Reportage

The Young Gods + Blutch

Bruxelles (Botanique), le 21-11-2005

Mercredi 23 novembre 2005

Je n'avais pas encore mis beaucoup les pieds cette année dans les couloirs de la sacro-sainte institution culturelle de la communauté française. Programmation trop consensuelle ? Fort probable.
Là, je me suis tout de même laissé tenter pour aller voir les papys suisses de l'industriel. 20 ans de carrière en toute indépendance, cela doit se fêter ! Je me disais aussi que c'était peut-être la dernière fois que j'allais les voir. L'œuvre du temps.
En première partie, d'autres vétérans d'une scène massacrée belge ouvraient le bal. Blutch nous vient du Borinage et sa musique ne s'en ressent pas du tout. Lourdeur et doom sont au menu. L’influence des Melvins est patente, même si on sent aussi plus de lenteur. Un groupe qui pourrait avoir sa place sur le label Southern Lord. C’était une première partie, mais cela m’a paru malgré tout fort court.
The Young gods ont donnée quant à eux un concert en plusieurs teintes. Au début, c’est assez lent, psychédélique. Les morceaux sont longs, les ambiances feutrées. Le son ne va pas trop fort. Ensuite, au fur et à mesure, l’intensité augmente pour trouver son apogée avec trois classiques ‘Skinflowers’, ‘Kissing the sun’ et ‘Envoyé’. Là, ça bouge, le son va fort et on a un groupe sans guitare beaucoup plus rock que beaucoup de poseurs à guitare. Le groupe reviendra par trois fois nous redonner quelques classiques avant de terminer par une sorte de valse électronique.
Les Young Gods ont donc encore de beaux restes, même si l’intensité actuelle a tout de même décru par rapport à leur âge d’or du milieu des années 90. Le poids des années probablement. D’ailleur, la moyenne d’age du public tournait beaucoup plus autour des quarante ans que des vingt ans ! Le groupe suisse a donc su se constituer au fil des années un public fidèle au-delà de la hype.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE