Reportage

Mujeres réchauffe la Rotonde

Bruxelles (Botanique), le 01-11-2012

Dimanche 4 novembre 2012

Vous aimez le soleil, le surf, les filles en bikini et le Velvet Underground en fond sonore? Un petit LSD? Non merci, je préfère mater les filles et écouter le bruit des vagues car je suis un beach boy man !!

Cette vision bandante, cet esprit très 60's, ce rêve américain totalement nostalgique et décadent, était incarné en ce jour de fête des morts par les excellentissimes Mujeres
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Le quatuor de Barcelone, au nom très féminin, a depuis la sortie de son deuxième album "Soft Gems" acquis une réputation qui dépasse de loin les frontières de la catalogne et de la Costa Brava.

C'est pourquoi le public bruxellois était venu en nombre pour garnir les gradins de la Rotonde et découvrir ces "Black Lips" espagnols pour la première fois en Belgique.

On peut se demander d'ailleurs pourquoi les formations espagnoles sont-elles si rares dans nos contrées? Est-ce à cause du froid? en tout cas, avant le début du show, le thermomètre était au beau fixe. Enlevez vos bermudas et mettez de la crème, le concert commence!





Pendant les vingt-cinq premières minutes le concert démarre timidement. On sent que les espagnols tâtent le terrain. Puis progressivement, le show finit par s'emballer au rythme des morceaux coups de poing qui s'enchaînent.

De même le public réagit favorablement aux riffs de ces Mujeres
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en chaleur. On voit que la Rotonde abrite plutôt un public de connaisseurs fans de la discographie des catalans. Du coup, quand Mujeres
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assène des titres de "Soft Gems", ça se remue et sa pogote gaiement.





Ca chante aussi avec le hoooo salvajeeee hooo... repris en choeur par le public. L'un des deux chanteurs y va même d'un petit "porté" dans la mêlée, histoire de participer à la fête, comme pour remercier ce public belge surprenant.

Mais le concert est loin d'être fini, la Rotonde menace même de s'effondrer suite au tambourinement du public qui gronde pour le rappel.
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s'exécute et se repointe hélico avec beaucoup de plaisir communicatif. Les quatre garçons dans le vent entament alors une reprise audacieuse de "Run Run Run" issu du premier album du Velvet Underground.





Bref, ça fait plaisir de voir une Rotonde tourner à plein régime pendant 1h15 de concert euphorisant. Les espagnols étaient comme à la maison et nous ont apporté notre dose de vitamine D.

Gracias cariños !
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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