si on sent l’énergie du public retomber quelque peu (Hours Passed in Exile). Phantom Days et surtout Misery’s Crown se chargeront alors de conclure ce
show en beauté avant de retrouver le groupe, on l’espère, en tête d’affiche dans un avenir proche.

Les allergiques au Folk espéraient qu’Eluveitie
Eluveitie


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clôtureraient la soirée afin de rentrer tôt… il n’en sera rien puisque ce sont bien les suisses qui succèdent à DT… Pour ma part, je me place en mode découverte car étant peu amateur du genre je n’ai jamais eu ni l’occasion de voir les Suisses sur scène, ni de me plonger dans leur disco. Evidemment, l’accumulation de matériel (décor et instruments en tout genre) et de personnel reste la première chose que l’on remarque face à la scène. Entité à neuf têtes, Eluveitie
Eluveitie


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propose néanmoins un contenu cohérent et fort travaillé qui ne donne jamais dans la cacophonie, voire se révèle même accrocheur pour les néophytes. Ils sont aidés en cela par la sympathie de leur frontman (Chrigel) qui ne se prive pas d’évoquer son plaisir de retrouver la scène, ainsi que par la qualité du chant assuré par Fabienne, qui attire par ailleurs tous les regards. Avec des compos tantôt très folk tantôt à la limite du Evanescence / Within Temptation, force est de reconnaître que la variété proposée pousse à rester afin de prolonger la découverte.

Tête d’affiche de la soirée, Amorphis
Amorphis


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rentre sur scène avec sa prestance habituelle, même si on remarque illico que Tomi Joutsen s’est maintenant équipé d’un micro classique, lui qui nous avait habitué à plus d’excentricité dans le domaine. Dotés eux aussi d’un son impeccable, les Finlandais nous délivrent un véritable sans-faute durant une heure. Et même si le groupe obtient finalement assez peu de participation d’un public qui le suit avec grande attention, il est indéniable que les nouveautés (Northwards, The Moon,…) comme les titres plus anciens (The Bee, Death of a King) voire très anciens (Black Winter Day par exemple) produisent leur effet. Entre mélodies, gros riffs, mélancolies et moments plus enjoués, Amorphis
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conclut cette soirée de toute beauté ... et pour ma part une riche année de concerts.

Remerciements à la Rockhal
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