Reportage

Dour Day 4

Dour (Dour Festival), le 16-07-2006

Lundi 7 août 2006

Quatrième jour de festival ! Il ne va pas s'en dire que la fatigue commence à drôlement se faire sentir. Les jambes et l'estomac ont beaucoup donnés ! On va quand même se farcir encore une journée.
Une journée qui débute drôlement : tout d'abord, par l'annulation du groupe The Gossip
The Gossip
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annulé. Pas de punk dansant donc, la chanteuse ayant été hospitalisée le matin même. D'après les échos que j'ai eu de leur prestation aux eurockéennes, le groupe est aussi rock and roll en dehors de scène que sur scène. Peut-être une bonne gueule de bois alors ! Le groupe se produisait la veille au rock herk et l'abus de crystal peut peut-être expliquer cela.
On se dirige dès lors vers le club circuit et la prestation des norvégiens de The White Birch
The White Birch
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. Avec un nom de groupe emprunté à un album des mythiques Codeine, on sait qu'on ne va pas aller dans le bruit. C'est très très calme. Un petit peu spleenesque. Mais nous n'avons pas la chance d'en profiter longtemps. En effet, suite à des problèmes techniques, la prestation du groupe se terminera assez rapidement. Drôle de début de journée !
Deux bons concerts dans la tente de nos confrères de Nameless ensuite. Tout d'abord Alias qui prouve qu'on peut faire du hip hop en étant intelligent et sans pleurnicher sur une soi-disant ghettoïsation. Il nous expliquera d'ailleurs au cours d'un spoken word de grande qualité toute la difficulté de rapper et de faire quelque chose de différent ! Seul avec ses machines, le bonhomme met assez vite le public dans sa poche en alternant passages électonica, pop mélancolique (avec la voix samplée du chanteur de notwist) et passages rappés, il nous démontre tout son talent.
Nervous cabaret
Nervous cabaret
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, ensuite. Une formation dotée d'un chanteur charismatique à la voix envoutante. Très rythmique, leur musique invite à danser comme si tom waits avait rencontré les formations décalées dansantes américaines. Percussions, trompette, guitare se mêlent dans un magma dansant et finalement très rock. Une belle découverte.
Dans le Clubcircuit, la formation du jour est Gravenhurst
Gravenhurst
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. Trio guitare-basse-batterie avec un peu de clavier, le groupe mélange pop et post-rock, un peu comme si slint avait été anglais ! Ils ont une présence très timide sur scène. Cela peut parfois être gênant, mais ici, je pense que le groupe veut laisser place à la musique et uniquement à la musique. Ils vont dérouler leur denier album tel quel, sans une faute et sans un sourcillement. Une bonne formation aussi.
La grande scène accueillait une légende du stoner rock avec John Garcia, ancien vocalistes de Kyuss. Son projet Hermano
Hermano


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est bien bien rock and roll. Ça n'est absolument pas moderne ou à la mode, mais ça frappe là où cela doit frapper. Comme le dira lui-même le chanteur, cette musique est taillée pour le désert et le temps caniculaire ce jour là sur la machine à feu nous donnait encore un peu plus de raisons d'adhérer au desert rock de Hermano. Se sont encore produit ce jour-là : Heavy Trash
Heavy Trash


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soit le projet de Jon Spencer et de Matt Verta-Ray (speedball baby), les néo-zélandais de The Datsuns
The Datsuns
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et The Dandy Warhols
The Dandy Warhols


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en tête d'affiche.
Les premiers proposent un bon rock garage vintage malheureusement un peu perdu sur la grande scène. Les seconds ont pas mal retourné la plaine avec notamment un 'motherfucker from hell' d'anthologie. Quant aux troisièmes, on se demande toujours comment ils peuvent avoir un répertoire aussi fédérateur et l'interpréter aussi mollement et sans aucune conviction.
Ce sont les dernières notes du concert de ...And You Will Know Us By The Trail of Dead
...And You Will Know Us By The Trail of Dead


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qui sonneront le glas de ce dour édition 2006. Le groupe n'a visiblement pas beaucoup eu le temps de se préparer et le son est très mauvais. Que dire sinon qu'on les préférait un peu moins nombreux sur scène et un peu plus direct.
En conclusion, cette édition 2006 de dour aura permis de revoir pas mal de choses déjà aperçues en club l'année précédente. Le festival aura en 2007 à lutter contre plusieurs choses. Tout d'abord un gigantisme à éviter. Le site arrive vraiment à saturation. Ensuite, une sécurité renforcée car pas mal de petits incidents, notamment des bagarres totalement déplacées, se sont produits en cette année 2006. On parle aussi de coups de poignards au camping et d'une personne de la sécurité ayant tabassé un festivalier. Ce sont uniquement des rumeurs donc je ne peux pas l'affirmer haut et fort. En tout cas, je dirais prudence car au plus il y a de monde dans un événement, au plus on multiplie les risques.
Mis à part ce petit bémol, le cru 2006 fut très certainement bon musicalement.
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