Reportage

Deerhunter, un chasseur ne sachant pas chasser...

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 21-05-2013

Mercredi 22 mai 2013


© Olivier Bourgi

Hier soir, la grande salle de l'Ancienne Belgique accueillait, sans doute l'un des quintets les plus surestimés de la scène "postrock", si on peut encore qualifier son style comme tel. Les Géorgiens de Deerhunter
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venaient présenter Monomania, leur sixième album sorti début mai, au public bruxellois. Dans un genre très épuré, les cinq lascars originaires d'Atlanta présentent une musique planante, envoûtante, mais qui, en live, ne fait absolument pas décoller et c'est bien dommage.


En ayant choisi d'emporter dans ses valises His Clancyness, un combo italo-canadien, pour assurer sa première partie, Deerhunter
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nous décevait déjà sans encore avoir foulé les planches de l'AB. Entre un son atroce (ce qui est aussi rare à l'AB que la neige au mois de juin) et des morceaux tous aussi plats les uns que les autres, His Clancyness était loin d'être l'un de ces groupes qui peuvent nous bluffer avant la tête d'affiche de la soirée. Était-ce un choix volontaire? Si les perfectionnistes pensent qu'il y a toujours quelqu'un de meilleur qu'eux, ici, on pourrait penser que Deerhunter
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a voulu prendre expressément plus mauvais histoire de ne pas être mis dans l'ombre par un groupe qui n'aura été finalement là que pour faire passer le temps.

D'ombre il aura été question durant tout le set des Américains. Si le concert de Deerhunter
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, disons-le d'emblée, ne nous aura absolument pas séduit, il aura certainement été un vrai calvaire pour tous les photographes présents dans la salle. Peu loquaces, statiques et cachés derrière un mur de fumée ainsi que par un éclairage des plus minimalistes, Deerhunter
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n'aurait pas fait autrement s'il voulait mettre une distance entre ce qu'il se passe sur scène et le public. Soit, on peut encore le comprendre.

Là où Deerhunter
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nous dérange c'est carrément dans sa musique et dans la manière de l'aborder. Comme un steak sans sel ou un baiser sans moustache, sur scène, Deerhunter
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manque cruellement de piment! A l'image d'un groupe comme Tame Impala, qui avait mis tout le monde d'accord à l'époque où on les découvrait dans les petites salles telles que le Witloof au Botanique avant de décevoir lors de leur passage dans la grande salle du 110 Boulevard Anspach, Deerhunter
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ne semble pas du tout fait pour des salles de taille moyenne. Hier soir, la salle de l'AB, même dans sa configuration Box, semblait trop grande pour le quintet emmené par Bradford Cox, qui aura ramé pour transmettre les émotions présentes dans sa musique.

Si les fans du groupe auront probablement un avis différent du nôtre, Deerhunter
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sur scène, hormis un ou deux titres principalement sortis de leurs premiers albums, il faut avouer que c'est d'un mortel ennui. Sans aucun doute, Deerhunter
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fait partie de ces groupes à apprécier sur album, de préférence au casque au chaud dans son fauteuil en lisant un bon bouquin et en dégustant une bonne trappiste!
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